un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis
Ce petit poème est de moi et salue la "Baie de Somme" que j'adore
LA BAIE
Dans la Baie où folâtrent des phoques,
Longuement regardés et observés,
Il existe tout près de l’écluse,
Une rivière encombrée de branchages,
De détritus de toute sorte,
Jetés par les touristes.
Et pourtant qu’elle est jolie
Cette rivière, se faufilant
Vers la mer, comme pour s’y ressourcer.
Au fil de l’eau, des canards,
Des feuilles mortes
Ne lui donnent que plus d’attrait.
De la rambarde sur laquelle
Nous posons nos bras
Pour mieux la photographier,
Quelques douces petites vaguelettes
Viennent nous saluer, plus bas,
Sous le petit pont
Qui la cache aux regards
Des automobilistes
Qui y passent, insensibles,
Trop vite et sans égard
Pour ce qu’il y a dessous :
Une vie dans l’eau,
Une vie au fil de l’eau.
Cette rivière souillée par les hommes,
Se nomme la Somme.
Elle sillonne toute la région,
Venant de la Seine
Comme un enfant
Qui aurait suivi la berge,
Jusqu’à la grande baie
Jusqu’à la mer.
Où il se jetterait joyeux et lutin.
Au fil de l’eau les canards nagent,
Et se précipitent
Vers un morceau de pain.
La vie, dans toute sa simplicité
Là sous nos pieds
Sous le petit pont
La vie dans la Baie.
AUTOUR D'UNE COULEUR
BLANC
Blanc comme ton visage si pâle et si diaphane
Blanc comme le linceul que sur ton corps on drape
Blanc comme ton cœur vidé de son sang.
Blanc comme la robe de mariée que tu ne mettras jamais
Blanc comme le sel de la mer
Blancs comme certains voudraient naître.
Blancs comme tous ceux qui ne sont pas noirs,
Blancs comme parfois j’ai honte d’être,
Blanche comme l’âme d’un enfant
Alphabet en acrostiche (M'annette )
Deux amours de gosses !
Ah ! Que j’aimerais être une tourterelle :
Bien que, je n’ai pas d’ailes ?
Ça doit se trouver chez le quincaillier,
Dit Xavier, plongé dans sa revue maritime.
Et puis encore, tu te moques !
Fichtre non ! Je te donne une idée c’est tout !
Gentiment, je t’assure !
Hélas, Xavier, je crois que je rêve
Il ne faut pas être sorti de l’ENA pour savoir.
Justement ma douce, tu n’as qu’un petit diplôme !
Ketekon ! (c’était leur mot, pour rire) !
Laisse tomber et viens plutôt me faire un bisou
Même si tu n’as pas d’ailes je t’aime bien !
Ne te fiche pas de moi en plus !
Oh ! Non je sais trop ce qu’il m’en couterait !
Punir, tu ne sais faire que cela !
Que tu peux être mauvaise joueuse !
Rassures-toi, Xavier, je me vengerai !
Sûr, je te fais confiance !
Tu es vraiment le garçon qui m’embête le plus !
Un pauvre type minable auquel je m’accroche bêtement !
Va donc voir si Maman est là, j’entends du bruit.
Waters ? Salon ? Chambre à coucher ? À ton avis ?
Xavier ! Arrête de me faire marcher !
Yaka, tunaka, va là, fais ça, tu m’énerves !
Ze t’aime ! Ma biche même sans Z'ailes, dit-il en riant !
Lettre de rupture originale
Mon amour,
Je t'ai aimé parce que je pensais que tu étais un être unique.
Je suis resté parce que j'aimais bien que tu sois LA seule à m'aimer.
Je te quitte parce que tu m'as présenté ta soeur et que je ne peux pas choisir entre elle et toi.