un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis
Je propose le thème « Mon chez moi, ma maison »
Humour, sérieux, prose, poésie... Réelle ou imaginaire !
Notre nid d’amour
Ma maison, c’est surtout là où tu es
avec moi. Peu importe l’endroit, la ville ou la montagne, il suffit simplement que tu me dises tous les jours que tu m’aimes et je suis bien.
Pourquoi ne le dis-tu pas assez souvent ? Nous sommes si heureux dans cette vieille cabane délabrée qui ne ressemble à une maison que parce qu’elle a un toit !
Les meubles, je sais mon ange, ne sont
que récupération : caisses en bois et matelas achetés une poignée de cerises dans les brocantes.
Tu me répètes souvent, que nous n’avons pas l’eau courante. Certes mais alors ma douce le ruisseau qui serpente entre tes arbres, c’est quoi ?
L’eau y est bien plus pure que tout ce que tu pourrais boire au robinet dans une ville
polluée.
Bien sûr, tu dois aller au fond de notre petit terrain, t’assoir sur une vieille cuvette de WC trouvée à la décharge, mais l’important n’est-il pas que tu puisses vivre au grand air ?
Oui tu n’as pas tort, ma maison ne manque pas de courants d’air, mais c’est mieux ainsi ma chérie. Tu sais parfaitement que la cuisinière à gaz fonctionne très mal et dans ce cas, reconnais, là encore que c’est une bonne idée qu’il y ait de l’aération naturelle.
Je te trouve triste mon cœur, n’aimerais-tu plus ta maison ?
Je l’ai repeinte entièrement au minium pour te plaire car tu en aimais la couleur ! Je suis affreusement mal à l’aise devant ta mauvaise foi !
Quoi encore ? L’évier ? Quel évier ?
Je sais ma tendre, ce n’est pas facile à vivre, mais ne disais-tu pas à qui voulait entendre que l’important était que nous soyons toujours tous les deux unis et que le côté bassement matériel n’était pas du tout ta tasse de thé ? Tu voulais de la bohème, de la poésie, tu as tout cela n’est-ce pas ? Dis-moi que tu es heureuse.
C’est quoi ce sac en plastique qui ressemble à une poubelle ?
Tes affaires ? Tu ne vas pas les jeter au moins ! Ah ? Tu pars, Tu me quittes ?
D’accord, j’ai compris, je ne suis pas assez riche pour toi. Non ce n’est pas moi ? C’est la maison qui te donne envie de fuir ?
Mais mon amour, un peu de peinture, un peu de ciment et on ne la reconnaitre même pas !
Reste avec moi, tu verras….
….
Tu n’es plus là ? Bon tant pis, je vais me coucher sur le matelas sans draps, sans oreillers et sans toi ….
Dommage, il était chouette notre petit nid d’amour quand tu étais près de moi…
C’est la fête sur le bateau, sur la place ou n’importe où (île, autre planète).
Il y a de l’ivresse dans l’air. Certains dansent et titubent et surtout l'animateur dit n'importe quoi en confondant les mots.
Ecrire un texte sous la forme de votre choix (présentation d’un spectacle, monologue, poésie, chanson ou dialogue) en substituant et répétant un mot et un seul qui n’a aucun rapport avec le mot correct. Ce mot de remplacement s’en approche par le son, une ou deux syllabes et cela amène un texte décalé, amusant, et non dénué de sens … et cela devient un quiproquo rigolo.
Ne pous en parlez pas !
Il ne pous fallut pas longtemps
Pour pous souvenir :
Un mot par- ci un mot par -là,
Et pous voilà
En train de marmonner seules.
Comme s’il fallait parler
Pour se faire comprendre !
Quel mensonge que tout ceci
Il suffit de regarder autour de soi
Et se dire que nous n’y sommes pas
Pous ne pouvons être partout à la fois
N’est-il pas vrai ?
Si pous regardons autour de pous
Pous ne pous voyons pas
C’est ainsi, bête mais ainsi
Il fallait y penser
Et pous devons avouer que penser ?
Pous n’avons jamais essayé !
MC
Défi 89 (croqueurs de mots) un petit lieu
C'est un petit lieu qui ne paye pas de mine (un banc publique, une ruelle, une place, un arrêt de bus, etc...), un endroit qui ne vaut pas le détour sauf pour vous. Décrivez ce lieu et racontez pourquoi il vous plaît (ou déplaît) autant...
Le calvaire
Le souvenir que j’avais de ce calvaire était enfoui au fond de moi et je pensais souvent : si seulement je pouvais le revoir. Et puis un jour, la chance aidant, je fus invitée par une amie qui avait acheté une résidence secondaire dans un village très proche de celui où s’élançait vers le ciel MON calvaire.
Il était en bordure de route, et
surtout semblait veiller sur ce petit village enfoui au
fond de champs immenses. Une route, enfin un chemin recouvert de pierres concassées, descendait vers l’Eglise en pente douce et j’arrêtais ma voiture
avant de m’engager.
Je voulais voir, moi aussi, ce que voyait celui qui était tout là-haut dressé sur une croix en pierre
et lui-même taillé dans le même matériau.
Cette croix était posée sur un très grand socle, que des enfants avaient colorié avec des dessins de toutes formes. Je repérais surtout des fleurs et des arbres.
Quatre platanes couvaient ce calvaire et
surtout cachaient aux regards des autres, les amoureux qui venaient s’y blottir.
Enlacés ou main dans la main, là n’était pas le
problème mais que l’on était bien à l’ombre des regards pointus des commères du village. Car tout naturellement, j’eus mon tour de calvaire ! Comme les autres je tombais amoureuse et suis venue aussi cacher mon bonheur d’adolescente
ici.
Parfois même, je venais seule. Dans ces moments- là, je
pleurais car forcément il y avait eu un chagrin d’amour dans mon cœur et dans mes larmes (à seize ans c’est normal !).
Et puis les années ont passé. J’ai grandi et n’ai plus pleuré d’amour. La vieillesse m’a rattrapée et je viens encore m’assoir sur ce socle décoré par les enfants. On me dit qu’il n’y a plus d’amoureux venant chercher leur premier baiser.
Les platanes ont été coupés. Il ne reste que leur tronc seul, dénudé, vide.
Mais le socle et la croix sont toujours là. Le Jésus crucifié veille toujours sur le village et rassure les vieilles dames qui viennent prendre un peu de soleil à ses pieds car plus rien ne gêne sa traversée. il éclaire le calvaire qui sans ses arbres semble une pierre comme les autres perdue au milieu de nulle part.
Cela n’est rien. Je suis sortie de ma voiture, fais quelques pas et me suis assise. Mes souvenirs m’ont ravagé le cœur d’émotion. Mais que cela est bon d’avoir un endroit où se poser simplement pour rien, parce que nous y sommes bien … et pour nous souvenir …
Fin
les dérives de l’ambition
Cette fois nous entrons dans un univers où l’argent règne en maitre au détriment sans doute des
sentiments.
Un mariage discordant, des évènements imprévus, des non-dits, des secrets bien gardés,
des personnages qui évoluent, se croisent, se font mal parfois …
C’est tout cela que Marie Chevalier nous raconte…dans:
I
ISBN: 9781291167627
Copyright : Licence de droit d'auteur standard
Publié : 2 Novembre 2012
169 Pages
Prix : 15 euros
On le trouve là : http://www.lulu.com/spotlight/marieded
Ou ... en me le demandant par courriel et on le reçoit dédicacé si l’on veut !
Pour ce 87ème défi, je vous propose de jouer les astrologues.
On a tous en tête les douze signes du zodiaque
ou encore l’horoscope chinois. Je vous propose donc de créer vos propres signes du zodiaque.
Il en faut au moins six.
A partir de là vous avez le choix entre :
- décrire tous les signes succinctement avec les principaux traits de caractère
- soit choisir un seul signe que vous développerez
- soit les prendre deux par deux en cherchant les points convergents ou divergents
- soit faire l’horoscope de la semaine signe par signe.
Mes six signes choisis : Troène, Brouette, Panier, Clématite, Cosmos, Blé.
Troène :
Le troène est discret, et de taille souvent petite.
Il aime se retrouver en compagnie. Seul, il s’ennuie. De bonne composition, il accueille volontiers des compagnons d’autres ethnies qui cherchent un
toit.
Convivial, facile à vivre, on l’aime pour sa gentillesse, qualité dominante chez le troène.
Brouette :
Les brouette sont en général serviables et très forts physiquement. On apprécie d’ailleurs cette force qui permet à ceux qui les connaissent de profiter peut-être parfois un peu trop, de leur capacité à s’oublier pour aider les autres.
Panier :
La majorité des Panier, n’a aucune autonomie et a tendance à se laisser porter à bouts de bras contrairement à ceux nés sous le signe de la Brouette.
Il s’agit d’un signe rustique, très proches des siens, ils portent souvent toute la misère du monde. On les aime bien en général et on les dorlote.
Clématite :
Les personnes nées sous le signe de la clématite sont des gens rêveurs. En général ,ils ont les yeux clairs et sont très sportifs. Leur sport préféré est l’escalade.
Leur couleur préférée : le bleu.
Ils s’adaptent à toutes les situations et sont faciles à vivre.
Cosmos :
Signe de légèreté. On retrouve chez les natifs de Cosmos, un peu de paresse, de ceux qui n’ont qu’une envie : se balancer, jouer avec le vent. Pourtant ils ont une belle assise, et sous une apparente fragilité sont très résistants.
Blé :
Dur en affaire et fier. C’est ce qui pourrait faire reconnaitre un blé. Il trône et cherche à s’élever dans l’échelle sociale, son but étant de gagner de l’argent. Rien ne leur résiste
Fin
Une fois de plus je viens vers vous avec encore un peu de mes délires.
Il s’agit d’un recueil de nouvelles, toujours déjantées comme j’ai l’habitude d’écrire,
mais aussi des histoires écrites sur des thèmes donnés et choisis par des amis virtuels.
Une sorte de jeu en fait.
Il est en vente sur Lulu.com
237 pages : prix 15 euros
http://www.lulu.com/spotlight/marieded
Bien sûr, comme toujours, vous pouvez me le commander directement et je vous l’enverrai dédicacé.
Merci à vous
A l'abordage, défi N° 86: et si tout n'avait pas été dit ?
Il ou elle a disparu dans des circonstances étranges, tragiques, mystérieuses. L'histoire dit que ses jours se sont arrêtés, et que le livre est fermé.
Pourtant ....
Vous avez retrouvé un document, une archive, dans le fond de votre grenier, dans un rayonnage de bibliothèque poussiéreux, et maintenant vous savez.
Vous savez que il ou elle n'a pas fini ses jours comme il a été dit, que tout n'a pas été dit, et que cette personne a vécu, ailleurs, dans le secret.
Il est temps de lever le voile, à vous de le faire ! De nous dire comment c'est arrivé et ce que cette personne est devenue, après ...
Parfois, il ne faut pas chercher à savoir
J’avais décidé de prendre quelques jours de vacances et d’aller en Auvergne. J’avais repéré un petit buron perdu dans la nature qui me correspondait bien du moins à mon état d’esprit du moment. Je suis une inconditionnelle des vieilles pierres et surtout des vieilles maisons avec grenier où souvent sont enfouis des souvenirs dont personne n’a idée ! Dans celui de cette maison une grande malle ne tendait les bras quand je suis allée visiter l’étage.
J’y trouvais un vieux cahier à spirales rempli d’une petite écriture un peu tremblante. Le bonheur pour moi. Dès mon premier soir, devant ma cheminée allumée (les soirées sont fraiches en septembre) je commençai ma lecture.
« … Jordan, à l’âge de dix -huit ans, avait voulu quitter ses parents pour vivre sa vie, clamait-il depuis des mois à qui voulait l’entendre.
Un matin d’hiver, un petit village dans le Puy de Dôme, encore endormi n’entendit pas les pas assourdis par une neige poudreuse qui voletait depuis plusieurs heures. Pourtant c’était cette nuit -là que Jordan, son sac à dos plein de conserves et d’eau, sans un regard en arrière, disparut.
Oui bien sûr, ses parents savaient qu’il voulait les quitter. Bon prince, il leur avait dit en les embrassant un soir : Demain, je serai loin, ne m’en voulez pas, je pars mais je reviendrai vite vous voir, je vous aime.
Louis et Francine, respectant sa décision n’avaient rien fait pour le retenir. Un petit signe de croix de la part de Francine et encore, dès qu’il eut le dos tourné !
C’était en 1965. Murol recevait ses touristes qui adoraient visiter les ruines de son château. Georges Sand l’aurait loué parait-il alors quel beau souvenir à raconter en rentrant de vacances !
Par contre, les parents de Jordan, natifs de Clermont-Ferrand n’y avaient jamais mis les pieds.
et puis, il y avait ce fameux « saut de la pucelle » immense rocher à pic près de Murol, justement . Une histoire qui faisait encore frémir. Cette
pauvre bergère poursuivie par les assiduités du Baron préféra se jeter du haut de cette falaise plutôt que de subir les outrages. Elle en remonta indemne et
naturellement personne ne voulut la croire, alors elle se jeta de nouveau dans le vide et … Mourut.
Après le départ de Jordan, plusieurs mois passèrent dans l’inquiétude. Pas de nouvelles. Certains disaient l’avoir vu en haut du Puy de Dôme, d’autres au Puy de Sancy, d’autres encore dans la cave du boulanger de Murol. Mais cela ne disait pas aux parents tourmentés ce qu’il devenait.
Un jour pourtant, un corps aurait été aperçu au pied du rocher du « saut de la Pucelle » par des randonneurs.
Les pompiers, la police, même des soldats enfin un déploiement d’hommes gigantesque fut mis en place. Mais personne n’a retrouvé le corps. Pourtant les randonneurs étaient formels : ils
l’avaient vu!
Bref après plusieurs semaines, les recherches furent abandonnées et étant donnés les témoignages de villageois, on s’accorda pour dire qu’il s’agissait de Jordan. Beaucoup l’avaient aperçu aux alentours quelques jours avant la découverte de ce corps méconnaissable en plus !
Les parents mortifiés et effondrés, se sentant coupables de l’avoir laissé partir, se torturaient de chagrin. Francine perdit complètement la tête et Louis la quitta pour ne plus entendre parler de cela et surtout lâchement pour ne pas voir sa femme dépérir… »
J’en étais là de ma lecture, complètement retournée par ces lignes écrites surement par quelqu’un qui connaissait bien l’histoire, peut-être même la maman de Jordan ? Peut-être avait-elle essayé de raconter cela sur ce cahier pour exorciser sa peine et l’avait abandonné dans ce grenier ? Peut-être aussi n’avait-elle jamais cru que le corps aperçu soit celui de son fils ?
Je n’ose dire que comme dans les romans noirs, en rangeant ce cahier une feuille en tomba. Cela fait roman fleuve et pourtant
c’est ce qui arriva.
Je me baissais pour la ramasser et la lire. Il s’agissait d’une lettre venant d’Espagne, de Madrid exactement, signée Jordan et
datée de décembre 1990, vingt- cinq ans après sa disparition !!! Qui l’avait mise dans ce cahier ? de plus en plus troublée je décidai de passer à autre chose et de
laisser les fantômes vivre sans moi.
Cela ne fut pas simple car j’étais à peine couchée, il devait être minuit, un coup sec à ma porte me réveilla en sursaut.
— Ouvrez s’il vous plait !
— Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?
— Ouvrez, vous dis-je !
Je pris le tisonnier sur le valet de cheminée et en robe de chambre, pieds nus sur un carrelage glacé, je me dirigeai vers la porte.
Ne me croyez pas et surtout si vous êtes sensibles ne lisez pas ce qui va suivre.
J’ouvris donc la porte, le tisonnier caché dans ma main gauche.
Devant moi, je vis un monstre. Oui, oui un monstre ! Une silhouette décharnée, très grande, et là encore pas comme dans les romans noirs vêtue non pas d’une grande cape, mais d’un jean et d’une chemise à carreaux dans lesquels elle flottait. Ce qui m’effraya le plus, ce fut ce trou dans le visage à la place de l’œil gauche. Cela lui donnait vraiment l’apparence d’un mort-vivant. Il ressemblait plus à un squelette que l’on aurait habillé qu’à un homme vivant.
— Bonjour Madame, savez-vous que vous êtes chez moi ? Me dit-il d’une voix très douce comme celle d’une fillette de six ans.
— J’ai loué cette maison pour mes vacances mais qui êtes-bous ?
— Jordan..
— Mais ce n’est pas possible, vous êtes mort en 1965, je viens de lire votre histoire !
— C’est ce que tout le monde a cru. J’ai vécu dans une grotte au pied du rocher après être tombé. Peut-être avais-je perdu la raison ? je me suis senti bien, à l’abri de tout. Quand les secours sont arrivés je me suis caché encore plus profondément et j’ai bloqué l’ouverture avec des branchages.
— Mais pourquoi ?
— Puis-je entrer me réchauffer auprès du feu, je vois que vous avez remis la cheminée en marche, vous avez trouvé du bois c’est bien… Je rêve de ce moment depuis vingt -cinq ans.
— Mais enfin qui vous en empêchait ?
— Personne, simplement moi. J’étais si bien, tranquille, avec comme seuls amis les rats, les mulots, les couleuvres, les souris. Parfois un mouton s’égarait et tombait du rocher. Je m’en faisais un festin pendant plusieurs mois.
Je vivais un cauchemar. Un squelette puant était entré dans la maison et je parlais avec lui comme à une petite réception entre amis. Qu’allait-il faire, me faire ? J’angoissais. Il dut s’en rendre compte car il me caressa le bras de ses doigts décharnés. Je poussai un cri de terreur.
— N’ayez pas peur, je ne mange pas encore d’humains.
Pas rassurée pour autant, je lui demandai s’il avait faim.
— Autrefois, les touristes balançaient des ordures en bas du rocher, des restes de casse-croute, des bouteilles à moitié vides, des restes de pizzas, j’arrivais à me sustenter à peu près correctement et j’écrivais. C’est moi qui ai écrit le cahier que vous avez lu. Je venais souvent ici depuis ma « disparition » Je montais au grenier et j’écrivais.
Je répétais ma question : Avez-vous faim ?
— je mangerais bien effectivement un petit morceau, me répondit-il en souriant.
Ça tombait bien, j’avais fait mes courses le matin et fait cuire un énorme poulet. Je préparais rapidement des pommes de terre que je fis bouillir et en attendant lui servit un gros morceau de pâté de campagne. Je sortis la boule de pain d’un kilo et m’assis en face de lui. J’avais du mal à supporter sa vue, il s’en rendit compte et demanda à manger seul sur la table basse du salon.
— Non non pas question, vous êtes mon invité !
Il se goinfra, engloutit le repas en un temps record, et s’écroula la tête dans son assiette.
Je me levai précipitamment et écoutai son cœur, il ne battait plus. Il était mort d’avoir trop mangé et trop vite. Il n’en avait plus l’habitude, quelle horreur !
Je le glissai jusqu’à ma voiture, il ne pesait pas lourd et en tremblant m’enfonçai dans la nuit vers « le saut de la pucelle ». Je le basculai, j’entendis un bruit de choc puis plus rien. Il ne pouvait quand même pas revivre de ses cendres une seconde fois !
Voilà c’était fini. Je rentrai dans ma location et poussait un grand cri. Son œil valide était sur la table. Si si je vous assure !
Vous ne me croyez pas ? Venez me voir à L’hôpital psychiatrique de Sainte Anne à Paris, je vous montrerai l’œil que j’ai mis dans un bocal au-dessus de mon lit. Les infirmiers confirmeront mon histoire, ils savent bien que j’ai toute ma tête…
Fin
JARDIN SECRET
Nous ne sommes ni du même âge
Ni du même herbage
Et pourtant comme ta voix
Me fait voyager !
Tu n'es jamais près de moi
Une autre profite de toi
Mais je sais qu'au fond
Tout au fond, dans ton cœur je suis là
Nous sommes faits pour nous aimer
Pas pour nous séparer ni rêver
Nous ne sommes l'un pour l'autre
Rien d'autre qu'une éphémère douceur.
Je t'espère, t'attends
En sachant que demain est un autre jour
Je t'espère et tu m'attends
Sachant que je ne suis pas l'autre
Peut-être pour cela
Que nous sommes encore amants ?
Sans discours sans promesse
Que de la tendresse …