Spleen du printemps
Le printemps est un farceur
Il nous fait croire qu’il suffit
D’un bourgeon de lilas ou autre fleur
Pour que fuient chagrin et ennui.
Pourquoi faut- alors
Que le contraire se produise ?
Pourquoi faut-il encore
Que nos peines et douleur ressurgissent ?
Le froid et l’engourdissement
Que l’hiver nous apporte,
Avaient chassé la cohorte
De tous ces sentiments.
Ils avaient fui
Avec la neige et la pluie.
Pourquoi dans ce cas
La nature et le renouveau
Nous laissent-ils si las
Que nous ne trouvons
Plus rien de beau ?