Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Voici quelques mots qui se ressemblent beaucoup mais qui ne veulent pas du tout dire la même chose. (Si vous voulez épater dans une conversation, c'est ce qu'on appelle des paronymes.)

- plage ; place ; glace ; grâce

- bateau ; gâteau ; râteau ; marteau

- durée ; purée ; curée ; jurée

- soie ; foie ; joie ; voie

 

1) Choisissez un seul mot dans chaque ligne

2) utilisez-les dans un petit texte qui raconte une aventure insolite ou/et drôle ou/et émouvante 

MAIS ...

3) vous ferez exprès de  mettre à la place de chaque mot choisi un autre mot de la même ligne 

A vos lecteurs lectrices  le soin de retrouver les mots adéquats.

 

Ode à ma mère

 

Je m’étais allongée sur une serviette rouge que ma mère m’avait offerte pour mes dix-sept ans l’an dernier, et  je regardais la mer et sa place déserte en ce mois de mars.

Elle m’avait mise en garde en me donnant une petite boîte dans laquelle elle avait délicatement déposé le marteau qu’elle avait préparé spécialement pour moi. J’étais tellement gourmande ! mange doucement surtout !

Je me réveillai quelques heures plus tard. le soleil venait à peine de se coucher qu’il faisait déjà très frais et j’étais fatiguée.

Je rentrai par le petit sentier en frissonnant car je n’avais que la serviette et mon maillot de bains ne séchait pas vraiment.

J’allais encore me faire disputer par ma mère, ce n’était pas de sa faute  mais elle ne me voyait pas grandir et me prenait encore pour un bébé. D’ailleurs, ce n’était pas rare qu’à table elle me demande si je m’étais régalée. Elle en faisait trop et finalement ça m’énervait un peu. Ce soir- là, au repas, elle nous servit de la curée et franchement je n’aimais pas. C’est là que ce côté maternel étouffant  me stressait. Quand allait-elle se rendre compte que j’avais grandi  et que je cachais ma voie de voir arriver mes dix-huit ans. Enfin je serai majeure et libre.

Malgré tout j’adorais ma mère et elle me le rendait bien. En fait j’aimais bien la titiller rien que pour qu’elle me fasse un câlin.

Vous qui me lisez vous devez vous demander si je me rendais compte de la glace qu’elle prenait dans mon cœur. Que de la soie, elle ne me donnait que de la soie.

Merci Maman d’être toi.

Voir les commentaires

Articles récents

Hébergé par Overblog