L'histoire commence ainsi:
Un soir d’orage, où le bruit du tonnerre se mêlait à un plastiquage, près de la maison de Dumè , .... à vous de continuer
Voici les questions:
1- Pourquoi la porte du frigo est-elle ouverte ?
2 - Pourquoi y-a-t-il une chaussure à l'intérieur ?
3- Pourquoi le grand-père est-il couché dans l'entrée ?
4- Que fait le parapluie dans le lit conjugal ?
5- Où est passée la grand-mère ?
6- Pourquoi la bouteille est-elle vide ?
7- Où sont passées les casseroles ?
8 - Qui a dit que c'était impossible ?
9 -Pourquoi lundi ?
10- Que fait le chat chez les voisins ?
:* :* :* :*
LA MARIEE ETAIT BELLE DE NOUVEAU
Un soir d’orage, où le bruit du tonnerre se mêlait à un plastiquage, près de la maison de Dumè, Jean et Annie, deux jeunes ados qui s’embrassaient sous un arbre, se mirent à courir sans savoir vraiment où ils allaient, terrorisés.
La première maison éclairée fut la bonne, ils s’engouffrèrent dans la cour et essayèrent de tambouriner à la porte, sans succès. Ils décidèrent d’essayer d’ouvrir et malgré une résistance, ils finirent par l’entrebâiller. Stupeur, un homme qu’ils reconnurent comme étant le propriétaire de la maison, Monsieur Ferrari, le grand-père de leur pote Jean-Louis, était allongé dans son couloir et bloquait de ce fait l’entrée. Ils se penchèrent et constatèrent qu’il dormait complètement ivre. Ils comprirent quand ils virent une bouteille de Chivas vide près de son bras.
— Il est encore bourré, murmura Jean.
Ils avancèrent dans le couloir en
appelant madame Ferrari mais hélas personne
ne répondit. Devant la chambre ils marquèrent un arrêt et se décidèrent à pousser la porte, pas très rassurés.
Et là, encore une surprise les attendait : un parapluie était dans le lit, sous les
draps. Ils trouvèrent un mot collé sur le manche : je préfère dormir avec un parapluie qu’avec un
ivrogne… Joli ! s’exclama Annie et en plus courageuse la mamie ! Elle doit avoir fait ses valises et rejoint son amant !
— Mais c’est impossible, intervint Jean , que tout cela commençait à énerver, elle aurait fermé sa maison, et pourquoi aujourd’hui lundi plus qu’hier ?
— En tout cas, je te fais remarquer que leur chat n’est pas là, elle a dû le donner à garder aux voisins, je l’ai aperçu tout à l’heure quand on est passés devant leur pavillon.
Préférant en rire ils se dirigèrent vers la cuisine car ils avaient une petite soif.
— Ah ! Le frigo est ouvert, et le comble, c’est une chaussure qui retient la porte ?
— Elle ne s’arrange pas la mamie du copain!
— Attends il y a encore un post -It de collé !
Si jamais tu refermes cette porte, la chaussure va t’exploser au visage et ce sera bien fait !
— On peut dire qu’ils ne s’entendaient pas bien, les petits vieux hein ? constata Annie, pendant
qu’elle s’apprêtait à se faire chauffer de l’eau pour boire un thé. Elle cherchait
vainement les casseroles et appela Jean.
A ce moment –là un éclair plus fort que les autres les fit regarder par la fenêtre et ce qu’ils virent les stupéfia :
Une grosse voiture faisait des manœuvres dans la cour pour sortir et stupéfaits, ils reconnurent la grand-mère Ferrari au volant. Elle partait en emmenant les casseroles qu’elle avait attachées à l’arrière de la voiture et une grande affiche collée sur la glace arrière annonçait :
JUSTE LA FIN D’UN MARIAGE !
Quel talent, madame Ferrari on avait envisagé le pire et finalement vous allez enfin être libre !
Jean et Annie applaudirent pendant que la mamie leur faisait un grand signe au revoir par la portière.
Silence…
Jean ? Tu crois vraiment que nous allons nous marier ?
Fin