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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 


 

Cher Amiral, vos croqueurs sont des « motivores », en passant par mon jardin, ils ont dévoré tous mes mots. Sans mot, mon jardin de mots n’a plus de sens, il est anéanti. Demandez-leur, je vous en conjure, de m’envoyer chacun sa meilleure recette, pour que les mots de mon jardin puissent refleurir dès le début du printemps.

Consigne : Écrire une recette simple et efficace pour réparer les dégâts provoqués par tous les « motivores ».

Hello la jardinière !

 Effectivement comme tu me l’écris, ton jardin fait peine à voir.

Entre les grosses pluies et les fortes gelées le voilà pantelant, et se demandant combien de temps on va le laisser dans cet état. Heureusement notre amie Claudine adore jardiner et elle m’a chargée de te transmettre quelques conseils. Tout d’abord ne pas désespérer car tout ce qui faisait le charme de cet « Eden » va pouvoir refleurir si tu suis exactement ce que je vais te dire ci-dessous.

Tu vas, première chose, faire labourer encore que ce mot soit trop fort pour la taille de ton terrain, bref il faut remuer la terre au maximum et pour ce faire prends une bêche cela ira très bien. Ensuite ratisse plusieurs fois et quand la terre est bien lisse prends un cordeau et délimite des massifs.

Dans le premier tu y planteras les bulbes de printemps : crocus, perce-neige, jacinthes. Profites-en pour y mettre plusieurs couleurs, pas trop non plus pour ne pas charger mais par exemple violet et blanc ?

Dans un autre plus conséquent, tu y mettras des pieds de dahlias, des glaïeuls, des pivoines, des cosmos. Je verrais bien dans les tons roses, rouges, saumonés ?

Enfin un troisième massif avec les fleurs vivaces qui reviennent tous les ans ainsi tu aurais toujours quelque chose à regarder dans ton jardin : je te propose des campanules, des giroflées, des soucis, des lupins, des marguerites…

Tu imagines toute cette végétation débutant au printemps et ne se terminant qu’aux premières gelées ?

Ah j’oubliais ! très important des rosiers beaucoup de rosiers grimpants contre tes murs mais aussi en buissons ou en pots.

Je t’aurais donné des conseils.  A toi de les mettre en pratique et tu retrouveras très vite ton jardin comme tu l’aimes, fourni, chatoyant de couleurs et agréable à l’œil.

Bon courage et je t’embrasse.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

A partir d’une photo, ou d’un objet, d’une odeur, d’un lieu , elle nous demande de raconter en quelques lignes , un souvenir  bon, gai , ou triste, ou une anecdote de notre enfance , que cela a réveillé en nous .

Jeunesse heureuse.

Une petite salle louée pour le 14 juillet dans une vieille grange du village et nous voilà en petites robes légères, les bras nus et les ballerines aux pieds nous envolant comme des gamines que nous étions pour danser, flirter et qui sait tomber amoureuses. 

Le musicien, son accordéon dans les bras, et sa voix chaude nous fascinaient.  C’était à celle qu’il regarderait en premier quand nous entrions sur ce parquet ciré et posé pour accueillir nos jambes impatientes.

Le rouge aux joues, les yeux brillants on se tapait du coude et on riait comme des petites folles. Plutôt nous gloussions : il m’a regardée : non c’est moi, pas du tout c’est moi ! en fait il avait dû regarder tout le monde et avait souri de bonheur en voyant tous ces jeunes prêts à danser jusqu’au petit matin !

Parfois, l’une de nous trois, plus audacieuse, allait sur la petite estrade et lui demandait de jouer une chanson que nous aimions. Il acceptait toujours et dès les premières nous notes, nous lui hurlions merci, et commencions à nous défouler entre nous d’abord puis jouant les divas fatiguées, nous allions nous assoir sur des bancs de fortune. Là, nous attendions qu’un jeune garçon vienne nous demander : laquelle de vous veut bien danser avec moi ?

Nous nous retenions de hurler : moi ! moi ! très digne en recevant des coups de coude complices des deux autres l’une de nous se « dévouait » et pendant la durée d’une chanson, celle qui était dans les bras du joli gars, ne touchait plus terre. Ses ballerines la portaient, elle se faisait légère et avait envie que cette danse ne s’arrête jamais. Elle était si bien dans les bras qui la faisaient virevolter, tourner, sauter au son de l’accordéon de notre amour à toutes : Gilou.

Beau souvenir ma foi, je ne sais pas ce qu’est devenu Gilou, mais je sais que grâce à lui, j’ai encore dans la tête tous les refrains des chansons qui nous chaviraient.

 

 

 

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