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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 Un texte humoristique de votre cru qui va nous parler du chocolat

 

Crevettes et chocolat

 

Il aimait les crevettes

Et savourait le chocolat.

Il aimait la vie

Mais elle ne lui rendait pas

Du moins c’est ce qu’il pensait

Cela lui permettait

De se gaver de chocolat

Et  les jours de disette

D’un kilo de crevettes

Las ! Un jour il rencontra

Celle qu’il espérait.

Hélas……

Fini ! Crevettes et chocolat !

Pas question de  prendre du poids !

Lui disait-elle tout en douceur.

Il n’aima pas cette contrainte

Et avant qu’elle ne se rende compte

Il partit errer dans les supermarchés

Et sur place se délecta

De crevettes et de chocolat

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes nouvelles

 

 

J’étais heureux quand je ne savais pas

Comment en suis-je arrivé là ?  Personne ne trouvera de réponse et surtout pas ma femme. Nous sommes mariés depuis cinq années. Tout fonctionnait à merveille jusqu’au moment où…
Mais je ne peux entrer directement dans le sujet sans expliquer pourquoi je me sens obligé d’en parler aujourd’hui. Sarah est une très jolie femme blonde aux longs cheveux bouclés. Enfin pas vraiment bouclés, un peu crépus car elle se fait régulièrement défriser.
Si je réfléchis, elle n’est pas vraiment blonde non plus en fait. Ses copines du salon où elle travaille, lui décolorent puis les défrisent. Cela lui fait un très chouette casque et avec ses grands yeux bleus et sa silhouette élancée, elle est superbe. 
Les hommes se retournent sur elle mais elle les ignore. Très fier, le port altier, elle les domine de son dédain. Ma femme a du maintien. Ses origines bourgeoises lui ont donné le gout du beau voire du luxe.
Je me suis toujours demandé ce qu’elle m’avait trouvé de plus que les autres pour m’aimer comme elle m’aime. Ce n’est pas de la vantardise, cette femme m’adore. Et moi je l’ai idolâtrée jusqu’au jour où …
Nous étions assis devant la télévision en mangeant notre tranche de jambon accompagnée d’une salade verte comme nous le faisons souvent, quand soudain elle s’est tournée vers moi et  m’a demandé :
— Norbert, si je partais vivre au Mexique, me suivrais-tu ? 
Calmement, je posai ma fourchette et mon couteau de chaque côté de mon assiette, m’essuyai les lèvres avec ma serviette en papier à fleurs, et enfin la regardai.
— Tu dis ? 
Cette phrase pour gagner du temps, pour préparer ma réponse, cette phrase, quelle nullité !
D’ailleurs son sourire narquois me le fit remarquer. Sarah n’avait pas besoin de mots parfois, un sourire, un regard et je voyais ses pensées comme si elles étaient les miennes. 
— Je te demande de bien vouloir répéter ma chérie je n’ai pas très bien compris ?
— Laisse, moi j’ai compris que tu n’étais pas d’accord…
Effectivement je n’étais pas d’accord car dans ses projets j’avais quelle place ? Je faisais quoi ? Je quittais mon boulot de salarié aux BTP pour partir à l’aventure ? 
Je n’ai pas répondu. Je me suis levé chercher le fromage dans le placard et en me rasseyant, j’ai simplement murmuré lâchement : on en reparlera plus tard.
J’ai honte aujourd’hui. Si j’avais été assez courageux pour lui dire tout ce que j’avais sur le cœur ce jour-là nous n’en serions pas là….
Sarah, tout d’abord a changé de sujet. Elle a papoté de tout et de rien nerveusement. Je la connais bien ma Sarah, je savais qu’elle n’appréciait pas mon silence mais elle savait aussi qu’il ne fallait pas me brusquer. Nous n’avions jamais parlé de cela alors pourquoi aujourd’hui ?  Pourquoi un soir de semaine quand je rentre, exténué de ma journée de boulot sur les chantiers ? Elle ne pouvait donc pas attendre que l’on soit tranquilles tous les deux, un dimanche matin par exemple avant que j’aille faire une belote avec mes potes au café d’en bas ?  
D’ailleurs le dimanche suivant alors que je m’apprêtais à descendre elle me rappela.
—  Norbert ?  Tu rentres déjeuner ? 
— Evidement pourquoi cette question ? 
— Parce que je vais chez une copine, alors je te laisserai un plat à réchauffer au micro-ondes. Amuse- toi bien mon chéri. 
Je sortis sans répondre mais une fois dehors, je décidai de remonter à l’appartement. Ça m’avait quand même étonné cette question. C’était la première fois qu’elle partait chez une copine  un dimanche. 
Quand je mis la clef dans la serrure, j’entendis des voix.  Curieux d’en savoir plus, je restai sans bouger, l’oreille collée. 
Et ce que j’entendis me  coupa  les  jambes. 
Maman, je sais que j’ai épousé un abruti mais tu sais bien que je n’avais pas le choix, j’étais enceinte du comte de la Faloise. Oui oui, je sais aussi, tu ne veux pas que je le cite, que c’est de l’histoire ancienne, mais enfin ne nie pas que je faisais quand même la catin pour les amis de Papa. Oui j’ai dit catin tu aurais préféré que je dise « pute de luxe »  pour une noblesse décadente ?  
Un long silence, elle ne parlait plus et elle raccrocha violemment. 
J’en avais assez entendu. C’est fou comme les mots peuvent faire mal. Quelques phrases volées par hasard et tout s’écroule autour de moi. Mon fils n’est donc pas mon fils… 
Ma femme n’était donc pas la petite bourgeoise coincée quand je l’ai épousée. Elle était enceinte alors qu’elle s’était toujours refusée à moi : pas avant le mariage,  minaudait-elle, et ce vieux beau de comte machin truc l’a laissée se débrouiller seule en plus !
Ma pauvre Sarah, comme elle a dû souffrir de devoir me mentir !
Pendant ce temps, moi, je n’y voyais que du feu. Comme elle a du rire avec sa mère du bon tour qu’elle me jouait ! Père et cocu le jour de nos noces !
La colère commençait à m’aveugler et mes mains se mirent à trembler, signe chez moi d’une immense nervosité.
Qu’allais-je faire ?  Lui dire que j’avais tout entendu ?  Elle me mentirait et me raconterait une histoire à dormir debout que je croirai en plus !
Je pris le parti de me taire, vaincu.
C’est moi qui allais partir, en douce, sans prévenir.
Je rejoignis mes copains qui me trouvèrent un air fatigué. 
— Oui je le suis, je vais partir quelques jours en vacances.
— Et ta femme elle peut prendre des congés ? 
— Non elle a du boulot au salon, mais ce n’est pas grave, elle me rejoindra plus tard.
— C’est ça oui, plus tard. Tu n’es pas raisonnable car qui sait, Monsieur le Comte n’attend peut-être que cela pour te reprendre Sarah ?  Le vieux bouc a encore du répondant tu sais !
Je restai médusé. Tout le monde était au courant sauf moi ?  
µµµ
— Non, Maître, il n’a pas eu le temps d’en dire plus, je lui ai définitivement fermé son « clapet » 
— Sans doute Norbert, mais vous êtes ici pour vingt ans minimum, ça ne valait vraiment pas le coup. Vous auriez mieux fait d’accepter de partir au Mexique avec votre femme…
— Mon ex- femme, s’il vous plait ! Elle a demandé le divorce avant même mon procès. 
— C’est l’heure Norbert, les visites sont terminées. 
— Au revoir Maître, au mois prochain…

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Ecrire un texte rigolo avec autant de mots en -ouille que vous le souhaitez.

Ouiouiouillle !!!

Le cri de douleur de Damien résonna au fond du jardin.

Il s’était réfugié dans sa petite cabane car il tombait des cordes.

— Beau temps pour les grenouilles disait toujours Mamie.

 Mais en attendant qu’était-il arrivé à ce gamin ?

—Il s’est cogné sur les doigts en voulant reclouer une planche, quelle andouille ! trancha Louise sa jumelle.

Maman qui préparait une ratatouille niçoise pour le déjeuner sortit et appela son fils :

— Damien ce n’est pas grave viens vite montrer ça à Maman. Vite il pleut !

Damien arriva en pleurant et sa petite bouille ruisselante de pluie.

Il montra son doigt et continua à chouiner jusqu’à ce que maman lui mettre de la pommade.

—Tu sais très bien qu’il ne faut pas sortir de ce temps voyons, on dirait que tu ne sais pas encore que la pluie mouille et peut te faire attraper un rhume.

Avec mon frère et ma sœur j’étais toujours sévère. J’avais deux ans de plus qu’eux et je devais les surveiller ces deux fripouilles pour qu’ils ne fassent pas de bêtise et là, je parlais sur mon portable avec Sophie, ma meilleure copine et je n’ai rien vu. De plus avec cette pluie je ne pensais même pas un instant qu’il irait dans sa cabane.

En principe quand il fait beau, ils vont tous les deux vers la mare du village pour essayer de ramener des grenouilles. Damien veut en faire un élevage, n’importe quoi, lui a dit Papa. Laisse donc ces bestioles vivre dans leur vase !

En général ils revenaient bredouilles mais le lendemain ils recommençaient.

Il faut dire qu’avec le temps pluvieux ou grisouille, il n’y avait pas beaucoup de choses à faire d’autre.

Enfin, quand Damien fut « sauvé » Maman l’envoya prendre une douche et tout fut vite oublié. 

Il continua à pleuvoir toute la nuit et comme disait Mamie : c’est la fête à la grenouille….

 

 

 

 

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