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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

 

 

 

 

Pour le lundi 18 mai 2020 – Défi 237 – Et si vous m’écriviez un petit texte avec le maximum d’anagrammes de « CHAUVE-SOURIS »

Il se trouve que l’actualité est tellement morose que je décidai d’aller me promener dans le petit bois derrière le village. Mais avant je devais boire, une soif intense me brûlait le gosier. Je bus une demi-bouteille d’eau et ma soif assouvie, je cherchai quelle chaussure je pourrais bien mettre étant donné que je ne pouvais supporter que mon attelle au pied gauche. Oui un accident stupide en descendant d’un trottoir en ville. J’avais joué les héros mais ma mère m’avait bien dit : quand tu feras un faux mouvement plusieurs fois crois-moi, tu t’en soucieras !

Me voilà donc clopinant sur le petit sentier désert quand face à moi, surgi de nulle part, un petit bonhomme me barra le chemin, le fusil pointé vers moi.

— Arrêtez-vous là madame, n’avancez pas…

— Et que me veut ce chasseur des grands chemins ?  Osai-je dire à voix basse.

Je tremblais un peu de peur mais aussi de colère. Que me voulait cet imbécile taillé comme un souriceau ?

— Tu ne m’effraies pas, en revanche tu ne m’inspires pas confiance et je craindrais plutôt que tu ne me chouraves mon portable.

— Tais-toi et suis-moi.

Il en fallait beaucoup pour que je m’ahurisse mais là je restai sans voix.

Je le suivis néanmoins par curiosité. Nous passâmes le long des coursives de l’ancien château dont il ne restait que des ruines, et là soudain il se retourna, me regarda bien en face et osa me dire qu’il fallait que je souscrive à sa requête sinon gare !

— Gare à quoi ?

— Tu n’as pas compris que je suis un ami, je veux simplement que tu viennes à la maison. Ma mère est souffrante et j’ai besoin d’aide pour classer ses papiers, ses vêtements et ses archives à descendre du grenier.

Je me réveillai en sueur. J’étais assise sur le bas-côté de la route et ma cheville malade était toute tordue. J’avais dû me faire très mal au point de tomber dans les pommes.

J’appelai à l’aide mais ne reçus aucun écho.

Ah ! si seulement ce petit type tout ratatiné ressemblant à une chauve-souris n’avait pas été un rêve !

A ce moment de l’histoire, je ne me souviens plus de rien sinon que je me retrouvai dans un grenier en train de classer des papiers et qu’une vieille dame me répétait : par date, ma petite, par date… 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Je vous propose de lire les titres des livres que vous avez chez vous. Créer une histoire basée sur un, plusieurs titres ou des mots qui s’y trouvent.

Mes livres choisis

- Je peux me passer de l’aube (Isabelle Alonzo)

- Une gourmandise  (Muriel Barbery)

- L’élégance du hérisson (Muriel Barbery)

- Poète et paysan  (J-Louis Fournier)

- Interdit (Karine Tuil)

- Colline (Jean Giono)

- Ainsi soit-il (Benoite Groult)

Ma vie simple

Il était vingt et une heures. Je regardais la nuit tomber doucement sur mon jardin et les arbres devenir des ombres de plus en plus noires.

Personnellement, autant je peux me  passer de l’aube, autant pour rien au monde je ne raterais un coucher de soleil sur une colline. Hélas, je vis dans une région où les monts et les vallées sont rares alors je me contente de me promener à la tombée de la nuit dans mon jardin.

Avez-vous déjà observé et constaté l’élégance du hérisson quand il se croit seul et que soudain il est dérangé ? Il entre la tête vivement et on ne voit plus qu’une boule de poils piquants. Il ne bouge plus et attend que l’intrus s’éloigne pour sortir timidement son joli petit museau.

Je lui apporte régulièrement une gourmandise dont il raffole, cela m’est facile car il s’agit de croquettes pour chat. J’en prends une  petite poignée dans le sachet du mien et bien entendu la  petite bête ne les mangera que lorsque j’aurai quitté les lieux.

Eh oui ! J’aime la nature, j’aime les champs labourés, la terre grasse et aussi le chant des oiseaux, je suis en quelque sorte  poète et paysan à la fois.

Dans ma vie simple remplie de petites joies je m’autorise tout : ne rien faire si cela  me chante, boire un petit coup  de ma gnole si j’en ai envie et ne pas me coucher de la nuit par exemple. Rien ne m’est interdit. La seule chose qui me gêne est de ne pas connaitre  l’heure de mon  grand départ. Mais j’ai bien vécu, j’ai aimé la vie alors je dirai le jour venu : Ainsi soit-il. !

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