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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Très chers patients, notre amie Enriqueta a l’honneur de nous inviter

A l’hôpital des Croqueurs où nous serons tous malades le Lundi 20 Avril :

Elle voudrait qu’on lui raconte une histoire de malade

Ou de médecin ou de pharmacien ou d’hôpital ou de médicament… ou un mélange.

UN TOUT PETIT RIEN

La maladie me fait si peur

Elle tue le bonheur

Quand elle nous tombe dessus.

Pourquoi moi je me le demande ?

J’attends.

Les bruits de machines les voix étouffées,

Et moi.

La vie, la mort autour de moi

Faites qu’elle ne s’arrête pas

Qu’elle m’épargne !

Qui n’a pas vécu cette angoisse,

Cette attente,

Ce grand moment de solitude,

Qui nous prépare à une chose

Que nous ne connaissons pas.

Dont nous n’avons même aucune idée,

Ne pourra comprendre ces quelques mots

Griffonnés à la hâte pour tromper

La peur envahissante au fur et à mesure

Que les minutes s’égrènent !

Les mains moites, les aisselles humides

Nous attendons fragiles et vulnérables

Assis sur le bord des fesses

Le corps en détresse.

Une voix m’a dit : attendez quelques instants

Nous viendrons vous donner les résultats

Allez vous installer dans la salle d’attente.

Ca fait des minutes que j’attends,

Presque une heure que je suis là,

Diminuée, tremblante.

Je n’ose regarder autour de moi

Des malades perfusés, des lits médicalisés

Je suis vraiment dans un couloir d’hôpital.

Et cette télévision haut perchée

Qui diffuse un feuilleton insipide

Que personne n’écoute ni ne regarde.

Trop haute pour ceux qui sont assis

Et inutile pour les alités.

Mon dieu, je ne crois pas en toi !

Mais fais que vite sur mon sort

Je sois fixée

Surtout que l’on ne vienne pas me dire

D’une voix musicale : un tout petit rien

Madame, ce n’est qu’un tout petit rien.

Pourvu que cette phrase reste derrière

Ces portes blindées ! et que souriante

Une dame en blanc me murmure :

Tout va bien madame.

En attendant, personne ne vient

Et j’ai peur !

Un homme tousse, une femme se mouche

Une autre toute pâle essaie de retrouver son souffle,

Essaie simplement de survivre

Encore un peu, couverte de tuyaux,

de perfusion et le souffle court.

J’écris, je tremble, le buste raide

Je frissonne de froid ? Non,

Je pue l’angoisse et la peur, je le sens

Cette attente est inhumaine.

Une heure est passée, je suis toujours là

Un autre malade est arrivé dans le couloir

Il traîne sa bouteille d’oxygène, il est livide,

Il marche avec une canne.

Peut-être bientôt ferai-je partie de ceux-là ?

Je rejoindrai peut-être cette horde de malades en partance

Désabusés mais pleins d’espoir …

D’un peu de vie….

Madame D ? Voilà vos résultats

Nous vous conseillons d’aller voir votre médecin

Devant la terreur que doit refléter mon visage

La dame en blanc ajoute :

Oh ! ce n’est pas grave, un petit rien

Un tout petit rien, mais il vous expliquera

Bonne journée madame !

Comment puis-je passer une bonne journée ?

Il va me falloir attendre encore ?

Je vais lire les résultats puisque je les ai là…

Dans une grande enveloppe bleu ciel

Je lis en marchant vers la voiture

Je ne comprends pas un mot !

Pourtant c’est de moi qu’il est question ?

De mon corps ? Je baisse les bras,

Je souris vaillamment à celui qui m’accompagne :

On m’a dit qu’il n’y avait qu’un tout petit rien.

Nous attendrons de savoir ce qu’est, ce petit rien…

Sûrement rien

Sinon ils me l’auraient dit hein ?

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes poèmes

Le cauchemar de mon chien

Le ciel s’obscurcissait et je me sentais mal

Mon chien à mes pieds respirait fort

Nous n’étions pas bien, ni lui ni moi

Pourquoi cette frayeur qui lui faisait frémir l’échine

Et à moi, me déchirait le cœur ?

Que craignions-nous là tous les deux

Sur la terrasse de notre petite maison ?

Un bruit soudain le fit se lever en gémissant

Et la queue entre les pattes

Il se faufila vers la porte de la cuisine

Arthur ! Reviens ici tout de suite !

J’avais beau crier, il ne venait pas

Il n’avait jamais obéi, agaçant à la fin !

Je rentrai dans la maison prête

A le sermonner quand je le trouvai

Couché sur le flanc et cherchant l’air à respirer.

Devant lui se tenait une chose étrange

En me voyant, elle parla sans se retourner :

J’emmène votre chien chez moi

Nous avons toutes les races mais

Nous en voulons plus encore

Nous voulons que notre planète

Soit gouvernée par des chiens

Vous comprenez ?

Non !!! Laissez mon chien tranquille !

Et là, je reçus une gifle

Qui m’envoya à l’autre bout de la pièce

Je tombai, à moitié évanouie

Et j’entendis comme un bruit de voiture

Très loin très loin… Des portières

Puis des voix..

Venez c’est par là venez vite !

Elle a tué son chien

Elle est folle à lier ça fait des mois

Que l’on porte plainte

Mais tout le monde s’en fiche !

Et à ce moment -là je me levai hagarde…

Mon chien était vautré, endormi

Sous la table de jardin

Quand je le sifflais il se leva d’un bond

Et vint vers moi me raconter

Son cauchemar.

Il avait rêvé qu’une chose bizarre

Voulait l’emmener ?

C’est dingue non ?

MC 020415

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi n° 42 :

Le portrait de mon maître ou de ma maîtresse

"On dit souvent des animaux de compagnie

qu'il ne leur manque que la parole...

Pour ce défi, laissons-les s'exprimer et dépeindre leur quotidien,

en dressant le portrait de leur maître ou maîtresse adoré(e)

(Ne mettez surtout pas de côté vos petits travers )"

Ils sont gentils

Il est adorable, si je vous assure

Mais alors quelle mère poule !

Je ne peux faire deux pas dans le jardin

Sans qu’il ouvre la porte et me regarde

Aussitôt je me sens épiée et forcément

En colère je rentre.

Il s’excuse presque le bougre !

Pourquoi rentres-tu ?

Je voulais seulement savoir où tu étais ?

Je peste et monte à toute allure

Me réfugier au premier étage

Je boude, je me love sur son lit

Et j’attends l’heure du repas.

Il m’appelle, une fois, deux fois,

annxieux, sa voix est pleine d’inquiétude.

Isis ne répond pas ?dit-il à Elle,

Troublé et perturbé !

Alors Elle monte voir où je suis

Et là je m’étire langoureusement

Me frotte contre ses jambes

Et sa main me caresse

Je les aime tous les deux.

Mais qu’est-ce qu’ils peuvent être agaçants

A me surveiller tout le temps !

Je n’ai plus aucune liberté

Alors je dors et m’empâte….

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Publié le par Marie Chevalier

COMME ILS S’AIMAIENT !

Elle le regardait amoureusement
Comme si elle le découvrait
Chaque matin à son réveil
Elle venait lui parler.
Oui bien sûr, personne ne la comprenait
Mais qu’importe lui si.
Ils se caressaient mutuellement
Lui de ses deux mains sur sa croupe
Et elle de sa langue si douce,
Lui léchait les mains.
Quand enfin il décidait de se lever,
Elle gémissait de plaisir,
Et quand, habillé et rasé de frais
Il claquait des doigts,
Elle ne se sentait plus de joie.
Ils s’aimaient tant !
Qui aimait le plus fort ?
Nul ne pouvait le dire.
Mais de les voir si heureux
Nous émouvait et nous faisait sourire.
Nous pensions, ils n’ont pas besoin
De mots de langage,
Ils ont celui du cœur.
Viens ma belle, amène ta laisse
Nous allons nous promener !
Et la chienne bondissante
Lui sautait dans les jambes
En jappant toute à son bonheur.
Fin

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Publié le par Marie Chevalier

Elle est femme

Elle est femme
Simplement femme
Ni la bonne, ni la nurse
Elle ne fait ni la cuisine
Ni le ménage,
Elle est femme
Simplement femme

Depuis toujours
On lui a répété
Qu’une femme devait
Tenir son foyer
Elever des enfants
Et surtout se taire
Ou ne parler
Que pour répondre.
Elle est femme
Simplement femme

Bien sûr elle pourrait
Si elle le voulait…
Pour s’offrir ce qu’elle aime
Mais…
Pas question de demander à l’autre
Elle est femme
Simplement femme

Et son indépendance
Est sa seule richesse
Alors qu’importe les autres
Elle est femme
Simplement UNE femme.

MC

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Publié le par Marie Chevalier

Les commères

Les commères parlent et bavardent
Sans se soucier d’être entendues
Au contraire si elles peuvent faire mal
Elles en jouissent intérieurement
Mal dans leur tête, mal dans leur peau
Elles n’ont qu’un plaisir dire du mal
Pendant qu’elles pensent
A ceux qu’elles matraquent
Elles ne pensent plus au vide de leur vie

Les commères sont aigries
Pas méchantes non, ce serait trop facile
Jalouses souvent, mal-aimées toujours
Ces commères vivent chez les autres
Elles sont dans leur vie, dans leur lit
Et sont ravies
Quand l’une de leurs cibles
Pleure et peut-être même en meure…

Corbeaux du village ? Sorcières ?
Tout cela à la fois
Elles répandent leur venin
Ainsi pendant un temps
Elles sont les plus fortes
Mais pour combien de temps ?

On a tous notre commère
Demain ce seront elles aux prises
Avec une langue de vipère
Qui les fera peut-être pleurer
Voire se souvenir
Qu’elles aussi ont fait souffrir
Et ce sera bien fait !

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots
défi 140 (croqueurs de mots)

La chanson du vieil homme

Le vieux assis sur un banc

La tête contre le mur

Recouvert de glycines

Fredonnait doucement :

« Parlez-moi d’amour

Redites-moi des choses tendres »

La petite, émerveillée

Posa son panier

Plein de légumes frais,

Sortit de sa poche

Une pièce de monnaie

« Tenez monsieur »

Voilà cent sous

Continuez à chanter

C’est si beau

Ce que vous fredonnez !

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Publié le par Marie Chevalier

c'est la journée DES DROITS de la femme pas la fête des femmes comme l'on a tendance à dire depuis quelque temps. c'est plus gentil et plus mignon sans aucun doute lol

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Publié le par Marie Chevalier

La journée de la femme

Il y a cent cinq ans en mars1910 à Copenhague, les militantes de l’Internationale Ouvrière et leur dirigeante Clara Zetkin, au nom des femmes du PS du monde entier, décidèrent d’organiser une journée internationale des femmes. : Elles manifesteraient tous les ans en mars, pour défendre leurs propres revendications et avant tout le droit de vote et l’égalité.

En France, ce ne fut pas le Front Populaire élu en 1936, qui accorda le droit de vote aux femmes, mais de Gaulle en 1945 : comme quoi !
De même le droit à la contraception puis à l’avortement furent conquis en 1967 et 1975 sous des gouvernements de droite, sous la pression des féministes.

Aujourd’hui en 2015, cent ans après, l’émancipation est loin d’être totalement acquise !
Les préjugés machistes, la discrimination au travail, les différences de salaire et l’esclavage ménager restent la règle, y compris dans les pays développés.

Chaque minute environ, on recense une victime de violence conjugale en France, soit 540 000 par an, le plus souvent des femmes. Une femme décède sous les coups de son conjoint tous les 3 jours en France (174 décès de violence conjugale en 2012 et 146 en 2013).

Quant aux femmes des pays pauvres, elles restent opprimées, humiliées, exploitées, souvent usées par des grossesses à répétition et réduites à l’esclavage domestique. Privilège des femmes ? Elles peuvent être, suivant les barbaries locales, coutumières ou politiques, battues, voilées, excisées, infibulées, brûlées vives, répudiées, enfermées, violées, mariées de force.

Mais elles ne se soumettent pas, comme le montrent toutes celles, qui aux quatre coins du monde, avec leur plume, avec leur témoignage et surtout avec courage, se battent tous les jours contre ces exactions.

Même officialisée par les pouvoirs publics, cette journée ne doit pas seulement être l’occasion d’en sourire et de recevoir un cadeau dans le meilleur des cas, la journée du 8 mars est, et doit rester, une occasion de montrer sa solidarité avec toutes les combattantes connues ou obscures.

Mes sources ? : lire la presse, une certaine presse qui pense que ce combat des femmes est loin d’être fini.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi n°139 Résistance

Vous vous souvenez des paroles de la chanson “Résiste” de France Gall

“Résiste! Prouve que tu existes, cherche ton bonheur partout,

Va, refuse ce monde égoïste! Résiste!

Suis ton coeur qui insiste, ce monde n’est pas le tien,

Viens, bats-toi, signe et persiste. Résiste!”

A vous d’écrire sur ce thème

J’essaie, pourquoi pas ?

Je fus une écolière moyenne

Je fus une employée de bureau moyenne

Mais une chose est sûre et perdure

Au piège des profiteurs de tout poil

Jamais ne me suis laissée piégée

Aux compliments, puis plus tard

Au serment de fidélité

Puis encore aux flatteries

Non justifiées je n’avais

Et n’ai toujours eu qu’une devise :

Résister à la tentation de baisser les bras

Devant la société qui s’écartèle

Résister aux appels discrets

D’hommes et de femmes en mal de tendresse

Résister à mes pulsions

Résister à mes passions

Mais ….

Pourrais-je résister encore longtemps

Aux heures qui passent ?

Pourrais encore longtemps

Résister aux blessures du temps

Qui broient et cassent

Mes envies, mes espoirs

Et ma vie…

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