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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier

 

 Vous connaissez la brasserie d’Emile ? Mais oui dans votre quartier tout le monde la connaît, c’est là où chacun fait une halte un jour ou l’autre pour boire ou pour manger...Si on dit que les murs ont des oreilles alors pourquoi pas les chaises !

En vers ou en prose, faites papoter sans retenue les chaises de la brasserie…

 

DISCUSSION A BARREAUX  ROMPUS

 

— Tu as vu madame Bernard ces derniers temps ?

 — Non pourquoi ?

— Elle a  des problèmes de vessie et crois –moi  j’en sais quelque chose   C’est toujours sur  moi qu’elle se pose.

— Ne me dis pas…

— Non bien sûr que non, la  pauvre, mais elle est obligée chaque fois de  me faire glisser  sur  le parquet et je ne te dis pas dans quel  état  sont  mes pieds ! Elle va au moins cinq fois aux toilettes pendant son repas !

— A ce  propos, moi je reçois souvent le derrière pas maigre du curé de la paroisse. Alors  lui je vais  vous dire, c’est  un grand  malheur, il doit avoir des bêtes ce n’est pas possible, il n’arrête  pas de  se tortiller et  je sais que  mon skaï est abimé à cause de lui.

— Qui supportes-tu que tu as l’air toute chose, toi  la prétentieuse en faux cuir ? 

— Moi vous ne devinerez jamais, vous ne  le reconnaissez  pas ?  C’est  Albert Deloin !

— Et alors ?

— Ben enfin ! C’est le  maire du village !

— D’accord mais  qu’est- ce qu’il a de  particulier ? 

— D’après sa femme, il a une maitresse de  30 ans de moins que lui !

— Ah oui ?  Pourtant il est  gras et laid  non ? 

— Et  vous ne  l’avez  pas sur le dossier  si je puis dire, il est d’un lourd ! Il s’appuie à faire péter  les accoudoirs !

—  Aucune tenue  tous ces notables  je vous jure !

— Vous avez entendu, Madame Leblanc est enceinte…  la mère Rose vient de le dire à son voisin.

— De qui ? 

— Oh mauvaise  langue ! De son pauvre mari bien sûr !

— Parce que moi je vous assure que je ne  me suis rendue compte de rien pourtant, elle a grossi et bien j’ai toujours  l’impression qu’elle  a  le Q entre deux chaises  et n’est pas plus lourde du tout.

Et  les chaises de rire,  de rire, du bon mot d’une des leurs !  

Elles ont tellement ri ce jour  -là, que  leurs occupants gênés  se regardèrent tous en se soupçonnant  mutuellement  d’avoir émis des bruits  insolites sur leur chaise !

La salle se vide …  les chaises sont repoussées le long des murs afin de balayer par terre.

— Au revoir les filles ! A demain ! J’espère que je n’aurai pas ce gros imbécile de  cantonnier. Il s’assoie  avec sa vareuse toute  pleine de  boue et qui, ensuite est forcée de  se faire  laver et  frotter à la brosse de chiendent,  hein ? 

— Moi ça va  c’est  le  directeur de  l’agence qui me lustre, regardez son pantalon ! Il n’arrête  pas de bouger  et de  changer ses jambes de place, je n’en peux plus !

—  Allez  bye  toutes  à demain pour une nouvelle crise de rire !

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

    le sujet :

 Lors d'un jeu, vous avez gagné   : une soirée dans  le phare  des Sanguinaires, avec le gardien, repas compris.

Mais (bien sûr il y a un "mais "; ce serait trop facile !

Mais, disais-je, lorsque vous arrivez au pied du phare, pas de gardien : la porte est  grande ouverte et  n'écoutant que votre courage, vous entrez ..Racontez  votre soirée surprise : gaie, triste, épouvantable, comique, terrifiante, ennuyeuse. .C’est vous qui voyez !

 

Fantasme d’adolescente

 

Je m’arrêtais en bas de  la jetée, complètement hirsute et décoiffée par un vent qui ne m’avait pas  lâchée depuis  ma maison de  pécheur louée à l’année  près des dunes. . Ce  phare, placé complètement au bout d’un pont branlant en bois  m’avait déjà énervée. Mes hauts  talons que j’avais ressortis pour  la circonstance  se coinçaient dans les lattes disjointes et  je râlais toute seule.
Fallait-il que je sois  maso pour avoir répondu oui à ce fou de Gontran, organisateur d’un jeu débile auquel j’avais participé et pire  gagné,  une soirée avec le gardien du phare des Sanguinaires.

Sous  prétexte que nous étions allés  à la  maternelle ensemble, il s’était senti obligé de  m’associer  à cette  soirée spéciale et il me l’avait avoué ensuite, m’avait fait gagner en trafiquant les billets ! 

Dans le dépliant  qu’il m’avait donné, il était précisé qu’il fallait arriver à la nuit. Ça,  c’était son côté  un peu  dément   et  surtout être  vêtus  tous d’une  grande  cape noire. Nous approchions d’halloween et je pense que c’était  un piège qu’il nous tendait pour nous appâter.  

Quand  je me trouvai enfin devant  le phare, la  porte était ouverte. Jusque-là rien d’anormal car  le gardien nous attendait. Je dis nous,   mais  je commençais  vraiment à me poser des  questions.  Pas une lumière, pas un autre  être humain aux alentours, et la nuit sans lune était impressionnante. Des bruits bizarres provenaient de  l’intérieur, alors  courageusement, restant sur  le  pas de porte, je  demandai d’une voix forte : il y a quelqu’un ?  Je me décidais à entrer.

Et puis zut, il y a  toujours un gardien dans un phare, donc  il suffisait  qu’il m’entende et  que je me  présente. Surtout que j’avais gagné  un repas avec lui.

Un grand type  brun,  maigre, portant des lunettes et surtout une grande redingote noire  vint enfin à ma rencontre.
— Vous désirez  mademoiselle ? 

Sans répondre  je lui montrai mon invitation. Il sembla perplexe.

— Qui vous a donné cela ? 

— L’organisateur du jeu : un gardien pour tous, pourquoi ? 

— Il a dit que c’était à mon phare que vous deviez venir ? 

— Evidemment, vous ne croyez pas que j’aurai s fait tout ce chemin dans la  nuit si je n’avais  pas eu une bonne raison !

Je m’énervais et  en même temps  j’angoissais. Dans quelle galère  je m’étais encore engagée. C’est tout moi !

— Suivez-moi, dit l’homme  à la cape noire.

J’obtempérai et  je montai derrière lui les  marches en perdant complètement mon souffle.

— Dites-moi, mon ami a parlé d’un dîner ?  On va  jusqu’où là ? 

— Mais tout en haut,  ma jolie demoiselle, sinon cela servirait à quoi de venir dans un phare ? 

Bien sûr, c’était de bon sens.

— C’est encore haut ? 

— Quelques mètres  trois tout au plus  ….

Enfin nous  voilà sur une  plate-forme  bordée  d’une petite rambarde. 

— Ne vous  penchez  surtout pas,  c’est dangereux.  Voilà c’est là que  j’habite et que je veille…

Je me retournai vers lui. Il n’avait  pas  été si proche de moi depuis notre ascension. C’est qu’il était beau le bougre !

— Nous devons dîner ensemble  lui rappelai-je, vous vous souvenez, j’ai gagné, ajoutai-je en souriant.

Il ne m’écoutait pas c’était flagrant. Il me fixait et à la lueur  blafarde  d’une  lampe tempête qui bougeait  au gré du vent, il m’embrassa.

— Mais que faites-vous, arrêtez, vous  êtes  fou !

— C’est vous qui êtes folle de vous aventurer  ici. Vous ne savez pas comment s’appelle ce phare ?

— A vrai dire si mais tout cela est n’est que foutaises !

Je n’eus  pas  le temps d’en dire  plus. Il se rua  sur moi, me coucha sur  le sol trempé et  me mordit  violement  le cou.  Je sentis mes forces  m’abandonner et  prête à m’évanouir je me surpris à lui demander de continuer  à aspirer  mon sang.  J’étais à lui, sa chose. Comme je me sentais bien, je dérivais  et  toujours ce vent qui geignait.  Soudain, un grand cri me fit bondir :

—  Danielle ! Viens vite, le repas est servi, tu ne vas  pas rester à te balancer dans ce transat  devant la  piscine! Zut  à la fin, on est toujours en train de t’attendre ! On est en vacances et ce soir on doit  monter  voir le  phare, il parait que la vue d’en haut est superbe. 

— Oui j’en viens…

Devant l’air ahuri de ma  mère, je me demandai ce que j’avais pu dire de si extraordinaire quand je vis  Louis  hocher  la tête, d’un air navré.

— Toujours en train de rêver ma  pauvre Danielle,  j’espère que c’est au prince charmant au moins !

Louis est mon grand  frère, il a  vingt ans et  moi quinze, son meilleur ami c’est Gontran, beau comme un dieu !

 

MC

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier

 

 

 

"rien"

 

vous le déclinez, l'épluchez, le contractez ou l'agrandissez à volonté, dans un texte court et pertinent

 

Rien

 

Rien ne me fera oublier

Que les ans passent,

Rien ne me fera oublier

Qu’il suffit d’un rien

Pour  me faire rire et être heureux

Rien ne me fera  pleurer

Si je sais que tu es joyeuse,

Rien ne sera  jamais  drôle

Si tu es malheureuse.

Rien ne  me plait plus

Que de savoir que tu vies

Que tu respires

Le même air que moi.

Rien, mon amour, ma femme

N’éteindra la flamme

Que tu as allumée dans  mon cœur

Il y a des années !

Rien ne m’oblige à les compter

Ce ne sont que des années de  bonheur

Merci ma douce,

 

De me les avoir données

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

  Ce n'est qu'un au-revoir,

un adieu, ou carrément la rupture définitive...

Ecrivez votre plus belle " lettre d'adieu "

  en poésie, injures, ou bien pathos ?

(sans en faire un roman)

                                                                  ADIEU

 

 Je ne peux envisager que tu ne sois plus là

Je ne peux comprendre que je ne te verrai plus

Et pourtant, la vie passe tellement vite ici- bas

Que je sens que demain dans mon cœur perdu,

Je n’aurai plus que les larmes de mes yeux

Pour te dire combien je t’aimais

 Quand nous étions deux !

 

La maladie s’est acharnée et ne t’a plus lâchée

On a tout essayé, tu as été entourée,

Dorlotée choyée

Aimée, puis crucifiée, puis encore … vaincue

Terriblement, douloureusement, vaincue.

Je ne te verrai plus, c’est une certitude

Devant moi, alors, je déplie un tapis de solitude

 

Je te parlerai mon amour, je te le jure

Tu seras dans mes pensées.

 Mon dieu que c’est dur !

Ce passage à vide où tu n’es plus,

 Mais où tu es encore là

Tu n’as jamais été si près de moi, dans moi

Je sens ta main me serrer,

 Ta bouche me chercher

Je t’appelle et tu ne répondras plus jamais

 

Va mon ange, va ne me regarde pas

Mes yeux se mouillent et mes larmes coulent

Pleurer me libère, mais je vais rester cool

Rien que pour toi ma douce amie

Ma sœur, pleurer n’était pas nous

Il ne faut pas que cela devienne moi

 

Adieu ma mie, adieu mon amour

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #recueil de poésie

 

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Pourquoi ne pas  l’écrire ?  

 

Il est  en vente sur  ma page auteur Lulu.com

http://www.lulu.com/spotlight/marieded

 

http://www.lulu.com/shop/marie-chevalier/pourquoi-ne-pas-l%C3%A9crire/paperback/product-21181907.html

 

ou bien sûr auprès de moi, dans ce cas il vous sera envoyé dédicacé si vous le souhaitez ! 

Il fait 240 pages

ISBN 9781291543001

Copyright Licence de droit d'auteur standard

Éditeur Marie Chevalier

Publié 30 août 201

Prix : 14 euros

 

Comme toujours, il s’agit de nouvelles inventées, encore que ?   et des textes  écrits  sur des thèmes imposés pour le plaisir. 

 

Bien à vous 

 

Marie Chevalier

 

  Septembre  2013 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes nouvelles

 

J’ai le plaisir de  vous annoncer qu’Edilivre (mon éditeur de  « qu’en penses-tu »  a  publié  une de mes  nouvelles :

 

Histoire incroyable

Je vous en donne  le résumé, succinct  bien sûr !

Des années ont passé et un amour de jeunesse, Johan, resurgit dans la vie de Laura. Troublée, elle accepte de le revoir... Mais bien sûr, depuis tout ce temps, Johan n'est plus tout à fait ce qu'il était.... Troublante mais aussi terrible histoire…

 

Si vous voulez des détails  voici l’adresse :

 

  http://www.edilivre.com/customerproducts/list

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

LA TOILE SE DEVOILE"

 

 

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 À partir de cette toile du peintre BALTHUS, donnez libre cours à votre imagination, racontez votre histoire en prose ou en poésie, en utilisant un ou plusieurs éléments ou personnages du tableau, en démarrant ou terminant votre texte  par cette scène, en cherchant à retranscrire ce qu'a voulu exprimer le peintre...

Les choix sont multiples, ouverts et libres.

 

La canicule 

 

Il faisait une chaleur étouffante dans cette pièce sobre et reposante. C’est  là que nous venions ma mère et moi, chaque après-midi pendant les vacances scolaires, après avoir fait chacune une  petite sieste dans nos chambres respectives.

C’est là donc que nous venions toutes les deux pour y lire, peindre ou simplement nous  parler, rire et nous détendre.

Maman trouva ce jour-là qu’il faisait trop chaud. Il est vrai que je m’étais dénudée, ne gardant sur moi qu’une légère chemise en lin et sans manches.

Je me suis agenouillée sur le sol encore frais et un livre d’images sur une chaise, j’’essayais de ne  pas fermer les yeux tellement  j’étais anéantie de chaleur.

Ma mère, malgré cela, droite dans ses vêtements  incongrus pour la saison — un pull et un jean, de ce temps  ma  pauvre mère !— pensait naïvement qu’en tirant les  double-rideaux nous nous sentirions mieux et de meilleure humeur.

Elle avait raison mais en attendant je priais pour qu’elle fasse vite et qu’elle cesse de regarder  dehors la main sur  ce rideau de malheur !

Elle avait dû voir entrer mon père. Lui aussi devait  être  mal.

On a appelé cette  période  la canicule. Je ne souhaite à personne de souffrir comme nous en avons souffert ! Et encore, nous avions  la chance d’avoir un double-rideaux !

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes textes divers

 

Manifs ou l’art de laver son linge sale en famille….

 

— Maman, pourquoi je n’ai pas de  papa, comme les enfants qui défilaient  hier ?

— Parce qu’il est mort mon fils.

— Mais alors, je n’ai pas  l’image d’une famille normale : papa et maman ?

Je vais alors aller manifester aussi !

 

— Papa pourquoi je n’ai pas de maman,  comme les enfants qui défilaient  hier ?

— Parce qu’elle est morte ma fille.

— Mais alors, je n’ai pas  l’image d’une famille normale : papa et maman ?

Je vais alors aller manifester aussi !

 

— Maman le monsieur qui vit avec toi est mon papa, puisque je l’appelle papa, non ?

— Non mon fils, ton vrai papa est parti avec une autre femme.

— j’ai donc deux papas et une maman ?

Je n’ai  donc pas  l’image d’une famille normale : papa et maman ?

Je ne suis  pas comme les enfants qui défilaient hier ?

Je vais alors aller manifester aussi !

 

— Papa, la dame qui vit avec toi est ma maman, puisque je l’appelle maman,  non ?

— Non ma fille, ta maman est partie d’ici avec un autre monsieur.

— Mais alors j’ai deux mamans et un papa ?

Je n’ai  donc pas  l’image d’une famille normale : papa et maman ?

Je ne suis  pas comme les enfants qui défilaient hier ?

Je vais alors aller manifester aussi !

 

— Maman, c’est vrai que  Papa vit dans une  éprouvette ?  Et que le monsieur que j’appelle papa n’est pas mon vrai papa ?

— Oui mon fils, mais puisqu’il t’élève et t’aime où est  le  problème ?

— Ah tu as raison ! Je n’y avais pas pensé donc : deux hommes  ou deux femmes  ou un homme et  une femme, du moment qu’ils  s’aiment et aiment  le petit garçon ou la  petite fille, c’est comme s’ils étaient  vraiment  leur papa et leur maman ?  Non ?

— Oui mon fils, la base de la famille c’est surtout  l’amour  que reçoit  l’enfant  et

Les manifestations ne sont que foutaises et n’empêcheront  jamais  certains parents de martyriser  leurs enfants   et pourtant il s’agit toujours  d’une famille  NORMALE : un papa  et une  maman !

Parfois même, ils  se disputent, se frappent, boivent, cognent sur  leur enfant, mais on ne peut rien dire  mon fils : c’est une vraie  famille ; avec l’image  d’une famille normale, tu vois ?  Un papa et une maman.

Et pour ça, mes enfants, c’est sûr :

Il faut manifester contre cette violence et non contre l’amour que peuvent donner des hommes et des femmes  à des petits.

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

 

Vous écrivez un petit texte (prose, poème, comme ça vous chante) en utilisant les titres des chansons de  Tino Rosso. Il est permis d’utiliser des mots de liaison pour la cohérence du texte

 

 

Cher Tino

 

Marinella, reviens !

J’attendrai  près de la petite église

A Capri.

Tant qu’il y aura des étoiles,

Sous les ponts de Paris

J’attendrai.

La vie commence à 60 ans

Après toi je n’aurai plus d’amour

Reviens !

C’est un chagrin d’amour

Marinella !

J’attendrai….

Mais reviens !

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Publié le par marie chevalier

 

 

Vous écrivez un texte dont toutes les phrases commenceront  par 

Je me souviens…

Et la dernière se terminera par :

Mais qu’est- ce que je f... Dans cette  galère !

 

Je me souviens de cette fameuse nuit, quand nous sommes rentrés de chez nos ais, un peu ivres sans doute, quand tu m’as assurée que tu prendrais tes précautions afin que nous n’ayons  pas d’enfant.

Je me souviens de la tête que tu as fait deux mois plus tard quand je suis venue t’informer que c’était raté et que j’étais enceinte.

Je me souviens encore de tes mots : Fais le passer, on ne peut  pas se permettre un enfant maintenant.

Je me souviens t’avoir répondu qu’il n’en était pas question et que ce bébé naitra et tu en seras le père !

Je me souviens à la mairie quand le maire s’adressa à toi : voulez- vous prendre pour épouse etc…

Je me souviens de tout mon pauvre René et c’est pour cela que je te quitte en emmenant notre fils car :

Je me souviens aussi de tes mots crachés quand nous sommes sortis de l’église :

Mais qu’est -ce que  je f… dans cette  galère !

 

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