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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier

Le sujet :

 Comme le tour du monde a été fait en 80 jours, je vous propose de faire le tour de vous-même en 80 mots.

(Attention, pas un de plus, pas un de moins)

Je suis une femme ordinaire, ni belle ni moche, plus très jeune.

 

Tout le monde s’accorde à dire que je suis agressive, directive et c’est vrai. Pourquoi annoncerais-je que je suis d’accord, alors que cela est faux ?

Je pourrais dire que je suis mignonne et bien faite ? Je l’ai sûrement été mais je n’aime pas me vanter, je veux que les autres le reconnaissent et mieux me le disent.

Certains pensent que je suis prétentieuse. Pourquoi pas ?

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Publié le par marie chevalier

 

DEFI 83 : CROQUEURS DE MOTS

Dans un grand moment de "ras-la-casquette", vous voilà parti(e) seul(e) en vacances, en Corse. Au volant de votre petite voiture, après vous être attardé(e) un peu sur le port de Bonifacio, Vous regagnez votre hôtel à Ajaccio, zigzaguant dans la montagne. Le ciel s'assombrit, la nuit tombe, Mais il y a aussi l'orage qui gronde, et soudain!............. panne de voiture! Seul(e) au milieu de nulle part, sous la pluie désormais. Vous vous demandez ce qui vous a pris de partir ainsi tout(e) seul(e) et....

 

Une grande peur

 

Je pris ma veste et mes clefs de voiture et sans me retourner claquai la porte.

Je ne voulais plus entendre le monde ni les voisins qui m’indisposent. Je ne voulais plus parler encore et encore de rien et de tout  avec  mes collègues, je ne voulais plus vivre avec Julien, j’en avais marre, marre…

Quelle belle idée de  partir enfin seule vers un horizon que je connaissais bien :

La Corse du Sud.

Je décidais de visiter le port de Bonifacio où mes  parents venaient tous les ans.

Puis, ayant pris une chambre à Ajaccio, l’heure passant,  je décidais de remonter. Je m’engageais sur  la nationale 196 quand un coup de tonnerre très fort me fit sursauter et prendre  peur. J’allais donc  m’arrêter dans un coin et attendre qu’il passe.  Cela  me  paraissait le plus raisonnable. Je pris donc  la départementale 69 et  à la bifurcation m’arrêtais, avant de me retrouver  à Sainte Lucie de Tallano que je ne connaissais pas.
Des trombes d’eau ruisselaient  maintenant sur mon pare-brise et  je m’aperçus qu’en fait je m’étais complètement fourvoyée et  étais  perdue dans la montagne. Je voulus faire demi-tour  mais  le moteur cala, et je dus  me rendre à l’évidence, après plusieurs essais rageurs et infructueux, j’étais en panne.

Je restais calme … jusqu’à ce que …

J’allumai les  phares pour  avoir un aperçu de l’endroit où je me  trouvais.  J’aperçus au milieu de la route, une forme énorme qui avançait vers ma voiture. Là je pris peur : un animal sans doute ? Je changeais d’avis quand des coups violents dans ma vitre arrière m’obligèrent à me rendre à l’évidence. Une chose sans définition me regardait et ses yeux  sans  couleur me fixaient. Je devais rêver, j’allais me réveiller.

Hélas, la voiture commença à tanguer et des grognements étouffés se  mêlaient aux coups de tonnerre incessants. Partout des éclairs me montraient cette terrible apparition qui commençait maintenant à frapper dans  ma vitre arrière. Que faire ? Ah oui ! Mon portable, suis-je sotte ! Je cherchais fébrilement dans la  boîte à gants puis dans  mon sac, rien pas de  portable. Sous mon siège  peut-être ? Ah ! Le voilà. Je fis fébrilement le numéro de mon hôtel mais « pas de réseau »  s’afficha.

Un coup de tonnerre plus violent ou alors était-ce ce monstre qui avait réussi à casser  ma vitre ? Toujours est-il que je reçus un grand coup sur la tête et je m’évanouis.

Il parait que le lendemain matin à l’hôpital d’Ajaccio, j’étais devenu la femme qui avait vu un monstre entre Bonifacio et Ajaccio. Je les entendais rire. J’étais incapable de gérer. Ma tête était enveloppée d’un énorme pansement et on ne voyait que mes yeux et  mes  lèvres.

— On peut  dire que vous revenez de loin, la  parisienne ! Si le  père Ferrari et son âne ne vous avaient pas aperçue  pendant l’orage, vous seriez morte à cette heure. Vous avez refusé de lui ouvrir  la  portière  alors  ce qui devait arriver arriva, l’arbre sous lequel vous  vous étiez  garée, foudroyé par la foudre,  est tombé sur votre toit de voiture qui s’est écrasé sur votre tête.

Je n’étais pas très fière de mon attitude, et m’en voulais un peu, quand  un infirmier vint me prévenir qu’un homme et son âne m’attendaient à la sortie pour me ramener à mon  hôtel.  Je revois les yeux fixes de cet homme et surtout cette couleur indéfinissable.
En fait il était aveugle, et c’est son âne qui l’avait fait s’arrêter devant ma voiture.

Je ne verrai plus  jamais les Corses de la  même  manière.

Je sais maintenant qu’il y a toujours un ange gardien qui protège les parisiennes qui s’aventurent les nuits d’orage sur les routes de montagne.

Devant un bon café bien chaud, le vieil homme me raconta sa vie. J’eus soudain l’impression que ma  petite  crise de  déprime  n’était que « pipi d’oiseau » à côté de ce qu’avait vécu cet  homme. J’eus honte de m’être  laissée aller et  demain promis  je retourne à Paris vers les miens.

 

 

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Publié le par marie chevalier

 elle est trop belle cette rose!ma ronsard

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