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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Pour le défi 162 on nous propose un début de scénario et à nous d’écrire le film ou l’histoire ou le synopsis mais avec une contrainte...

Scénario :

Une femme en robe rouge descend du bus. Elle est furieuse. Elle bouscule un homme qui traverse la rue en dehors des passages piétons.

Vous devrez utiliser les verbes : caqueter, rêver, applaudir, s’ébaudir, refroidir

Les noms : portail, violon, gazon ; galurin, hérisson, allure, caraco.

Les adjectifs : opportun, guilleret, pâle, maudit, violet.

La dame en rouge

José et Marc se mettent en place prêts à filmer. Ils sont excités comme des puces, la grande Aline a accepté de jouer le rôle principal dans un court métrage et ils ne sentent plus de joie. Les projecteurs sont prêts deux ou trois photographes amateurs et eux deux. Tout avait été négocié avec la « diva » jusqu’au prix de ses chaussures ! Ça devrait baigner comme disait toujours José.

Action !

L’autobus s’arrête devant l’hôtel « les Acacias » et les voyageurs descendent tout guillerets et en caquetant.

Silence, on tourne !

Ce magnifique hôtel est situé au fond d’un grand parc. Le chauffeur de bus pousse le portail et demande à tous de ne pas rêver et de presser l’allure tout en évitant de marcher sur le gazon. Des allées gravillonnées sont faites pour cela , ajoute-t-il.

L’actrice principale descend du car la dernière, furieuse de ne pas avoir eu la première place. Vêtue d’une longue robe rouge vif, elle est divinement belle. Elle s’arrête une seconde sur le marchepied, jette un œil circulaire, semblant chercher quelqu’un et tout à coup se met à marcher à vive allure en dehors des clous. Elle heurte violemment un jeune homme qui, le casque sur les oreilles ne l’avait pas entendu arriver; il perd l’équilibre et se retient comme il peut au bas de la robe de la dame qui se déchire et lui reste dans les mains. Elle se retourne hors d’elle et frappe la tête du garçon, maintenant à terre.

— Maudit imbécile, vous ne pouviez pas faire attention, vous ne voyez pas que nous tournons un film ! 50 personnes qui descendent d’un bus et se dirigent tous vers un manoir ça se sait non ?

— Excusez-moi, murmure le jeune homme tout pâle, j’aurais dû attendre le moment opportun pour déchirer votre robe.

Humour ? On ne sait mais les figurants applaudissent pensant sans doute que c’est dans le scénario

Coupez !!! Ce n’est pas prévu !!!

Très digne, Aline ramasse le morceau de sa robe, se trouve vraiment dans une sale situation mais ne veut surtout rien laisser paraitre. Toute cette mascarade n’était pas dans le scénario, ils vont entendre parler d’elle !

Elle sort de son sac de voyage un caraco violet qu’elle enfile sur ses épaules et sur sa tête pose un affreux galurin de la même couleur. La voilà donc à moitié nue devant le grand parc de l’hôtel. Tous les regards sont braqués sur elle. Elle se sent ridicule et elle ne rêve que d’une chose, refroidir le premier qui osera se moquer ou qu’elle entendra applaudir !

Pour tout arranger au milieu de l’allée, un hérisson s’est arrêté et semble tétanisé par le piétinement de tous ces gens, il se trouve dans le cadre de la photo et le photographe hurle de colère.

— Attention de ne pas lui faire mal, c’est une race protégée, crie le chauffeur de bus !

Un homme que personne n’avait remarqué mais qui avait provoqué la panique d’Aline en la faisant quitter le bus en courant, arrive près d’elle :

C’est vous que j’attendais ma jolie, je vous arrête pour prostitution et invitation à la débauche. Vous les entrainez à vive allure dans cet hôtel mais ils se sont plaints d’avoir été obligés par vos provocations. Le jeune homme que vous avez bousculé était là pour vous surveiller. Je vous emmène illico au violon faire un séjour, vous pourrez vous ébaudir devant les dessins obscènes de vos prédécesseurs dans la cellule !

Mais arrêtez ! Pitié ! Arrêtez ! Cette histoire est nulle, arrêtez de tourner, changez les acteurs et le figurant flic, enfin faites quelque chose, mais pitié arrêtez ! Je suis maudit !!!

— Mais enfin c’était votre idée !

— Et bien maintenant c’est la vôtre !

On recommence tout depuis le début quand la dame en rouge descend du bus !!

— Eh Merde ! Murmurent les figurants.

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Publié le par marie chevalier

A TOUTES LES FEMMES

Femmes du monde entier

Femmes emprisonnées

Femmes excisées

Femmes violentées

Femmes lapidées

Femmes tabassées

Femmes fières et non soumises

Cette journée est à nous

Aucun homme ne pourra

Même avec ses lois

Et sa violence

Aucun homme ne pourra

Jamais nous dresser !

Femmes mères et filles

Femmes célibataires

Femmes…

Que cette journée

Soit celle de la révolte

Que cette journée

Soit la NOTRE !

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi n°161 : Quiproquo sur la date

Ils viendront c’est sûr

Assises depuis ce matin sur les bancs fraichement repeints de la maison de retraite, elles bavardent rient et se racontent des histoires.

— Tu te souviens ?

— Quoi donc ?

— Quand Julien t’a épousée, tu pleurais !

— Oui je me souviens et toi tu n’avais qu’une hâte, jeter tous ces vêtements de cérémonie et danser !

— Oui je me souviens dis-moi quelle heure est-il ?

— Dix heures pourquoi ?

— Tu ne trouves pas qu’ils sont en retard ?

— Mais qui donc ?

— Mais tes enfants pardi, ils devaient venir, rappelle –toi, c’est ton anniversaire.

— II fait plus frais tu ne trouves pas ?

— Je te fais remarquer que tes enfants…

— Quoi mes enfants ?

— Ils devraient être arrivés, ils avaient dit…

— Oui je sais ils avaient dit le 7 janvier, vers dix heures et alors, ils peuvent avoir été retardés !

— Sans doute ma chérie mais il se fait tard… je vais rentrer le soleil ne dure pas en hiver.

— Dis aux infirmières qu’elle me garde ma place, j’ai un petit creux, il est quelle heure ?

— 13 heures ma chérie et nous sommes dehors à nous geler.

— Mais que se passe-t-il ? Ils devaient bien venir pour 10 heures, Ils ont dû être retardés non ? Dis ? Toi ? Que crois-tu ?

— Ce que je crois ma douce c’est que nous sommes le 7 janvier

— Et alors ?

— Alors j’ai vérifié tout à l’heure. Leur lettre dit qu’ils viendront te voir le 17.

— Mais pourquoi ne m’as-tu rien dit ?

— Tu avais l’air si heureuse de les attendre. Cela te fera deux fois du bonheur. Viens il se fait tard et ne va pas attraper la misère Le temps est frais en hiver, ils reviendront le 17 ne t’inquiète pas… Nous nous sommes trompées de date, ce n’est pas grave…

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