Il me fallait écrire ce que je ressentais depuis le départ de cette petite boule de poils dont la présence me manque tant ne sachant ce qu'elle est devenue.
Un grand vide
Comme tous les soirs
Je commence à penser
Que plus jamais
Je ne te reverrai
Tu me tues, tu m’achèves
A petit feu, doucement
Je suis certaine
Que tu ne le sais pas
Sinon me laisserais-tu
Sans nouvelles de toi ?
Si tu savais comme j’ai mal
T’imaginant dans un fossé
Ton petit corps mutilé
Ou pire crevant seule
Sans soutien, sans ma main
Pour t’apaiser
Je préfère t’imaginer vivante
Jouant à la folle
Courant comme si …
Comme si tu étais poursuivie,
Et puis t’arrêter brusquement
Faire demi-tour
Et te jeter dans mes jambes
J’en sens encore le choc
Et je m’entends rire
En te poursuivant…
Mais tu es partie…
Tu as laissé derrière toi
Une femme en pleurs
Et un si grand vide …