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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #recueil de poésie

 couverture-pour-site.jpg

 

Un nouveau recueil de poésie libre, dans lequel on retrouve toujours  les  mêmes thèmes chers à mon cœur : humour, tendresse, amour, chagrin, la vie, la  mort…

Il est en vente chez Lulu.com à 12 euros :

http://www.lulu.com/spotlight/marieded

Vous pouvez me le commander directement  bien sûr, et je me ferai un plaisir de vous l’adresse dédicacé de surcroit !

 Merci à vous 

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Publié le par marie chevalier

Le sujet :

 Comme le tour du monde a été fait en 80 jours, je vous propose de faire le tour de vous-même en 80 mots.

(Attention, pas un de plus, pas un de moins)

Je suis une femme ordinaire, ni belle ni moche, plus très jeune.

 

Tout le monde s’accorde à dire que je suis agressive, directive et c’est vrai. Pourquoi annoncerais-je que je suis d’accord, alors que cela est faux ?

Je pourrais dire que je suis mignonne et bien faite ? Je l’ai sûrement été mais je n’aime pas me vanter, je veux que les autres le reconnaissent et mieux me le disent.

Certains pensent que je suis prétentieuse. Pourquoi pas ?

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Publié le par marie chevalier

 

DEFI 83 : CROQUEURS DE MOTS

Dans un grand moment de "ras-la-casquette", vous voilà parti(e) seul(e) en vacances, en Corse. Au volant de votre petite voiture, après vous être attardé(e) un peu sur le port de Bonifacio, Vous regagnez votre hôtel à Ajaccio, zigzaguant dans la montagne. Le ciel s'assombrit, la nuit tombe, Mais il y a aussi l'orage qui gronde, et soudain!............. panne de voiture! Seul(e) au milieu de nulle part, sous la pluie désormais. Vous vous demandez ce qui vous a pris de partir ainsi tout(e) seul(e) et....

 

Une grande peur

 

Je pris ma veste et mes clefs de voiture et sans me retourner claquai la porte.

Je ne voulais plus entendre le monde ni les voisins qui m’indisposent. Je ne voulais plus parler encore et encore de rien et de tout  avec  mes collègues, je ne voulais plus vivre avec Julien, j’en avais marre, marre…

Quelle belle idée de  partir enfin seule vers un horizon que je connaissais bien :

La Corse du Sud.

Je décidais de visiter le port de Bonifacio où mes  parents venaient tous les ans.

Puis, ayant pris une chambre à Ajaccio, l’heure passant,  je décidais de remonter. Je m’engageais sur  la nationale 196 quand un coup de tonnerre très fort me fit sursauter et prendre  peur. J’allais donc  m’arrêter dans un coin et attendre qu’il passe.  Cela  me  paraissait le plus raisonnable. Je pris donc  la départementale 69 et  à la bifurcation m’arrêtais, avant de me retrouver  à Sainte Lucie de Tallano que je ne connaissais pas.
Des trombes d’eau ruisselaient  maintenant sur mon pare-brise et  je m’aperçus qu’en fait je m’étais complètement fourvoyée et  étais  perdue dans la montagne. Je voulus faire demi-tour  mais  le moteur cala, et je dus  me rendre à l’évidence, après plusieurs essais rageurs et infructueux, j’étais en panne.

Je restais calme … jusqu’à ce que …

J’allumai les  phares pour  avoir un aperçu de l’endroit où je me  trouvais.  J’aperçus au milieu de la route, une forme énorme qui avançait vers ma voiture. Là je pris peur : un animal sans doute ? Je changeais d’avis quand des coups violents dans ma vitre arrière m’obligèrent à me rendre à l’évidence. Une chose sans définition me regardait et ses yeux  sans  couleur me fixaient. Je devais rêver, j’allais me réveiller.

Hélas, la voiture commença à tanguer et des grognements étouffés se  mêlaient aux coups de tonnerre incessants. Partout des éclairs me montraient cette terrible apparition qui commençait maintenant à frapper dans  ma vitre arrière. Que faire ? Ah oui ! Mon portable, suis-je sotte ! Je cherchais fébrilement dans la  boîte à gants puis dans  mon sac, rien pas de  portable. Sous mon siège  peut-être ? Ah ! Le voilà. Je fis fébrilement le numéro de mon hôtel mais « pas de réseau »  s’afficha.

Un coup de tonnerre plus violent ou alors était-ce ce monstre qui avait réussi à casser  ma vitre ? Toujours est-il que je reçus un grand coup sur la tête et je m’évanouis.

Il parait que le lendemain matin à l’hôpital d’Ajaccio, j’étais devenu la femme qui avait vu un monstre entre Bonifacio et Ajaccio. Je les entendais rire. J’étais incapable de gérer. Ma tête était enveloppée d’un énorme pansement et on ne voyait que mes yeux et  mes  lèvres.

— On peut  dire que vous revenez de loin, la  parisienne ! Si le  père Ferrari et son âne ne vous avaient pas aperçue  pendant l’orage, vous seriez morte à cette heure. Vous avez refusé de lui ouvrir  la  portière  alors  ce qui devait arriver arriva, l’arbre sous lequel vous  vous étiez  garée, foudroyé par la foudre,  est tombé sur votre toit de voiture qui s’est écrasé sur votre tête.

Je n’étais pas très fière de mon attitude, et m’en voulais un peu, quand  un infirmier vint me prévenir qu’un homme et son âne m’attendaient à la sortie pour me ramener à mon  hôtel.  Je revois les yeux fixes de cet homme et surtout cette couleur indéfinissable.
En fait il était aveugle, et c’est son âne qui l’avait fait s’arrêter devant ma voiture.

Je ne verrai plus  jamais les Corses de la  même  manière.

Je sais maintenant qu’il y a toujours un ange gardien qui protège les parisiennes qui s’aventurent les nuits d’orage sur les routes de montagne.

Devant un bon café bien chaud, le vieil homme me raconta sa vie. J’eus soudain l’impression que ma  petite  crise de  déprime  n’était que « pipi d’oiseau » à côté de ce qu’avait vécu cet  homme. J’eus honte de m’être  laissée aller et  demain promis  je retourne à Paris vers les miens.

 

 

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Publié le par marie chevalier

 elle est trop belle cette rose!ma ronsard

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Publié le par marie chevalier

 

A LA BONNE BOUILLABAISSE

 

 

Mademoiselle la Rascasse étincelante dans sa tenue d’apparat rouge vif se moquait gentiment du jeune Congre, tout fringant et svelte. 

— Tu vas où ainsi ? Lui demandait-t-elle d’un ton ironique, draguer la Vive ?  Elle a mis sa robe couleur léopard et elle est vraiment très distinguée. Mais je suis  sûre que l’as remarquée.  Ce n’est pas comme cette grosse Lotte, mon dieu qu’elle est  laide !

— Tu sais ce qu’elle te dit  la  grosse Lotte, bougonna celle-ci, vexée d’être  moquée devant le jeune Congre.

—Taisez-vous donc, ne soyez  pas  méchants gratuitement. Madame la  Lotte n’est certes  pas  la plus mince de nos consœurs, mais c’est  la  plus délicieuse et la  plus dévouée.

— On sait bien que tu es amoureux d’elle, toi  le gros Rouget Grondin, il est vrai que vous  êtes faits pour vous entendre, tu n’es  pas mince non plus,  ricana  la Rascasse toujours  agressive.

— Tu es tout simplement  jalouse, rétorqua le Rouget, un peu triste de voir ses amies et amis  se chamailler  pour des histoires d’amour. Car  entre lui et  la  Lotte, il existait effectivement un amour  et seule la  mort  pourrait  les séparer.

— Ce n’est pas tout cela  les enfants  assez bavardé, nous allons  être en retard et  la bouillabaisse n’attend  pas.  Mettez-vous en ligne, redressez vos arêtes et tous sur  la table de cuisine de Madeline la chef cuisinière du restaurant : « à la bonne bouillabaisse » 

— Je sens que cette fois nous allons  nous surpasser et que les clients  nous savoureront avec allégresse !

Ce fut le cas… ils en ont repris  deux fois.

— Trop bons ces poissons, quelle saveur et quel goût délicat.

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #jeudi en poésie

 

Spleen du printemps

 

Le  printemps est un farceur

Il nous fait croire qu’il suffit

D’un bourgeon de lilas ou autre fleur

Pour que fuient chagrin et ennui.

Pourquoi faut- alors

Que le contraire se produise ?

Pourquoi faut-il encore

Que nos peines et douleur ressurgissent ?

Le froid et l’engourdissement

Que l’hiver nous apporte,

Avaient chassé la cohorte

De tous ces sentiments.

Ils avaient fui

Avec la neige et la pluie.

Pourquoi dans ce cas

La  nature et le renouveau

Nous laissent-ils  si las

Que nous ne trouvons

Plus rien de beau ?

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes textes divers

 

 Afin de connaître mieux le monde du « net»,  Florine décida pendant quelques mois, de fréquenter régulièrement ce que tout le monde appelle les «chats de rencontre ». Chaque connexion quelque soit le nom du serveur, propose à ses internautes des chats où le monde se parle, se connaît, échange. Ils sont classés bien souvent par genre : rencontres, régions, âges et aussi sexe. Elle n'y est jamais allée, elle se trouve trop pudique et quand elle en parle avec ses amis elle plaisante, en leur disant: Qui sait, imaginez que je cède à la tentation ! »

 

Cela étant, elle découvrit au fur et à mesure de ses «voyages » une micro-société qui est insoupçonnable vue de l'extérieur et par les non- initiés d'internet : des hommes et des femmes de tous milieux, de toutes ethnies, de toutes professions, de tous âges, viennent régulièrement plusieurs fois par jour «tchater» et se rencontrer.

Il y a le « géné » où là, tout le monde parle à tout le monde, demande des nouvelles de la santé du petit dernier, si l'examen du grand se passe bien, si tout va bien en fait, tout  simplement.

 

Ceci se mélange chacun répond à l' autre sans tenir compte de ce qui se passe entre deux autres personnes, ou même parle seul sans attendre de réponse annonçant une idée, et partant sur un tout autre sujet à l'arrivée d'un autre «tchateur ».

Pour le novice cela fait très désordre, fouillis, mais on se rend vite compte que finalement les gens se connaissent au moins en paroles et sont comme de vieux amis autour d'un verre.

Si l'on « creuse» un peu, hélas il n'en est plus de même …mais c'est une autre analyse.

Florine et les autres ont des « pseudos». Souvent ils gardent le même mais parfois aussi, ils en changent ce qui leur permet de jouer, de se camoufler encore plus et avoir encore plus d'anonymat, car le principal atout de ces pseudos, c'est l'anonymat : pouvoir dire ce que l'on veut à n'importe qui sans barrière sociale, sans tabou puisque de toute façon on ne sait pas qui se cache derrière.

 

Comment ces pseudos sont -ils choisis c'est la question que se pose encore Florine. Une femme laide préférera-t-elle « Belle» ou Vénus» ? Un charcutier prendra -t-il «Quisuisje»? un cadre « Quepourtoi»? Et tellement d'autres aussi intéressants qu'anonymes !

 

Un climat de confiance se crée très vite, l'accueil est souvent très convivial, et toujours le temps d'un moment, une femme mariée, cinq enfants qui s'ennuie à mourir dans sa banlieue perdue de province devient pour un instant seulement la reine du « géné » : bonjour ma douce … tu m’as  manqué…toujours aussi belle…toujours aussi super…j’adore tes bisous…je t’adore…voire  parfois … je t’aime ; tout cela sans gêne et  sans retenue.

 Un autre, boutonneux  et timide se verra courtisé  par les femmes : tu es trop mignon… j’aime  les  mots doux… bisous  mon cœur… je t’adore…

 Rêves, fantasmes ? double vie ?

 Le tout sans doute, et c’est  là que  le  bât  blesse. Quand  l’ordinateur s’éteint, tout le  monde se retrouve seul avec ses  problèmes. La tête encore  pleine de  tous ces  mots doux, cette chaleur, ces  mots accueillants, fraternels, amicaux même un peu amoureux parfois. Le rêve s’arrête et  les enfants réclament  leur dessert, le  mari trouve  que  le  repas était  moyen, l’épouse que son mari à l’air ailleurs ce  soir ( c’est  à cause de  ces fichiers d’ordinateur, il se crève tous  les soirs dessus)

 

Non, le mari se souvient tout simplement de ce joli pseudo « Rienquepourtoi » avec qui il a pris contact en privé ce soir et qui lui a, pendant plus d'une heure fait oublier le quotidien et l'a fait rêver à une autre vie avec cette merveilleuse femme qui a l' air si belle, si compréhensive: ils ont abordé plein de sujets, comme elle est intelligente comparativement à Madeleine, sa femme qui ne sait parler que repassage et qui ne s'intéresse à rien

 

Quelque part encore ailleurs, une «Joliemôme» rêvera en repassant les chemises de Jean-­Claude, son mari, employé à la SNCF, à ce bel « Adonis », c'est son pseudo, qui voudrait la rencontrer, tellement il la trouve à son goût. Il lui dit d'ailleurs qu'il l'aime il lui a dit le premier jour, elle a fondu forcément. Depuis combien de temps son mari ne lui dit plus? et puis il y a aussi « Féroce» qui la harcèle, qui lui dit que depuis qu'il la connaît, il ne touche plus à sa femme...
Ailleurs, dans  un autre foyer, une « Madeleine » qui a  un joli pseudo « Vénus » a rencontré ce soir  un homme extraordinaire, pas bête, gentil, cadre, galant, qui n’a fait que  la complimenter. Ah ! Ca  la change de ce  mari froid, pas causant, qui va se coucher dès qu’il a fini son repas sous prétexte qu’il est  fatigué….

Et puis, et  puis…

 

La routine continue, la vie reprend et le lendemain, « Féroce » sur le « géné » dira bonsoir mon amour à« Airelle» nouvelle venue sur le chat, et lui demandera s'il peut lui parler en privé. Elle répondra: j'arrive mon ange... et «Joliemôme» pleurera devant son écran, des larmes de déception: comment ose- t-il lui faire cela, à elle, à qui il disait hier «je t'aime? »

Ses larmes continueront de couler silencieusement quand elle voudra parler à « Adonis » en privé et qu'il lui répondra: «je suis occupé.. » elle insistera, il se fâchera et lui dira: « mais enfin qu'espérais-tu? nous ne sommes que du virtuel ciao bonne soirée.. »

Ah que ces rejets sont douloureux, des « Vénus », des  « Joliemôme », il  yen a des centaines qui passent sur ces chats tous  les  jours et des « Adonis » des centaines également, qui tous  les soirs racontent des  mensonges, font du mal sans s’en rendre compte, uniquement sous couvert de  l’anonymat, tout  leur paraît permis sur ces chats et eux  mêmes  croient  à leurs  histoires et  fantasmes.

 Le mal comme le bien car Florine reconnaît y avoir fait des rencontres très intéressantes, d'artistes de toute nature, peinture, écriture, musique. Alors que font tous ceux-là tous les

soirs ?que cherchent-ils eux et elles qui ont l'air d'être bien dans leur tête? Peut-être ce qu' y a trouvé Florine : des dialogues intéressants, très intéressants,  souvent très drôles.parfois très tristes d'hommes et de femmes qui éprouvent le temps d'un soir, l’envie  de sortir de leur peau pour mieux revenir à leur quotidien.                                                                                  

 

Florine a parlé avec des femmes qui avaient eu un cancer et qui le racontaient.

Elle a parlé avec un homme qui venait de perdre un enfant très jeune.

Elle a parlé avec un homme veuf et désespéré de chagrin.

Et surtout elle aussi, pendant un instant, elle était une autre, qui par un mot, une blague avait peut-être aidé quelqu'un à un moment où la solitude devenait intenable.

Elle n'a pas voulu s'éterniser ni trop parler des racistes et xénophobes qu'elle a parfois rencontrés sur le « géné » et avec qui elle s'est battue avec ses seules armes : ses mots, car des opérateurs sont là normalement pour« éjecter» ceux qui tiennent ce genre de propos.

 

Alors  le  net ?  Polluant disent certains

Indispensable disent  d’autres.

Si l’espace d’un instant Florine a  permis  à quelqu’un d’être  moins seul ? Pourquoi renier ce  nouveau mode de communication ?

Cela fut  la conclusion de  Florine…

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes nouvelles

 

                                                         ELLE N’EST PLUS LA

 

Trois heures du matin : Jacques se réveille comme depuis des semaines : complètement en sueur et oppressé. Ses draps sont humides et  il tremble. Il est si mal : Combien de temps va-t-il encore durer ? Combien de temps tiendra-t-il le coup ?

Cela fait maintenant six mois que sa compagne l’a quitté et pourtant il sent encore son parfum dans  toutes les pièces de  la maison. Il sent la pression de ses doigts quand elle  lui prenait la main dans la  nuit pour se rassurer.

Il entend encore son souffle quand  elle se retenait de ne  pas gémir de douleur.

Il entend  sa voix quand  elle lui murmurait qu’elle allait le laisser seul et que ça la rendait encore plus triste.

Il se lève, abruti de fatigue et de manque de sommeil.  Vite  de l’air et surtout allumer la télévision pour rompre ce silence et se sentir vivant.  Il ouvre la  porte-fenêtre qui donne sur un jardin maintenant à l’abandon. Pour qui ? Pourquoi  l’entretiendrait-il maintenant qu’elle n’est plus là ?

 Il a allumé  la lumière sur sa terrasse et regarde  sans voir les trois pots de fleurs  fanées qu’elle avait plantées avant  qu’elle….

Une envie folle de  la rejoindre le  prend aux tripes.  Il avance dans l’air glacé de la nuit, nu et en chaussons.

Un chien aboie au loin.

Des frôlements légers dans les arbres : sans aucun doute la lumière dérange les oiseaux qui y nichent.

Il s’en fout, plus rien ne l’importe : elle n’est plus là…

Tremblant de froid maintenant,  il enfile  un slip et un tee-shirt et se fait chauffer un café. 

Il est quatre heures trente du matin. Sa nuit est finie, le jour va bientôt se lever.

Il va enfouir son chagrin, ses angoisses, sa douleur et son manque d’elle jusqu’à …Ce soir……

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #jeudi en poésie
LE VIRTUEL NE TUE PAS

 

Qu’elles se nomment

 

Grisette

Ciboulette

Coquillette

Bidouillette

Frisette

Ou Blanchette,

 

Elles sont toutes là.

Espérant le prince

Qui passera

Ou passera pas ?

Les paris vont bon train

Il n’a  pas salué

Vous avez remarqué ?

Il l’ignore ?

Seraient-ils séparés ?

Pourtant ça avait l’air de marcher ?

Mais  non ! vous ne comprenez pas

Une autre est arrivée

Qui se nomme :

Rebecca

Ou Martha

Ou Clara,

Ou Atomica

Ou Jumacha

Ou …….. ?

 

Ah oui ?

Elles aussi ?

Puisque je vous le dis !

Marinelle,

Arielle,

Fontelle,

Canelle,

Isabelle.

Ou….. ?

 

Laquelle de ces nouvelles

Aura droit ce soir

Aux mots doux susurrés

D’un doigt léger

Sur  les claviers de :

Jesuislà

Quefaisjelà ?

Pourquoipas ?

Ou de :

Homme seul

Hommelibre

Hommecultivé

Homme sincère

Ou ……. ?

 

Et si ce n’étaient que des leurres

Toutes ces  phrases, tous ces mots

Qui embaument le  cœur ?

Le soir quand  arrivent nos maux ?

 

Si nous pouvions nous passer

De tous ces fantasmes

Qui font rêver certes,

Mais nous laissent inertes

Plus  malheureux encore

Que  la veille et moins

Que demain.

 

Si……

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Publié le par marie chevalier

Vous connaissez tous cette poésie de Jacques Prévert

"....Avec des craies de toutes les couleurs
Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur"

Loin du tableau noir ou de la page blanche

Jouons les cancres, levons les encres et les couleurs

Choisissez une ou plusieurs couleurs

Décrivez les sensations qu'elle(s) vous procure(nt)

Les souvenirs , les espoirs, le bonheur qui y sont attachés etc...

Fictif ou réalité

Sous la forme qui vous plaira

Poésie, texte court, texte au long cours

Le trou noir

 

Le gris  du ciel ne me fait plus sourire

Et pourtant comme j’aimais  regarder

Toutes ces formes que l’on appelle nuages !

Le gris du ciel ne me fait plus sourire

Quand il annonce un gros orage

Ou pire des trombes d’eau  dévastatrices

Le bleu du ciel me faisait sourire

Quand il me charmait avec  son hôte  le soleil !

Le  bleu, le gris ?

Pourquoi  je n’aime plus ces couleurs

Qui autrefois enflammaient mon cœur ?

Je ne vois plus que de gros nuages noirs

Qui s’amoncellent

Je ne vois  plus  le ciel !

Serait-ce  ce que l’on appelle

Le trou noir ?

 

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