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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

mes romans

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots, #mes romans

Thème "Impossible pas végétal"

D'après cette photo imposée :

 

Renaitre

 

Il n’avait pas plus depuis maintenant deux années.

Quelques gouttes de temps en temps mais rien qui puisse aider la nature à survivre. Alors nous avions perdu une partie de notre famille. Les gens qui étaient fragiles tombaient comme des mouches et les autres, amaigris, malades, et surtout sans force regardaient le ciel toute la journée, espérant voir au moins un nuage qui les rassurerait.
Rien. Nous avions tous terminé les restes de victuailles des magasins, et comme plus rien ne poussait nous en étions réduits à manger des conserves souvent périmées, mais nous n’avions que cela.

Les puits étaient vidés, enfin ceux qui restaient car beaucoup jugés inutiles avaient été comblés. Ah ! C’est dans ces moments -là que l’on se rend compte à quel point l’homme se croit au-dessus de tout et peut tout gérer !

Après avoir creuser encore et encore les nappes phréatiques, elles aussi étaient asséchées. En réalité, il ne nous restait plus que quelques bouteilles de vinaigre et un peu d’eau dans des bidons que nous allions chercher la nuit à la mer. Certes, elle était salée mais nous aurions bu notre pisse s’il n’y avait pas eu ce recours tellement le manque d’eau était invivable.  La chance pour nous d’habiter à trente kilomètres de la mer. Nous y allions à vélo. La nuit il y avait un peu de fraicheur, enfin la température jusqu’à maintenant n’avait pas atteint les quarante degrés, ce qui était courant dans la journée.

Il n’y avait plus de routes vraiment praticables car la chaleur avait tout craquelé. Un véritable désert comme si une bombe nucléaire était tombée dans la région et avait tout rasé, et brulé.

Cette nuit -là la pleine lune éclairait comme en plein jour.

C’était idéal pour nous qui avec nos bidons attachés avec des ficelles au guidon de nos vélos, devions aller cher de l’eau à la mer. Nous étions une dizaine et on en ramenait pour ceux qui ne pouvaient plus bouger. Nous avions entre quinze et vingt ans et la jeunesse nous préservait un peu de la fatigue.

Soudain, Jonathan nous siffla et hurla : arrêtez-vous et venez voir !

Et là : au milieu de la route défoncée sur un petit monticule d’asphalte éclaté : un pissenlit !!!

Médusés mais tellement heureux ! la nature reprenait ses droits, aujourd’hui c’était un pissenlit et demain peut-être un champ ? 

En attendant nous regardions ce végétal comme si nous avions trouvé un lingot d’or. Qu’allions-nous en faire. Les propositions fusaient :

On se le mange et on ne dit rien

On l’arrache et on le replantera chez nous 

Non non on le laisse il va peut-être faire des petits ?

Bref personne ne sût que faire. Alors nous sommes remontés sur nos vélos, les yeux pleins d’espoir malgré tout. Il n’était pas venu là tout seul peut-être y a-t-il une source souterraine ?

Nous ne disions plus rien, écrasés par cette découverte : La nature quel joyau ! si la pluie revient, promis on la protégera, on s’occupera d’elle, on la bichonnera, c’est sûr ! …

Franchement ? … vous y croyez, vous à ces bonnes résolutions ?

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes romans

C’était un sale type

roman

 

 

 

 

 

 

Bonjour,

 

Je vous présente mon onzième roman.

Je raconte une famille où les hommes n’ont pas la part belle. Mais ce n’est qu’un roman. Il ne faut y voir aucune connotation personnelle et ne pas essayer de reconnaitre ces femmes. A travers leur histoire, cela pourrait être ta mère, ta sœur, ta tante, ta fille….

 

4ème de couverture

Marie Chevalier nous livre ici son onzième roman.

Toujours dans la réalité, elle dresse un tableau de femmes.

Chantal, la plus âgée, sa fille Valérie, Caroline la petite-fille et puis Elsa, l’amie et puis … Julien… le fils de Caroline.  Il y a de la place pour les hommes dans leur vie bien sûr, mais elles jouent de malchance quand elles rencontrent des lâches, et des pervers.

Leurs batailles, leurs souffrances, leur détermination… tout est raconté dans ce petit roman sans prétention comme sait le faire l’auteure.

 

Extraits :

… Toutes les maisons de la rue étaient semblables, en briques, près de l’usine artisanale de cordages pour les bateaux.  Pas un arbre ne venait égayer cette rue mais elle n’était jamais calme, que de rires d’enfants, de cris, de jeux, de foot depuis toujours ! Les femmes sortant de l’usine à seize heures, faisaient un bout de chemin ensemble et parlaient surtout de la vie chère et de ce qu’elles allaient faire à diner à leur famille. ..

 

…Il ne vint jamais. Elle saura plus tard qu’il s’était « dégonflé » c’est le terme qu’il avait employé, se sentant trop jeune et ayant peur de s’embarquer dans une aventure sans lendemain. Elle ne lui dit pas qu’elle était enceinte….

 

…La première fois que Philippe leva la main sur elle ce fut à un de ses retours de chasse, un dimanche vers dix-huit heures. Elle lui avait acheté un petit cadeau, une bricole, un agenda électronique pour son anniversaire. Il l’avait pris, regardé, essayant de comprendre comment cela fonctionnait quand Valérie eut la malencontreuse idée de lui faire remarquer qu’il ne fallait pas être doué pour savoir se servir d’un agenda….

 

…Elle s’était attablée dans la cuisine. Depuis qu’elle était seule, elle n’arrivait pas à prendre un repas correctement. Elle faisait réchauffer des aliments tout préparés qu’elle trouvait dans les grandes surfaces et les mangeait dans leur emballage.  ..

 

…Toutes les deux avaient la haine.

Ces deux femmes qui avaient aimé Caroline, s’alliaient pour la détruire et bien sûr, détruire également celui qui était à la base de tout. C’est lui qui l’avait prostituée, c’est lui qui avait fugué avec elle, c’est lui encore qui n’avait donné aucune nouvelle alors qu’il en avait, alors oui c’est lui qui allait payer en premier….

…Le gamin ne prononça pas un mot. Il avait pris la main de sa mère dans la sienne et lui avait murmuré : Maman je ne te laisserai pas partir seule.

Elsa et Valérie n’avaient pas compris. Elles avaient toutes les deux pensé que le petit Julien viendrait souvent voir sa mère, ce qui leur faisait plaisir de voir qu’il assumait….

 

On peut se le procurer auprès de moi naturellement : marie-ded@outlook.com

Ou sur le site de Lulu.com

Et sur Amazon dans quelques semaines

Pris 14 euros

 

 

 

 

il est maintenant également édité par Edilivre:

 C'était un sale type - Marie Chevalier - Edilivre

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes romans
ce roman a reçu le premier prix du roman édité au concours APPEL Biscarosse 2019

ce roman a reçu le premier prix du roman édité au concours APPEL Biscarosse 2019

 

 

 

Ce roman est mon dixième.

l'histoire: 

 

 

Ma mère n’aimait pas Noël, est-ce un roman un peu thriller, un peu polar ou un peu fiction ?

Séverine se voit confiée à une vieille tante à la campagne à cause de  la guerre.  Séverine va vivre dans un village de Picardie  et s’habituer à la vie rude. Un événement douloureux va la détruire lorsque sa mère oublie un cadeau promis pour Noël.  La  petite s’évanouit et tombe sur la tête se blessant gravement. Elle est transportée à l’hôpital d’Amiens par  le docteur Dupas, vieux  médecin retraité qui exerce pour rendre service. Toute sa vie sera bousculée par ce docteur. Mais  pourquoi ?  que lui a-t-il fait ? Qu’a-t-elle vu pour  avoir complètement changé d’attitude et être devenue si difficile à vivre depuis ce séjour à l’hôpital ?

De suspense en suspense on se pose toutes les questions et jusqu’à la fin on se demande qui est Séverine et de quoi est-elle capable ?

Extraits :

1) Ma mère est une rescapée de l’enfer. Je ne dis pas cela au hasard mais ce qu’elle a vécu, je ne le souhaite à personne. Cela dit, à part des absences de mémoire très longues, elle vit normalement. Elle a quand même réussi à se trouver un bon mari, avoir un enfant (moi) et malheureusement je pense que quand on a la poisse ça nous englue et nous tient tout notre vie. Peu de temps après son mariage, mon père tomba d’un échafaudage et se cassa une jambe. I

2) Une vieille tante, Juliette, était partie s’installer à la campagne, dans la Somme, à C…, un petit village de même pas deux cent cinquante habitants, dans une maison de famille dès le début de l’année 1940. Elle avait souvent dit à Flore que si elle était dans l’embarras avec sa petite, elle la prendrait volontiers le temps que tout redevienne normal. C’est ainsi que Séverine trouva une famille adoptive et qu’elle vécut des années de bonheur

3) Trois ans plus tard, Juliette qui n’avait quand même pas beaucoup d’argent et qui comptait le moindre sou parla de l’envie de l’encyclopédie à Flore et son compagnon quand ils vinrent le vingt novembre passer la journée malgré le rejet de Séverine. Pour une fois, en rouspétant malgré tout, il fut décidé que Flore se renseignerait à Paris et lui ferait envoyer le cadeau par la poste pour Noël. Les derniers jours avant le vingt- cinq décembre passèrent très vite.

4) Sa décision était prise. Puisque la petite ne se remettait pas de toute cette histoire, elle allait faire accélérer le processus en créant un choc. Elle fonça dans sa chambre ouvrit le tiroir secret de sa table de nuit et relut une fois de plus la phrase qui avait tout déclenché :

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes romans

mon roman "Une folie ordinaire"  a reçu le  premier  prix du roman au concours  2017 de Biscarosse  

J'en suis très contente  et  je  partage  !

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes romans

 

 

 

 

 

 

Bonjour,

Je viens  vous  informer que  mes  neufs romans  qui étaient sous la forme  « broché » sont  maintenant en vente  en format  « poche ».

Ils sont visibles sur mes blogs :

http://mariechevalier.over-blog.fr

http://marieetsesecrits.eklablog.com/

Ils sont en vente sur  Lulu. Com

http://www.lulu.com/spotlight/marieded (il vous suffit de mettre le nom du roman ou recueil dans “rechercher” )

Et bientôt sur Amazon.  Je vous  mets  ma page (plus facile  pour  trouver) :

https://www.amazon.fr/-/e/B009T4SLHW

Bien sûr vous pouvez aussi les commander directement, je me ferai un plaisir de vous les envoyer dédicacés su vous le souhaitez.

Je vous en remercie.

Marie Chevalier

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes romans

J’ai mis mes neuf romans en e-book et en auto-édition chez Lulu.com

https://www.lulu.com/shop/search.ep?keyWords=marie+chevalier&type=

Bien sûr ils restent disponibles en papier 

Les Jeannette,  (4 euros)

 

JEANNETTE disparaît, laissant VINCENT, désemparé, face à son malheur trop soudain.
Il est seul, confronté à de nouveaux problèmes domestiques et administratifs qu'il n'a jamais maîtrisés : il est mal.
Et voilà, qu'en plus, il trouve par hasard une lettre adressée à  JEANNETTE , non ouverte !
Curieux, il découvre une lettre d'amour ou plutôt  une lettre de rupture, signée d'un grand P majuscule ???…
A partir de ce moment, il n'a de cesse de savoir s'il a été trompé ou non par sa femme.
Cela devient une véritable obsession.
Au cours de ses recherches, il rencontre PAULINE et sa vie va osciller entre le rêve, la réalité, voire le cauchemar…

 

 Une folie ordinaire (4 euros)

 

Nicolas est un garçon calme et affectueux. Il est élevé par sa mère, Hélène, qui s'est retrouvée veuve peu de temps après son mariage et avant la naissance de son fils.
Justine, la soeur de son père n'a de cesse, d'essayer de convaincre Hélène de se détacher de Nicolas qui devient de plus en plus différent et apporte bien des tourments à sa mère.
Une suite d'évènements malheureux et inexpliqués se succèdent dans la famille d'Hélène et de doutes en certitudes, on se demande lequel d'Hélène, de Justine ou de Nicolas sera rattrapé le premier par la folie.

 

 

Les marques de la vie (3 euros)

 

Lucie est une femme à qui la vie n’a pas fait de cadeau. A soixante ans passés, c’est l’heure du bilan, de la douloureuse rétrospective. Douloureuse, certes, mais néanmoins nécessaire, ne serait-ce que pour comprendre pourquoi cette gamine “ne souriait jamais quand elle avait cinq ans”. Car à cinq ans, la seule préoccupation de cette enfant abandonnée à sa tante, se résumait en une question, terriblement récurrente : “Tata, qu’est-ce qu’elle fait Maman à cette heure-ci ?”. Mais Lucie ne peut, ne veut écrire sa propre vie. Alors, c’est Marie Chevalier, son amie, qui s’attèle à cette lourde tâche qui est de témoigner de la dure construction d’une femme forte, afin de donner un exemple, une preuve qu’il n’y a pas de fatalité.

 

Pas de chance (3 euros)

 

Ceci  est  la dernière version de mon roman « des vies saccagées ». en effet, j’ai réécris,  du moins  complété ce  qui paraissait à plusieurs  lecteurs  un peu trop sec et un peu trop reportage. J’ai donc fait en sorte d’étoffer les  personnages, de mieux les  décrire, mais  l’histoire reste celle-ci-dessous 

J’ai voulu raconter la vie de plusieurs femmes depuis les années 1900 à nos jours : leurs souffrances, leurs joies, leur dure vie, la guerre, la misère... Elles auraient pu être  mes grands-mères ou mes tantes ou ma mère.

 

 

Qu’en penses-tu ? (3 euros)

Eva et Sonia sont jumelles. Leur mère est morte  en les  mettant au monde et elles ont été  élevées par leur grand-mère  Maryvonne.  Elles ne connaissent pas leur père qui est  parti loin d’elles au décès de sa femme... .Entourées de la tendresse de leur  Mamie, elles ont peu souffert de cet abandon et sont devenues de  jolies  jeunes filles gaies et aimant  rire et s’amuser. C’est  malheureusement à cette époque que le destin bascule et  les sépare. Des hommes entrent en « scène » et elles vont terriblement souffrir sous le regard de Maryvonne qui, malgré son amour  ne peut  pas  beaucoup les  aider.

 

 

 

Les dérives de l’ambition (3 euros)

 

Cette fois nous entrons  dans un univers où l’argent règne en maitre au détriment sans doute des sentiments.
Un mariage discordant, des événements imprévus, des non-dits, des secrets bien gardés,  Des personnages qui évoluent, se croisent, se font mal parfois  …

C’est tout cela que  Marie Chevalier nous raconte…

 

 

 

 

 

Marguerite ou le pot perdu (3 euros)

Une famille ordinaire, une jolie maison spacieuse dans un petit bourg du Loiret et l’histoire commence.

Nicolas, 30 ans, qui n’arrive pas vraiment à s’assumer et vit encore avec ses parents.  Thierry, patron d’une  petite société, un peu volage, souvent en déplacements  pour affaires et  plus … Cathy, la mère au foyer, gentille mais qui un jour en a assez de cette vie monotone. Jean, l’oncle de Thierry, quincailler, qui fut autrefois amoureux de Cathy. Et bien sûr, Marguerite, la mère de Thierry qui vit avec le couple et dont Cathy prend soin. Et puis un jour tout cet édifice s’effondre. Personne n’en sortira indemne.

 

Bastide (3 euros)

 

Bastide, un jeune homme considéré comme  un peu attardé dans un village d’Auvergne se trouve confronté  à une dure épreuve quand il rencontre  Marie-Laure dont le mari est décédé dans un accident de voiture.  Elle-même se remettra-t-elle de cette  perte ?  

En fait, qui est le plus mal dans cette  histoire romanesque ?  Marie-Laure ? Bastide ?  Ou les autres…

 

 

 

 

La puce (3 euros)

 

Bruno et Ariane sont mariés depuis douze ans, ont une  petite fille adorable Diane. Ils vivent tranquillement dans un pavillon de banlieue  agréable.

Un soir, ils se disputent comme cela peut arriver dans un couple et ils vont se coucher  fâchés.

Le lendemain Bruno n’est plus là et Ariane trouve un petit mot sur la table de cuisine : amuse-toi bien moi c’est ce que je vais faire.

Toute sa vie va être modifiée à cause de cette  phrase. Contrariée et anxieuse, Ariane prend sa voiture et a un accident.  Alors commence l’engrenage infernal. C’est à ce moment  qu’elle perd complètement ses moyens et est obligée d’aller se faire soigner, mais  pas  n’importe où : au centre Dural…

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes romans
une folie ordinaire

Une folie ordinaire

J'ai commencé ton roman. Quelle peinture de la campagne profonde ! non pas la prodigalité et l'amour de la terre mais la jalousie, la malveillance, la rancune, les tares héréditaires dues à l'alcoolisme ou la consanguinité, le huis clos des familles rustres et rudes sans marque d'amour ni de tendresse. Ces paysans qui prennent les bras des femmes pour le travail qui les esclavagisent, qui les rendent comme des bêtes de somme, abruties, désespérées, morbides.

Où et quand se situe ce roman ? dans les années soixante dans le massif central ? En bretagne dans les années soixante- dix ou cinquante ? c'est terrifiant de rusticité des sentiments des mœurs, des sentiments. J'avoue que j'ai du mal à avancer dans ce climat délétère dont la noirceur me pince le coeur et me renvoie à des émotions négatives. J’ai envie de crier au secours au fur et à mesure de ma lecture. Vais-je pouvoir finir dans un peu de sérénité ? j'en doute, aucun personnage n'est lumineux pour donner un peu d’espoir.

Roman noir et obsédant.

Le mot fin est une délivrance. Je crois que tu as très bien dépeint la désespérance des campagnes au temps de l'exode rural des années 50.

Michèle  Rosenzweigh le 28/09/2020

 

 

BONJOUR A TOUS

En 2004, j’écrivais « une folie ordinaire » un roman un peu provincial mais que j’ai pris plaisir à écrire. La maison d’édition Ixcéa me l’avait édité et j’en avais pris un stock.

Le problème est que la maison d’édition a mis la clé sous le paillasson.

J’ai donc décidé de l’autoéditer chez Lulu.com comme les autres.

Au moins j’ai les fichiers et j’en suis maître.

L’histoire pour ceux qui ne l’ont pas lu et qui peut-être n’en ont pas entendu parler, je vous la remets ci-dessous :

Résumé:

Nicolas est un garçon calme et affectueux. Il est élevé par sa mère, Hélène, qui s'est retrouvée veuve peu de temps après son mariage et avant la naissance de son fils. Justine, la soeur de son père n'a de cesse, d'essayer de convaincre Hélène de se détacher de Nicolas qui devient de plus en plus différent et apporte bien des tourments à sa mère. Des événements malheureux et inexpliqués se succèdent dans la famille d'Hélène et de doutes en certitudes, on se demande lequel d'Hélène, de Justine ou de Nicolas sera rattrapé le premier par la folie.

J’avais eu la chance que la quatrième de couverture ait été écrite par Joseph Ouaknine ce qui apportait, sans conteste, une note d plus à ce roman. Je vous en donne le contenu :

En lisant ce livre, j’ai eu l’impression de replonger dans l’ambiance provinciale de mon enfance.

Cette atmosphère trouble et ingrate pour la plupart des gens de l’époque, mais en même temps si chaude, si captivante et attachante.

En marge de l’histoire, le récit présente et matérialise parfaitement, de manière brillante, la vie des paysans et rend presque palpable l’idéologie qui entoure les petits villages ou des hameaux,

même si ce n’est pas tellement le sujet abordé.

Malgré la dureté des évènements relatés, le livre est vivant, frétillant.

Il faut dire que le style d’écriture de Marie Chevalier, simple et alerte, se prête particulièrement à une interaction des contrastes.

Une foule d’émotions se dégage dans un tourbillon passionnant: l’obstination, le bonheur, la nervosité à fleur de peau, la douleur, les sentiments cachés, le vice, l’amour,

les tracas du quotidien, partagés ou individuels;

les thèmes abordés fusionnent également dans ce mælström passionnel: la folie, les voleurs, les troubles psychiques,

tous moeurs confondus,

approchant l’inceste, allant jusqu’à l’effleurer même, sans jamais le toucher,

chatouillant l’obscénité sans jamais sombrer dans la vulgarité.

Cette existence très France profonde, c’est du Zola et du Pagnol réunis! Quant à l’histoire, où la situer? Satire? Roman, rose ou noir? Policier?

Un peu de tout cela sans doute... Un bon moment de lecture en tout cas!

Joseph Ouaknine

Donc il est maintenant en vente à Lulu.com

https://www.lulu.com.

Et visible sur ma page d’auteure :

http://www.lulu.com/spotlight/marieded

ISBN 9781326547912

Copyright Licence de droit d'auteur standard

Publié 28 janvier 2016

Pages : 196

Reliure : Couverture souple en dos carré collé

Prix : 17 euros HT

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Publié le par Marie Chevalier
Publié dans : #mes romans
PALMARES DU CONCOURS LITTERAIRE APPEL 2015

PALMARES DU CONCOURS LITTERAIRE APPEL 2015

Premier prix du roman édité

BASTIDE (mon avant-dernier roman )
ça fait plaisir je partage !

j'ai reçu le diplôme consacrant ce prix le voilà:

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes romans
Marguerite ou le pot perdu

Je suis heureuse de vous annoncer la sortie en autoédition de mon huitième roman :

Vous pouvez le trouver sur ma page focus de Lulu.com

http://www.lulu.com/spotlight/marieded

ou me le demander directement par mail: dedmarie@orange.fr

Merci à vous

Marguerite ou le pot perdu

ISBN : 9781326319274

Copyright : Licence de droit d'auteur standard

Éditeur : Marie Chevalier

Publié 21 juin 2015

Prix : 12 euros

4 ème de couverture

Une famille ordinaire, une jolie maison spacieuse dans un petit bourg du Loiret et l’histoire commence.

Nicolas, 30 ans, qui n’arrive pas vraiment à s’assumer et vit encore avec ses parents.

Thierry, patron d’une petite société, un peu volage, souvent en déplacements pour affaires et plus …

Cathy, la mère au foyer, gentille mais qui un jour en a assez de cette vie monotone.

Jean, l’oncle de Thierry, quincailler, qui fut autrefois amoureux de Cathy.

Et bien sûr, Marguerite, la mère de Thierry qui vit avec le couple et dont Cathy prend soin.

Et puis un jour tout cet édifice s’effondre. Personne n’en sortira indemne.

Extrait 1

… Sa belle-mère était par terre, la chemise de nuit bien tirée sur ses mollets et les bras le long du corps. Ses cheveux étaient coiffés et la chambre sentait bon le doux parfum de lavande qu’elle aimait vaporiser après chaque toilette.

— Mamie ?

En l’appelant, Cathy vint s’agenouiller près d’elle et tâta son cou comme elle avait vu faire dans les films à la télévision. Aucun mouvement…et surtout malgré ses efforts pour la relever, Mamie ne bougeait plus du tout et retombait inerte sur le sol….

Extrait 2

… — Mais mon argent est en lieu sûr monsieur l’agent il est dans mes bottes. Les deux policiers sourirent et recommandèrent à la vieille dame d’être prudente et de ne pas enlever ses bottes. En partant ils souriaient encore….

Extrait 3

… Jean s’était approché de lui et calmement avec un sourire forcé lui ordonna de se dévêtir. André protesta mais Jean lui envoya son pied dans le bas- ventre…

Extrait 4 :

… Pendant qu’il lui parlait, il tenait le fusil braqué vers son visage. André pâlissait de peur. Un coup est si vite parti, la preuve pour Johan. S’il ne l’avait pas traité de tous les noms mais surtout de lâche, il n’aurait pas tiré. Les gens n’ont pas conscience des mots qu’ils emploient.

Il prit une toute petite voix et commença son récit. A plusieurs reprises il voulut se lever mais Jean l’en empêchait avec force.

Quand il eut terminé, Jean le mit en joue et tira….

Commentaires de "Marguerite ou le pot perdu"

Marlène Manuel 03/07/2015


Voilà, je viens de terminer "Marguerite ou le pot perdu" de notre amie Marie. Voici
donc mes premières impressions !

C'est Dallas chez les Garoudau !

Il y a, dans ce roman, tout un concentré de la méchanceté humaine : secrets, doutes, trahisons, meurtres… Tout commence par la disparition d'un pot de mort aux rats. Qui pourrait imaginer que, de cet incident, découlerait une telle série de catastrophes ? Entre Jean et Thierry, l'oncle et le neveu amoureux de la même femme, c'est une inimitié sans concessions. Nicolas, le fils de Thierry, se sent plus proche de son oncle que de son père, à tel point qu'on se demande qu'elle est sa vraie filiation.

Et puis, au milieu de ces trois hommes, il y a Cathy, la femme de Thierry, et Marguerite, sa mère. Celle par qui éclatera cette cellule familiale dont les bases sont trop fragiles.

Comme d'habitude sous la plume de Marie, " Marguerite ou le pot perdu " fourmille d'intrigues et de rebondissements en cascades qui s'enchaînent à un rythme très soutenu.

Si certaines de ses histoires laissent parfois entrevoir une lueur d'espoir sur la possibilité de rédemption de la nature humaine, ce n'est pas vraiment le cas de celle-ci, qui reste assez noire jusqu'à son point final. Le seul personnage qui fait exception à la règle est celui de Jean, dont l'abnégation et la bienveillance sont souvent mises à rude épreuve.

Et puis, bien sûr, celui de Marguerite, qui n'est pas le personnage central, mais se promène en filigrane tout au long du roman, dont la fin est à la fois prévisible et tragique.

commentaires de Marie Bascou le 06/07/2015

J'avoue avoir été légèrement déçue car dans ce roman-ci, tes personnages sont bien plus sympa que dans les autres et cela m'a quelque peu perturbée : je me demandais quand ils allaient devenir vraiment salauds (exception faite du patron du bar !) Mais, le problème vient peut-être de moi, tout simplement ???

Et, contrairement aux autres textes que j'ai lus de toi, j'ai deviné la fin alors que d'habitude, je lis tes derniers mots en me disant : "Ben ça alors, j'ai rien vu venir !"

Cela étant, c'est une histoire bien ficelée, pleine de rebondissements ... juste (à mon goût ! ) un poil trop gentillette ; mais tu as également bien le droit d'imaginer des personnages moins "border-line" pour changer !

En résumé, je vous conseille de le lire car, une fois encore 'Tite Marie nous bluffe par son talent !



Corynn thymeur 08/07/2015


Tout d'abord, je me suis régalée ! Ce livre se lit d'une traite tant on a envie de savoir !


Jusqu'à la page 150, j'ai pensé que le caractère de Marie s'était bonifié, tout comme Marie Bascou, mais passé la page 150, donc sur les quarante dernières pages, alors là, j'ai retrouvé notre Marie, sans scrupule ni pitié pour ses personnages, du 100% Marie ! C'est jouissif à lire (rire ! suis-je sadique ?) et à terme, je suis donc d'accord avec Marlène Manuel.


Omnibulée par le pot de mort aux rats perdu, j
e n'ai pas vu venir la fin, contrairement à vous !


Merci, Marie, pour ce très bon moment passé en ta compagnie ! Ce n'est que du Bonheur !

Michu 08/07/2015

AH ! je me doutais bien que la perte de la "Mort aux rats" était essentielle au dénouement de cette histoire.
BRAVO , cette lecture m
'a plu.

Sapho 10/07/2015

Très agréable à lire ton dernier roman MARIE, d'abord parce que tu exprimes les choses telles qu'elles sont, nettes et sans détours; ensuite car au fur et à mesure de la progression nous nous confrontons à des personnages typés mais qui agissent parfois de façon décalée.

Cela déroute ! A chaque page, on se demande : pourquoi? Pourquoi Cathy la douce ne se rebiffe-t-elle pas? Pourquoi Marguerite reste-t-elle avec ses non-dits? La tension entre les personnages monte crescendo et par là, le côté polar de ton récit nous tient en haleine.
Ton écriture est fluide, sans mots inutiles. Ton texte forme une série de tableaux juxtaposés . La fin est surprenante et tout-à-fait inattendue
Merci Marie pour ce livre " noir " qui m'a fait passer un très bon moment et où ton humour en " sourdine " que l'on trouve dans tous tes récits est devenu ta marque d
e fabrique !

Arun 10/07/2015

Sapho a écrit : Ton écriture est fluide, sans mots inutiles. Ton texte forme une série de tableaux juxtaposés.

Concernant ton écriture, voilà tout à fait ce que j'ai pensé.
Sinon, je ne me suis pas posée la question de "pourquoi Marguerite ne se rebiffe-t-elle pas? " mais plutôt je me suis dit que cette Marguerite est plutôt lucide, qu'elle a fait ses choix de fin de vie et qu'elle a gagné. Cela m'a plu, beaucoup plus, j'ai apprécié ce caractère de femme ! Pour ce regard généreux sur la vie, je te remercie une fois encore. Enfin, ce sont ces instants forts, ceux concernant Marguerite qui m'ont le plus marqués ...

La mort aux rats c'est un peu fort mais bon ...

Sinon, la fuite et l'agression de Cathy pouvait être prévisible, enfin j'ai vu en cela la marque de ce que tu ai
mes lire ...

Et te dis encore bravo et merci

Michel 15/07/2015

Marie

je viens de finir ton livre

QUELLE FAMILLE !

j'adore on imagine bien les scènes

on voit bien les personnages

on y est

on n'arrête pas de le lire

la fin est géniale triste mais géniale j
e m'attends pas à ça

super livre

j'en redemande !


t'es vraiment the best

ton fan numèro 1


Michel

Jocelyne Fonlupt 19/07/2015

Moi aussi j'ai été séduite par le personnage de Marguerite, une femme qui a fait des choix et qui s'y tient. J'ai beaucoup aimé les rebondissements de l'intrigue et la cruauté des situations, bien proches du réel finalement. Bref, je l'ai lu avec plaisir, mais pas dans le train du retour de Corrèze, j'étais trop énervée...

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes romans

 

                                                        les dérives de l’ambition

 

 Cette fois nous entrons dans un univers où l’argent règne en maitre au détriment sans doute des sentiments.
Un mariage discordant, des évènements imprévus, des non-dits, des secrets bien gardés,

des personnages qui évoluent, se croisent, se font mal parfois …

C’est tout cela que Marie Chevalier nous raconte…dans:

Iparchemin bleu min

 

 

 ISBN: 9781291167627

 

Copyright : Licence de droit d'auteur standard

 

Publié : 2 Novembre 2012

 

169 Pages

 

Prix : 15 euros

 

On le trouve là : http://www.lulu.com/spotlight/marieded

 

Ou ... en me le demandant par courriel et on le reçoit dédicacé si l’on veut !

 

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