Je vous propose d'écrire un texte à partir de quelques lignes tirées du livre de Marie Gillet "aussitôt que la vie".
"Je suis partie de bon matin. J'ai pris ma décision après avoir ouvert les volets et regardé le ciel lisse vaquant simplement à son occupation de l'aube ; laisser la place au jour. L'ait était pur et calme. Il allait faire très beau. Rien ne s'opposerait à la lumière."
Tout va bien
Je finissais de lire cette œuvre de Marie Gillet et me disais que finalement la vie était très belle. Il suffisait de la regarder avec sérénité et calme.
Seulement pour cela il ne faudrait aucune interférence d’autrui ni un événement contrariant. Ce qui ne fut pas le cas de Julie quand elle reçut un SMS d’Ameli qui l’informait que sa carte vitale était périmée. Inquiète d’autant plus qu’elle était en arrêt de maladie et devait renouveler son ordonnance, elle crut bon de régler les frais d’expédition de cette nouvelle carte que lui proposait gentiment le centre. Elle paya par carte bancaire mais heureusement, elle eut soudain un éclair de lucidité et téléphona tout de suite à sa banque. Il s’agissait d’une arnaque : pas de soucis on changeait sa carte et elle ne devait plus faire d’achat tant qu’elle n’aurait pas la nouvelle. Ouf ! voilà qui semblait rondement mené.
Quelques heures plus tard, elle recevait un appel de sa banque lui demandant ses coordonnées bancaires afin de régler ce problème de fraude. Elle se fâcha, et raccrocha. En effet, il s’agissait là encore d’une manœuvre pour essayer de la bluffer afin de pouvoir aller sur son compte bancaire faire gentiment ses petites affaires.
Tout cela pour dire que parfois on se réveille en pleine forme, on a bien dormi, tout va bien. Le soleil est là et on se dit que la journée va être superbe.
Je veux bien que l’autrice de cette œuvre pense « que rien ne s’opposerait à la lumière » mais Julie doit se dire que parfois il fait sombre. Ce sont des petits riens de ce genre qui atténuent la luminosité que l’on aurait pu espérer.
Je dois aller déjeuner avec Julie et j’espère que nous allons oublier tous nos tracas pour ne penser qu’au bonheur de, justement, pouvoir rire encore…