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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #recueil de poésie

 

 

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un nouveau recueil de poésie  comme j'aime en écrire: tendresse, tristesse, et le quotidien ...

 

On y retrouve  les mots, les situations, la tristesse, mais aussi le quotidien qui font que ces écrits sont devenus  partie intégrante de ma vie.

Il est en vente sur  Lulu.com

Là : http://stores.lulu.com/marieded

  

Mais vous pouvez aussi me le demander par mail :  marie-ded@orange.fr

 

Je n’ose dire comme d’habitude,  mais si en fait comme  d’habitude (sourire) !

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

 Refait au rigolo

Les célèbres glaneuses de Millet

A vous de le faire parler...

Poème, prose, drôle, même sérieux, selon votre cœur


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Et patati et patata.

 

— Eh ! Les filles, je vais fumer une clope !

— Ben voyons, tu as vu comment elle agit ? Elle ne se fait pas suer, nous aussi nous aimerions bien faire une  pause.

— Tu sais quoi ? Elle s’est assise sur une branche pourrie du pommier, ça me fait peur !

— Oh ! Tu es trop bonne ! Tu crois qu’elle se préoccupe de nous en ce moment ?  D’ailleurs elle a emmené ses glanes, et ça tu vois ce n’est vraiment pas sympa.

— Ah ! Tu as raison. Parlons d’autre chose, elle m’énerve.

— Tu as prévu quoi ce soir à souper ?

— Une soupe aux choux.

— Tu  la digères bien toi ?  Moi j’en ai pour une nuit et le lendemain matin, rien que de me pencher dans ce maudit champ, me joue des tours.

— De quel genre ?

— Envie de vomir…

— Dis-moi tu ne serais  pas enceinte ?

— Mais non idiote, rompus comme nous sommes  Jules et moi le soir, crois-moi on n’a vraiment pas envie de  la gaudriole !

— Ouf ! Tu me rassures car déjà l’autre qui prend son temps pour aller fumer, si toi aussi tu me  lâches à cause de tes nausées, j’en serais  quitte pour  me taper le champ toute seule !

 

*****

— Alors les filles  je ne vous ai pas trop manqué ?

— Mais non ma chérie, tu as raison de faire des  pauses, on n’est pas des bêtes !

— La garce ! Tu as vu elle se fiche de nous en plus !

— Mais non, elle est jeune  tout simplement et elle a raison d’être moins soumise que nous.

— Allez  la gamine au boulot  maintenant !

 

Fin

 

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

 

Trouvez trois  mots (maxi) de.... tête 

(ce peut-être un sentiment, un mot visuel, auditif, une sensation... Lié à la mémoire etc...

ou bien un mot lié à la tête dans des expressions courantes

 (ex: tête à queue, peloton de tête, tête de cochon, pâté de tête ou l'inverse etc...)

Bref trois mots (maxi) qui aient un lien direct ou lointain avec la tête

écrivez un texte court qui évoquera vos liens à ces trois mots

    sans  trop vous prendre la tête !

 Vous écrirez un texte sous la forme qui vous plaira

 

 

Je    n’ai plus  ma tête à moi !

 

Enfant, j’étais fragile.

Tout  me  touchait, me faisait mal.

Surtout  pour des histoires incroyables

Sans queue  ni tête.

Et puis  je devins adulte et mon père

Comme il n’avait plus assez d’ascendant sur moi

 Se contentait de hurler à tue-tête.

En attendant  je suis devenu un homme

Et  j’ai eu un coup de cœur  pour une femme

Une femme de tête  cela va de soi !

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes textes divers

Défi 99 : "la cravate"

 

En quelques vers,

Vous parerez votre poisson d'avril d'une cravate

Et vous lui en expliquerez l'importance.

 

 

 

 

Il avait une si jolie prestance.

Il avait un joli prénom : Edgar.

C’est moi qui l’avais choisi.

Il n’était  pas une beauté.

Mais  je m’étais emmourachée de lui

Bien qu’il n’ait rien fait pour me séduire.

Pourtant  la première fois que je l’ai vu

Portant cet habit de lumière

Dans les tons  orangés

Je me suis sentie émue.

 

Mais  si je reste amoureuse de lui

Malgré sa chute de son bocal

Et  sa  perte de mémoire,

C’est à cause de  cette  cravate  jaune

Que je lui avais mise autour du cou

Un jour que je devenais folle.

 

Je voulais  l’étrangler, mais  il était si beau,

Ainsi vêtu et la cravate nageant dans l’eau

Au même  rythme que lui, quel tableau !

Je n’avais jamais vu un poisson  rouge

Avec une cravate  jaune,

Mais je peux vous affirmer

Que je ne l’oublierai jamais.

 

Vous  pouvez  me traiter de  débile

Mais  j’aimais mon poisson d’avril

Et sa cravate surtout,

Ah ? Je vous l’ai déjà dit ?

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes textes divers

 

 

 

Défi n° 98  "Langage de fleurs"

 On dit que les fleurs ont un langage, mais qu'en font-elles quand elles sont au jardin ?

 Imaginez un dialogue entre les fleurs de votre choix, en tenant compte de ce qu'elles sont censées exprimer dans un bouquet.

 

                                                              Si les  fleurs savaient  parler

 

La nuit tombait, nous étions en juin. Il faisait une très grosse chaleur et nous avions été mal toute la  journée.  Je n’en pouvais plus d’être  envahie  par ces  pucerons. J’attendais qu’enfin un être humain ose  nous envoyer le jet d’eau discrètement pour  évacuer toute cette vermine. 

Les capucines  n’en voulaient  plus, elles étaient elles aussi saturées et  on ne voyait  plus  leur  jolie robe. Comme elles dormaient au rez  de chaussée, forcément nous étions bien placées  pour recevoir leurs locataires !

— Bonjour Madame Ronsard  comment allez-vous ce  matin me demanda  ironiquement  la fleur de  trèfle  qui s’épanouissait  dans la  pelouse. Pas trop de chaleur là-haut ?  Pas trop de  bestioles ?

—Cesse de m’énerver et de te moquer, forcément toi tu es bien tu es au  frais dans cette herbe haute !

— Arrêtez de  vous chamailler  les filles, ça donne chaud !

— Tu as raison, ma  petite  coccinelle, je n’avais pas réfléchi que finalement  tous ces  pucerons  sont ton bonheur et ton plat de choix !

— Dites donc  pendant que je suis réveillée, nous interrompit  la  clématite, je voudrais bien que Madame Ronsard et ses collègues se poussent  un peu. Vous  piquez  mes  feuilles et  de plus  vous  m’envoyez toutes  vos odeurs. Les hommes n’osent plus nous sentir  car ils ne  voient que par vous.

— Dis-donc effrontée, tu n’avais  qu’à pas t’entortiller sur nos  petites branches ! Nous ne sommes  pas allées  te chercher. Est-ce normal que tu t’enroules ainsi sur nous ?

— Il faut bien que je me  tienne quelque  part, vous  bien sûr  vos  bois sont solides, vous êtes  lourdes, et nous légères, vaporeuses !

Le glaïeul, au pied  du rosier buisson rouge vif, s’esclaffa : vaporeuses ! J’aurai tout entendu,  as-tu vu ma  hampe qui se dresse  joyeusement  vers  le ciel, elle  n’est  peut-être  pas vaporeuse  mais  je  n’ai besoin d’aucun tuteur, et il s’esclaffa !

Nous étions en train de nous titiller  pour rire  comme nous le faisions tous les  jours quand soudain un grand silence nous enveloppa.

Même les oiseaux se turent !

La maîtresse de maison s’engageait dans l’allée de graviers et se dirigeait vers nous, un sécateur à la main. 

— Mon dieu ! Murmura  le glaïeul, à tous les  coups avec  la chance que  j’ai, comme j’ai belle allure on va  me prendre et je vais mourir dans une soupière !

— Moi je ne risque rien chuchota la capucine, je ne tiens  pas sur  mes tiges, et  je pique du nez  dès que l’on me cisaille !

— Tu crois que  ça va  la  gêner maugréa la clématite, tu crois que  moi je tiens debout, penses-tu ! Mais  elle  a plusieurs vases  ne t’inquiète pas, elle trouvera bien de  la place pour toi.

Effectivement, en deux minutes,  nous nous retrouvâmes  serrés dans une  main nerveuse et  les ciseaux à la main elle commença, après nous avoir éparpillés sur une table, elle commença dis-je  à nous couper  la queue  en biseau.

Et  puis l’une après l’autre, elle nous trempa dans de  l’eau glacée qu’elle venait de tirer au robinet.
Cela fut  fatal  à  la clématite, elle  piqua du nez et tomba.   Pas de  problèmes, elle rejoignit  la poubelle avec  nos  pauvres feuilles qu’elle  coupait  ainsi au hasard, pour en laisser  le moins possible.
Quand nous fûmes installés, elle nous  regarda et  à voix basse  murmura : très jolies  toutes ces couleurs, puis partit en claquant  la  porte.

— Que faisons-nous les filles ? demanda  le glaïeul ridicule avec une toute  petite queue  estropiée  pour  être à notre hauteur.

— Moi, répondis-je, je suis très bien là. J’ai l’habitude. Je ne vis  pas longtemps alors autant que les  yeux des  humains  profitent de  ma  splendeur  à demeure.

— De toute façon, Madame Ronsard, elle  a  pris également  vos sœurs, donc  vous  ne vous sentez  pas seule. Mais moi, j’ai laissé mes enfants et  ma famille  là-bas dans  mon parterre, et je sais  que  même  si je ne  meurs  pas tout de suite, ce sera  pour  bientôt.

— Ne vous  lamentez  pas  intervint  une clématite qui s’était cachée derrière  le glaïeul, j’ai une  idée, on va tous  s’enfuir.

— Comment cela ? 

— Appelle le chat, toi le petit pétunia, tu le connais  bien il te  pisse dessus tous  les  matins, et dis-lui de venir  renverser le vase  par  inadvertance. 

— Très bonne idée, madame la clématite, répondit  le pétunia, tout petit rabougri tenant à peine sur le bord du vase.

Le chat entra  dans  la pièce et  d’un bond souple  vint  nous renifler. Un coup de  dos  mal placé et le vase chuta  renversant toute  l’eau sur la table !

— Bravo !

Nous essayâmes tous de nous relever  mais ce fut impossible. Nos têtes trempaient dans l’eau sur la table et nous commencions  à étouffer.

Nous sentions notre  mort arriver  et  en effet  la  maitresse de  maison après avoir  grondé  le chat, nous attrapa violemment et  nous jeta dans  la poubelle, sous  l’évier.

C’était fini, après avoir été admirées, dorlotées, on nous massacrait.

Encore  un décret de l’homme, les fleurs  sont faites  pour  être jolies, dès qu’elles  fanent  on s’en sépare….

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes poèmes

j'ai écrit un petit poème  pour toutes les femmes

 

Quand les femmes vivront d’amour

 

Quand les femmes vivront d’amour

Il n’y aura plus ni coups  ni blessures.

Quand les femmes vivront d’amour

Il n’y aura plus  ni violences

Ni courses aux urgences.

 

Quand les femmes vivront d’amour

Il en sera fini des viols et  séquestrations

Des excisions et des lapidations.

Quand les femmes vivront d’amour

Il n’y aura plus de bleus,

Au corps et au cœur.

 

Quand les femmes vivront d’amour

Le monde sera heureux

Et tous les hommes diront enfin :

Femmes, je vous respecte,

Quand  les femmes  vivront d’amour.

 

Mars 2013 MC

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes textes divers

 

 

Cette quinzaine, faisons la part belle à nos envies, une fois n'est pas coutume.

 Vous connaissez sans doute le bestseller de Grégoire Delacourt "La liste de mes envies" où il est question de Jo la bloggeuse.

 Que vous ayez gagné au loto ou pas, faîtes donc la liste de vos envies en vers, prose, dessin, photographie ... bref, sous la forme qu'il vous plaira.

 

Avec des  Si !

 

Si je gagnais une somme rondelette

Je m’achèterais une fermette

J’y installerais des animaux

Qui seraient comme chez eux

Et qui combleraient par leur présence

Le vide de ton absence

Ce logement en ville est si petit !

Et  j’ai tellement envie

De changer de vie !

J’aurais aussi une voiture

Sans permis  bien sûr,

Pour aller au cinéma.

Il y a si longtemps que j’en ai envie

Je sais, pas besoin de fermette pour cela

Mais je n’ai pas de toit à moi

Alors vous comprenez pourquoi

J’ai envie de ce que je n’ai pas.

Et puis, et puis !

Ma plus grosse envie

Serait de vivre heureux et épanoui

Sans soucis d’argent ni du lendemain,

Ah si je gagnais une somme rondelette

Pour pouvoir réaliser  tout ceci !

Fin

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes textes divers

 Défi 96 CDM 

Un mot pour ce défi

 « Rupture »

Des ruptures, il y en a de toutes sortes....et certaines sont bénéfiques. Alors une petite histoire à nous raconter.

 

 

 Voilà.

 

Voilà c’est fini

Jolie chanson que l’on entend

Sans prêter  forte attention

Car elle ne nous concerne  pas.

Jusqu’au jour où pourtant…

Celle qui vous aimait

Du moins,  celle que vous aimez,

Vous parle doucement

Comme à un petit enfant.

Prenant toutes les précautions

Pour que vous ne criiez pas.

Elle vous connait pourtant

Vous ne criez  jamais.

Au contraire, vous consolez,

Vous caressez, vous aimez,

Vous réconfortez…

Loin de vous  la  pensée de faire souffrir

Plutôt mourir disiez-vous

Que lui faire du mal.

Et  voilà pourtant, les mots ont été dits.

A voix  basse, sans doute,

Mais avec une tendresse infinie :

Voilà c’est fini…

Je te  quitte mais ne t’oublie pas.

Ne pleure pas.

Sache que tu seras toujours

Avec moi, dans mon cœur.

Ça ne me console pas,

Murmure l’amoureux effondré

Devant le vide infini.

Voilà c’est fini.

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes textes divers

Défi 95 CDM

2) Un texte-sandwich ! Encadrons-nous de deux citations extraites d'un roman pour imaginer une histoireentre les deux !

Commençons notre page par ceci : "[...] La nuit avait des yeux, le vent de longues oreilles et nul jamais ne se rassasiait d'autrui." Et terminons-la par cela :"[...] - Tout dépend du vent, il y en a qui vous font tomber, et d'autres qui raffermissent vos attaches et vous fortifient." Je préciserai à la fin de la semaine le titre et l'auteur du roman.

 

Les éléments que nous ne comprenons pas.

 

La nuit avait des yeux,

Le vent de longues oreilles

Et nul jamais ne se rassasiait d'autrui.

Pourtant les journées passées ensemble

Nous pesaient et nous faisaient  croire

Que nous serions mieux si …

Si quoi ? Demanda  la jeune demoiselle.

Je ne répondis pas de peur de la vexer,

J’avais commencé  mon laïus en étant sûr

Que j’irais jusqu’au bout

J’allais parler  du temps,

Du vent qui soufflait dans nos montagnes,

Et surtout de la nuit

Qui nous regardait dormir.

Eh bien ce fut le fiasco complet !

Je remballais mon texte

Trop content de ne pas avoir à expliquer

Pourquoi le vent a tellement d’importance.

Elle n’aurait pas compris la gamine

Elle pour qui le vent est synonyme

De cheveux décoiffés

Elle n’aurait pas compris

Que tout dépend du vent,

Il y en a qui vous font tomber

Et d’autres qui raffermissent

Vos attaches et  vous fortifient.

µµµµ

 

 

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Publié le par marie chevalier

Défi 93 CDM

Après de nombreuses années sans s'être rencontrés, deux personnes1se retrouvent. La plus jeune2 a maintenant l'âge que la plus âgée avait à l'époque où elles se connaissaient.

Imaginez ce qu'elles se disent à haute voix et leurs réflexions (qu'elles n'expriment pas).

Vous avez la liberté de la forme de votre texte, prose, vers libres ou figures imposées ...

1) deux femmes ou deux hommes ou une femme et un homme.

2) Aucune limite d'âge, à la première époque pour le ou la plus jeune, et maintenant pour le ou la plus vieux (vieille)

 

Plus rien à se dire

— Bien merci et toi ? Dis-moi

Ça fait longtemps !

— Vingt ans, juste vingt ans,

Je me souviens car j’avais quarante ans

Le double de ton âge !

— Mais aujourd’hui c’est moi qui ai

Quarante ans et toi alors ?

Tu as  soixante ans ?

Juste  le  même âge que

Lorsque tu as quitté Maman ? 

— Oh ! Oui des années,

Que tout ceci,

Et tu te souviens encore

De … tout ça ?

— Bien sûr ! Pas toi ?

— Si forcément,

On n’oublie pas.

Comment pourrait-on oublier,

Tu peux me le dire ?

— Non justement je ne  peux pas,

Tu ne m’as pas manqué,

J’étais déjà grand,

Par contre qui a pleuré ?

As- tu pensé en partant ?

 Le mal que tu faisais à maman ? 

— Bien sûr que j’y ai pensé

Mais tu ne peux pas comprendre…

— Sinon tu vas bien ?

Tu as l’air serein, reposé.

— Je le suis. Mais toi aussi

Tu as de belles couleurs,

Tu es  même  bronzé non ?

Ça te va bien !

— Merci …J’ai emmené maman en croisière

Et nous nous sommes bien reposés.

  Bon je te laisse…

A un de ces quatre, peut-être ?

— Bien sûr ! Pourquoi pas,

— J’y tiens ! ….

On a tant de choses à se dire !

 

Fin

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