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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

défi 232,

Au pays de PADI-PADO on a supprimé tous les « i » et tous les « o ».

( c’est pour ça que le roi de là-bas s’appelle R ) .

Racontez une visite au zoo de PADI-PADO

sans jamais utiliser, ni la lettre « i » ni la lettre « o ».

Vous décrirez ainsi un ou plusieurs animaux.

 

 

L’enfant

 

En ce début d’année, j’emmène ma sœur regarder les bêtes sauvages parquées dans un espace que des gens défendant la nature rejettent.

En effet, les pauvres ne s’amusent pas, leurs jeux les stressent, les appels des enfants les agacent.

Lyne leur susurre des phrases qu’elle seule a préparées.  Les bêtes la regardent et semblent rassurées.

Elle ne se lasse pas de les regarder s’embrasser, hurler même.

Elle semble s’excuser de leur malheur d’être enfermées, elle les veut dans la nature, heureuses et sans entrave.

Quand le puma s’est arrêté net et l’a regardée, elle a eu très peur.  Rageusement, la bête a feulé et est rentrée dans sa cage.

Lyne a pleuré et je ne pus la calmer.

Cette enfant  est très à fleur de peau et la plus banale aventure la perturbe.

Dans la rue, elle attrapa ma manche, se tut et jusqu’à ce qu’elle mette la clef dans la serrure, elle trembla.

Plus de parc, elle me demanda d’aller à la mer….  C’est plus sympa.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi 231 (croqueurs de mots)

Changement d'horizon, j'emmène tous les matelots, en espérant qu'ils n'ont pas le vertige, paire un petit tour en montagne. Durant notre randonnée nous sommes attirés par un message envoyé du sommet du plateau.  Vous devez, tout simplement, décrypter ce message et nous dire qui peut bien nous l'envoyer ?

 

ETRE LA AU MAUVAIS MOMENT

Nous nous étions rassemblés au café « chez Ginette » à dix heures pétantes car nous avions décidé de faire un peu de grimpette pour nous dérouiller les jambes. Aucun d’entre nous n’était réellement sportif, mais ce voyage organisé par les anciens du village nous tenait à cœur. Il ne sera pas dit qu’ils s’étaient démenés pour rien. Nous étions une dizaine et ma foi malgré nos soixante ans bien tassés, nous nous sentions en pleine forme. Sauf Julie qui trainait son sac à dos comme s’il pesait des tonnes. Jean-Michel finalement lui prit et enfin nous nous mîmes en route.

Le temps était clair et nous pouvions apercevoir le sommet de notre pic. 

Marie qui n’avait rien dit depuis notre départ s’arrêta soudain et nous faisant signe de nous taire, nous montra une banderole tout en haut là où nous devions nous rendre.  Gilles prit ses jumelles et essaya de lire les lettres séparées par un point d’interrogation :

NE ? MONTEZ ?  PAS ?  PLUS ?  HAUT ? CE ? N’EST ? PAS ? PRUDENT ?

Nous restions figés et surtout intrigués.  Que voulait dire ce message et surtout qui nous l’envoyait ?  Gilles nous précisa qu’avec ses jumelles les points d’interrogation en fait étaient des petits bonhommes de neige dessinés sur la toile de la banderole.

A n’y rien comprendre.

— Allons ne nous laissons pas impressionner par un farceur, montons.

L’enthousiasme était tombé, la crainte de découvrir quelque chose d’insensé nous tenaillait et nous allions faire demi-tour quand une voix très grave et sonore nous demanda de ne plus bouger.

Forcément il ne fallait pas nous le dire deux fois !  Dix randonneurs du dimanche restèrent figés comme en attente de nouvelles consignes. Cette voix semblait provenir du haut du plateau : sûrement une farce que nous font les moniteurs ? dit l’un d’entre nous.
— Elle n’est pas drôle, si c’est vraiment une blague nous dit Gilles.

— Qui veux-tu que ce soit voyons ?

— On raconte tellement de choses sur le surnaturel….

Il n’avait pas eu le temps de finir sa phrase que la voix reprit :

REDESCENDEZ IMMEDIATEMENT ! SINON VOUS ALLEZ SAUTER !

Il n’était pas question de céder à la panique et toujours Gilles, le plus hardi d’entre nous, cria :

— Que faites-vous là-haut ?  Pourquoi nous sauterions ? 

SERVICE DE SECURITE MANŒUVRES MILITAIRES DESCENDEZ DANS DEUX MINUTES TOUT SAUTE.

Cette fois nous n’avons pas attendu plus longtemps, nous n’avons jamais couru si vite depuis notre adolescence. Arrivés au refuge l’explosion eut lieu et effectivement nous aurions été engloutis, plus de peur que de mal, nous étions à l’abri et sauvés…
C’est ce que nous avons cru jusqu’à ce que trois hommes en treillis noirs nous mettent en joue et nous tirent dessus. 

En fait, nous ne devions pas voir ce qui se passait, nous étions des témoins gênants, alors ils employaient les grands moyens : nous supprimer.

Si je peux vous raconter cette histoire, c’est parce que j’ai eu la chance de me cacher sous la neige, et ne pas descendre avec les autres. Comme quoi la vie ne tient parfois qu’à un peu d’imagination et de réflexe au bon moment. Nous n’avons jamais su ce qu’ils avaient envisagé de faire là-haut mais je ne suis pas prêt d’y retourner. Mes petits-enfants le sauront peut-être un jour ?

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