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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier

 

A LA BONNE BOUILLABAISSE

 

 

Mademoiselle la Rascasse étincelante dans sa tenue d’apparat rouge vif se moquait gentiment du jeune Congre, tout fringant et svelte. 

— Tu vas où ainsi ? Lui demandait-t-elle d’un ton ironique, draguer la Vive ?  Elle a mis sa robe couleur léopard et elle est vraiment très distinguée. Mais je suis  sûre que l’as remarquée.  Ce n’est pas comme cette grosse Lotte, mon dieu qu’elle est  laide !

— Tu sais ce qu’elle te dit  la  grosse Lotte, bougonna celle-ci, vexée d’être  moquée devant le jeune Congre.

—Taisez-vous donc, ne soyez  pas  méchants gratuitement. Madame la  Lotte n’est certes  pas  la plus mince de nos consœurs, mais c’est  la  plus délicieuse et la  plus dévouée.

— On sait bien que tu es amoureux d’elle, toi  le gros Rouget Grondin, il est vrai que vous  êtes faits pour vous entendre, tu n’es  pas mince non plus,  ricana  la Rascasse toujours  agressive.

— Tu es tout simplement  jalouse, rétorqua le Rouget, un peu triste de voir ses amies et amis  se chamailler  pour des histoires d’amour. Car  entre lui et  la  Lotte, il existait effectivement un amour  et seule la  mort  pourrait  les séparer.

— Ce n’est pas tout cela  les enfants  assez bavardé, nous allons  être en retard et  la bouillabaisse n’attend  pas.  Mettez-vous en ligne, redressez vos arêtes et tous sur  la table de cuisine de Madeline la chef cuisinière du restaurant : « à la bonne bouillabaisse » 

— Je sens que cette fois nous allons  nous surpasser et que les clients  nous savoureront avec allégresse !

Ce fut le cas… ils en ont repris  deux fois.

— Trop bons ces poissons, quelle saveur et quel goût délicat.

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #jeudi en poésie

 

Spleen du printemps

 

Le  printemps est un farceur

Il nous fait croire qu’il suffit

D’un bourgeon de lilas ou autre fleur

Pour que fuient chagrin et ennui.

Pourquoi faut- alors

Que le contraire se produise ?

Pourquoi faut-il encore

Que nos peines et douleur ressurgissent ?

Le froid et l’engourdissement

Que l’hiver nous apporte,

Avaient chassé la cohorte

De tous ces sentiments.

Ils avaient fui

Avec la neige et la pluie.

Pourquoi dans ce cas

La  nature et le renouveau

Nous laissent-ils  si las

Que nous ne trouvons

Plus rien de beau ?

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