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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots
défi 168 (croqueurs de mots) épreuve du bac..à sable

Défi 168 croqueurs de mots : épreuve du bac … à sable

Les petits gamins font moult découvertes en jouant tout autour de la maison,

Voici trois situations illustrées peu banales qu’il va falloir expliquer !

- saisissez- vous d’une illustration ou des trois

- racontez comment les p’tiots gamins en sont arrivés là ! (la fantaisie est la bienvenue)

La peur au ventre

Max et Jess, deux petits diables de la cité es Violettes passaient leurs loisirs à jeter des cailloux dans la petite mare entretenue par la commune. On fait des ronds dans l’eau M’man on joue…

Leur mère harassée par une grossesse difficile, fatiguée n’avait même plus l’envie ni le courage de les sermonner. C’est la pire chose qui me soit arrivée, disait-elle à ses voisines.

— Mais Charlotte, ils sont adorables vos gosses, polis et bien élevés, vous avez même de la chance avec toutes les tentations qu’ils ont en classe, ils ne font pas de sottises.

Elle était bien brave cette prof des écoles, certes elle les tenait bien, c’est vrai, il n’y avait rien à critiquer, mais ce qu’elle ne voyait pas cette brave dame, c’était l’attitude de petits anges une fois sortis de sa classe.

Ils étaient inséparables, si l’un faisait une bêtise l’autre ne tardait jamais à en faire une également. Il faut préciser qu’ils étaient jumeaux, situation très difficile pour une famille de quatre enfants déjà. Deux gamins à surveiller, à occuper, à éduquer, car ce n’était pas le père qui donnait un coup de mains oh non le pauvre. Parti presque toute la semaine dans son camion, il faisait confiance à sa femme pour gérer l’intendance.

Elle était de nouveau enceinte et son médecin lui-même la sermonnait : vous n’êtes pas raisonnable, je vous avais quand même prescrit la pilule et vous ne l’avez pas prise sous prétexte que votre mari était contre ! À notre époque, on croit revenir au moyen âge !

Elle essayant de se reposer dans l’ombre de sa chambre quand soudain elle fut réveillée par des cris, des coups de fusil. Elle ouvrit rapidement la fenêtre affolée et baissa les bras anéantie.

Ses jumeaux portant chacun une poule ou un coq dans les bras couraient devant le fermier du bout de la rue qui les poursuivait en tirant en l’air. Toute la rue était sur le pas de la porte.

Le paysan en colère criait qu’il allait leur trouer les fesses avec le plomb de sa carabine à tel point qu’ils ne pourraient plus jamais s’assoir. Les gosses en pissaient dans leur culotte mais aucun ne lâchait le volatile. Ils s’engouffrèrent dans le jardin, essoufflés et rouges de honte ? Pas du tout de peur oui ! Ils lâchèrent enfin les bêtes une fois entrés dans la cuisine. Les pauvres bêtes affolés fientaient partout et Max le moins courageux souffla à sa mère qu’il avait fait « caca dans son pantalon ».

Le paysan qui était entré avec eux pouffa de rire et finalement dit à la mère : Ne vous inquiétez pas, ils ne sont pas prêts de recommencer, surtout quand leurs copains vont se moquer d’eux en classe car je compte sur mon fils dans la même classe que vos chenapans, pour raconter la petite histoire.

Il attrapa ses deux poules, les mit chacune sous le bras et dit au revoir à Charlotte en souriant. Par contre, il n’oublia pas en sortant de crier : salut les voleurs !

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi 166 (croqueurs de mots )

Des couples de mots dont l’un n’est pas le féminin de l’autre et vice versa.
A vous de les utiliser à votre gré en vers en prose ou les deux à la fois…

L’étrange destin de Josy

Vétue d’un caban,

Josy se dirigea vers sa cabane

Sortit de son sac, les horaires de train

Et se dépêcha pour ne pas être à la traine.

Elle se déshabilla à la hâte, enfila ses bas

Qui pour elle était la base

Du raffinement.

Elle trempa une serviette dans une bassine

Se rinça les mains et jeta l’eau dans le bassin.

Puis tendant les bras

Elle sauta et fit quelques brasses

Pour se dégourdir.

Mais Josy était une jeune fille

Dont la vie ne tenait qu’à un fil

Car …………………….

Aussi légère qu’une noix,

Elle se noya….

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Publié le par marie chevalier

Réflexion

Un petit instant d’incertitude

Je ne me retrouve plus

J’ai perdu mes habitudes

Je ne sais même pas où je suis

C’est mieux pour toi

M’a-t-on dit…

Qu’en savent-ils ?

Je ne sais plus où je suis

Je devais habiter quelque part ?

Rassurez-moi ?

Si je suis ici c’est un fichu hasard non ?

Je ne vais pas rester

A trainer mes savates dans les couloirs

Alors que dehors est ma vraie vie !

Si ? Je dois rester ?

Je ne suis plus apte dites-vous ?

Apte à quoi faire ? Vivre ?

Vous devez avoir raison

Mais ramenez-moi à ma maison,

Je serai sage et juré,

Je ne tomberai plus dans la rue.

Je m’éteindrai doucement

Promis. Vous ne me croyez pas ?

Alors allez -vous -en

…….

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Publié le par marie chevalier
Pas de chance

PAS DE CHANCE

[b]Je vous présente un roman que certains d’entres vous ont connu sous le titre “des vies saccagées” dès sa parution en 2013 .


il est visible là:


http://www.lulu.com/shop/marie-chevalier/pas-de-chance/paperback/product-22667767.html


ou à mon adresse mail si vous le voulez dédicacé.


Ceci est la dernière version de mon roman « des vies saccagées ».


En effet, j’ai réécris, du moins complété ce qui paraissait à plusieurs lecteurs un peu trop sec et un peu trop reportage.


J’ai donc fait en sorte d’étoffer les personnages, de mieux les décrire, mais l’histoire reste celle-ci-dessous:


Je raconte la vie de plusieurs femmes depuis les années 1900 à nos jours :


leurs souffrances, leurs joies, leur dure vie, la guerre, la misère...


Elles auraient pu être mes grands-mères ou mes tantes ou ma mère.
[/b]

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi 165 En 30 lignes maxi, dites à quelqu’un que vous aimez .. quelque chose …

Et comme unique contrainte, mentionner le nom d’une fleur.

Pour toi

Quand tu liras cette lettre, je serai partie. Mais je me souviens…

Je t’ai rencontré un soir de réveillon du jour de l’An.

J’errais seule et suis entrée dans un café du Boulevard Saint-Michel.

J’ai commandé un café, puis un second puis finalement une bière.

Une heure s’était écoulée et personne n’était entré. La solitude m’angoissait allais-je passer cette nuit de lumière seule, accoudée au comptoir comme une ivrogne en manque ?

Et tu es entré, en fait vous étiez trois. Je t’ai regardé et tout de suite j’ai su que je t’attentais.

Deux heures plus tard, nous étions installés confortablement dans un cinéma et tu venais de m’embrasser.

Te souviens-tu de tes paroles ? Non bien sûr tu m’as dit : tes lèvres sentent bon, un mélange de lilas et de muguet.

J’ai éclaté de rire et depuis dix années je vis à tes côtés. Cela s’appelle le coup de foudre qui dure encore et qui …

Mes lèvres ont toujours le même parfum de fleur et j’aime toujours autant tes baisers.

Sais-tu mon ange que dans une semaine c’est le Nouvel An? Que dirais-tu d’une petite sortie en amoureux. Nous irions boire un verre au Fénelon comme il y a dix ans et ensuite voir un film, celui qui te plaira. Qu’en dis-tu ?

Tu ne réponds pas. Je n’aime pas tes silences. Ils sont devenus ta seconde nature.
C’est vrai j’avais oublié : les réveillons se passent chez ta mère depuis toujours, sauf celui où nous nous sommes rencontrés.

Comme le hasard fait bien les choses. Je ne discute plus c’est d’accord, nous irons chez ta mère ou mieux, si nous changions, si au contraire, nous l’invitions ici ? Non ? Je vois à ton regard las que mon idée n’était pas bonne et bien je vais te dire quelque chose : retiens- bien ces paroles : Le soir du réveillon, je ne serai plus là. Tu feras ce que tu voudras.

Ah ! J’oubliais ! Le cadeau pour ta mère sera dans le placard de la chambre en haut à droite. Ne l’oublie surtout pas ! Tu la connais si elle n’a pas ses chocolats noirs comme tous les ans le 31 Décembre, elle fera une crise et vous plombera l’ambiance.

Je ne te dis pas à demain car je serai loin. Prends soin de toi…

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi 164 Croqueurs de mots (qui lit pense... qui pense raisonne

on nous demande d’ouvrir cinq livres les plus proches de vous. Vous devrez pour chaque livre ouvrir la cinquième page après le début de lecture Prendre la cinquième phrase et l’insérer dans un texte.

J’ai donc choisi de mettre en majuscules la phrase trouvée. Les voici dans l’ordre :

1)Les heures souterraines de Delphine de Vigan

2)Le quatrième mur de Sorj Chalandon

3)Au-delà) de cette limite, votre ticket n’est plus valable de Romain Gary

4)Une gourmandise Muriel Burbery

5)La tête en friche Marie-Sabine Roger

Mon texte : L’insomnie

Joëlle connait PAR CŒUR LES DETOURS DE L’INSOMNIE, ELLE SAIT QU’ELLE ne dormira pas au moins avant trois heures du matin, et se tourne, se retourne dans ce grand lit froid.

Jean s’était envolé vendredi dernier pour Ramallah, voir un ami. A-t-on idée d’aller se fourvoyer dans ces pays en lutte. D’ailleurs il avait été arrêté bien sûr mais relâché presque tout de suite devant sa bonne foi. Arrivé chez son ami il avait pu écrire une petite lettre :

« UN PALESTINIEN A ENLEVE MA CEINTURE SANS PRECAUTION ET M’A rendu mes affaires dans les minutes qui ont suivi. Pourquoi ce geste ? Peur que je ne le frappe avec ? En fait il me l’a confisquée, mais pas grave. Tu me manques. Je rentre à la maison dans quelques jours et je t’embrasse tendrement. »

Joëlle n’arrivait toujours pas à dormir lisant et relisant cette lettre dans sa tête. Ah oui ! Il fallait qu’elle pense aux clichés qu’il avait joints en précisant : il faut qu’ils soient PASSES CHEZ L’INDUSTRIEL THIIEBON ? DANS LA PROchaine semaine, pas avant, surtout attends donc que je sois rentré.

La jeune femme était fatiguée. 5 heures du matin et elle n’avait toujours pas fermé l’œil. Tout lui revenait en vrac. Et puis il était bientôt l’heure de se lever pour courir chez Madame B. qui avait reçu des invités de marque hier soir. Elle serait donc obligée de frotter, cirer et contrainte de chasser la POUSSIERE DE LEURS DEAMBULATIONS DE RICHES. Elle ne comprenait toujours pas comment le fait de faire une soirée mondaine pouvait attirer autant de poussière !

Vers 5h30, n’en pouvant plus elle s’effondra et rêva en s’agitant, elle voyait ses ARBRES :CA BOURGEONNE A TOUT VA ET SI CA PREND UN COUP DE gel, ils sont fichus !

Heureusement le réveil sonna. Elle se leva d’un bond et fatiguée se rendormit en buvant son café.

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Publié dans : #défis croqueurs de mots
défi 163 (croqueurs de mots)

Sur une photo de Cezary Wysynski (National Géographic)

Racontez une p’tite histoire en prose ou autre… poésie, haïku, etc, à votre guise !

La belle vieille dame

Un visage extraordinaire

Aux joues creusées

Par le temps, les chagrins

Et les petites joies,

Les lèvres fines

Les yeux noirs de braise

Enfoncés dans leur orbite

Un turban entourant ses cheveux gris

Des perles de couleur scintillante

Illuminant ses oreilles

Les doigts recourbés

Serrant ce qui

L’emmène à l’extase

Et L’enveloppe

D’une épaisse brume blanche

Que vous êtes belle

Madame ….

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Pour le défi 162 on nous propose un début de scénario et à nous d’écrire le film ou l’histoire ou le synopsis mais avec une contrainte...

Scénario :

Une femme en robe rouge descend du bus. Elle est furieuse. Elle bouscule un homme qui traverse la rue en dehors des passages piétons.

Vous devrez utiliser les verbes : caqueter, rêver, applaudir, s’ébaudir, refroidir

Les noms : portail, violon, gazon ; galurin, hérisson, allure, caraco.

Les adjectifs : opportun, guilleret, pâle, maudit, violet.

La dame en rouge

José et Marc se mettent en place prêts à filmer. Ils sont excités comme des puces, la grande Aline a accepté de jouer le rôle principal dans un court métrage et ils ne sentent plus de joie. Les projecteurs sont prêts deux ou trois photographes amateurs et eux deux. Tout avait été négocié avec la « diva » jusqu’au prix de ses chaussures ! Ça devrait baigner comme disait toujours José.

Action !

L’autobus s’arrête devant l’hôtel « les Acacias » et les voyageurs descendent tout guillerets et en caquetant.

Silence, on tourne !

Ce magnifique hôtel est situé au fond d’un grand parc. Le chauffeur de bus pousse le portail et demande à tous de ne pas rêver et de presser l’allure tout en évitant de marcher sur le gazon. Des allées gravillonnées sont faites pour cela , ajoute-t-il.

L’actrice principale descend du car la dernière, furieuse de ne pas avoir eu la première place. Vêtue d’une longue robe rouge vif, elle est divinement belle. Elle s’arrête une seconde sur le marchepied, jette un œil circulaire, semblant chercher quelqu’un et tout à coup se met à marcher à vive allure en dehors des clous. Elle heurte violemment un jeune homme qui, le casque sur les oreilles ne l’avait pas entendu arriver; il perd l’équilibre et se retient comme il peut au bas de la robe de la dame qui se déchire et lui reste dans les mains. Elle se retourne hors d’elle et frappe la tête du garçon, maintenant à terre.

— Maudit imbécile, vous ne pouviez pas faire attention, vous ne voyez pas que nous tournons un film ! 50 personnes qui descendent d’un bus et se dirigent tous vers un manoir ça se sait non ?

— Excusez-moi, murmure le jeune homme tout pâle, j’aurais dû attendre le moment opportun pour déchirer votre robe.

Humour ? On ne sait mais les figurants applaudissent pensant sans doute que c’est dans le scénario

Coupez !!! Ce n’est pas prévu !!!

Très digne, Aline ramasse le morceau de sa robe, se trouve vraiment dans une sale situation mais ne veut surtout rien laisser paraitre. Toute cette mascarade n’était pas dans le scénario, ils vont entendre parler d’elle !

Elle sort de son sac de voyage un caraco violet qu’elle enfile sur ses épaules et sur sa tête pose un affreux galurin de la même couleur. La voilà donc à moitié nue devant le grand parc de l’hôtel. Tous les regards sont braqués sur elle. Elle se sent ridicule et elle ne rêve que d’une chose, refroidir le premier qui osera se moquer ou qu’elle entendra applaudir !

Pour tout arranger au milieu de l’allée, un hérisson s’est arrêté et semble tétanisé par le piétinement de tous ces gens, il se trouve dans le cadre de la photo et le photographe hurle de colère.

— Attention de ne pas lui faire mal, c’est une race protégée, crie le chauffeur de bus !

Un homme que personne n’avait remarqué mais qui avait provoqué la panique d’Aline en la faisant quitter le bus en courant, arrive près d’elle :

C’est vous que j’attendais ma jolie, je vous arrête pour prostitution et invitation à la débauche. Vous les entrainez à vive allure dans cet hôtel mais ils se sont plaints d’avoir été obligés par vos provocations. Le jeune homme que vous avez bousculé était là pour vous surveiller. Je vous emmène illico au violon faire un séjour, vous pourrez vous ébaudir devant les dessins obscènes de vos prédécesseurs dans la cellule !

Mais arrêtez ! Pitié ! Arrêtez ! Cette histoire est nulle, arrêtez de tourner, changez les acteurs et le figurant flic, enfin faites quelque chose, mais pitié arrêtez ! Je suis maudit !!!

— Mais enfin c’était votre idée !

— Et bien maintenant c’est la vôtre !

On recommence tout depuis le début quand la dame en rouge descend du bus !!

— Eh Merde ! Murmurent les figurants.

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Publié le par marie chevalier

A TOUTES LES FEMMES

Femmes du monde entier

Femmes emprisonnées

Femmes excisées

Femmes violentées

Femmes lapidées

Femmes tabassées

Femmes fières et non soumises

Cette journée est à nous

Aucun homme ne pourra

Même avec ses lois

Et sa violence

Aucun homme ne pourra

Jamais nous dresser !

Femmes mères et filles

Femmes célibataires

Femmes…

Que cette journée

Soit celle de la révolte

Que cette journée

Soit la NOTRE !

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