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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

CONSIGNE PROPOSEE

Habitant des étoiles, vous débarquez sur terre après un long voyage pour observer les êtres humains, livrez nous en trente à cinquante lignes vos premières impressions.

   

MECHANCETE OU PEUR ?

Ca y est nous y voilà !  Piérabus regarde !
Piérabus n’a pas du tout envie de regarder car  on lui a dit tellement de  mal sur  la  planète terre qu’il n’ose même plus descendre. Poussé par un des six bras de  celle qui lui sert de mère, il saute dans l’herbe haute. Leur navette en une minute terrienne  vient de  traverser l’espace pour se poser en haut de  la falaise de Fécamp. Tout avait été  préparé avec soin par leurs robots : ils visitaient la terre et surtout notaient dans leur puce tout ce qui leur paraissait incroyable.

Ils étaient encore sous  le choc quand  un autocar plein de touristes s’arrêta devant eux. Des dizaines de personnages plus  bariolés les  uns des autres  sortirent  de cette chose comme d’une boîte. Ils s’éparpillèrent  en lançant des cris  extrêmement bizarres et surtout très aigus. Un des leurs qui paraissait leur chef  portait une casquette  bleu marine avec un petit oiseau dessiné dessus. Il faisait de grands gestes et semblaient inviter  les autres à monter  tout en haut de  la falaise où se dressait une femme géante toute de blanc vêtue.  Elle ne changeait pas de  position, toujours  le bras droit tendu , et le plus étonnant tenant un petit terrien dans son bras gauche,  et puis la tête tournée  vers la mer, comme si elle attendait quelqu’un. Tous  ces êtres étranges suivaient maintenant un petit chemin qui menait  près de cette femme. Et là, Piérabus se frappa la tête pour enregistrer ses données. Ces personnages  se groupaient autour de  la dame et  commençaient  à articuler des mots,  tous ensemble.  On aurait pu croire qu’ils priaient bien que ce mot n’existât pas dans le vocabulaire de leur  île aux étoiles.

Ce qui surprenait surtout  l’enfant et sa mère était que la géante ne les regardait pas. Cela devait vouloir dire qu’elle ne  les connaissait  pas et ne devait pas  parler à des inconnus sans doute ?

En tout état de cause, ils se mirent à suivre  les derniers descendus du car et  montèrent avec eux. Personne ne les  voyait tellement occupés à lire  maintenant  dans un petit livre.

— Piéralus quand nous rentrerons chez nous, n’oublies  pas de leur dire que  les humains  vivent en groupe, qu’ils  vénèrent une  seule femme bien plus grande qu’eux tous et que celle-ci  les dédaigne et ne  les regarde même  pas. Tu vois mon fils cela  ne serait  jamais arrivé chez nous, nous  nous aimons tous  les  uns  les autres.
A ce moment de  la conversation, un grand coup de tonnerre éclata, et  la statue tomba et roula sur  le sol. C’est là que  les  visiteurs aperçurent nos deux  visiteurs. Ils se ruèrent sur  eux, et  les  massacrèrent  à coups de pierre, en hurlant que c’était  de leur faute, qu’ils étaient le  diable et qu’ils  leur avaient porté  malheur. Car  il était évident qu’ils  voyaient là le bras de Satan.

 Nos  pauvres touristes des étoiles  ne pourront  jamais raconter  la  méchanceté des humains, et  ainsi d’autres tenteront sans doute de nouveau l’expérience.

La foule se dispersa en se signant et en appelant Dieu pour qu’il ne leur fasse pas de  mal, maintenant que leur madone était tombée de son piédestal. 

Tout avait été enregistré dans les  ondes et  là-haut des ordinateurs  étaient lancés à fond.

Il fallait  résoudre un problème  important :

 Pourquoi l’être humain tuait ce qui n’était pas comme lui ?

Dure questions  mais ils avaient confiance en leur  matériel et un jour…  ils auraient  la réponse c’est  sûr, ce jour-là, leur  Piérabus et sa mère seront vengés de la  méchanceté des hommes.

 

Décembre 2011

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #jeudi en poésie

 

Jeudi en poésie (signe zodiacal)

 

Je suis un gémeaux

 

Rien ne m’atteint, rien ne me fait peine

Ni le bonheur,  ni les  maux.

J’avance encore et encore

Ne me souciant que de  l’après

Jamais de l’avant.

Absolument pas nostalgique,

Mais terriblement pragmatique

Je ne crois que ce que je vois

Ne dit-on pas comme  St-Thomas ?

J’adore toucher les objets

Les caresser, les modeler, les  pétrir

Je vous fais sourire ?

Et pourtant au lieu de vous moquer

Retenez des gémeaux

Qu’ils sont avant tout  sensibles

Et pourquoi  ne pas le  dire ?

Comme les roseaux.

La vie les fait se ployer

Dès qu’ils cessent de jouer.

Décembre 2011

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes poèmes
                                            ELLE VA  LE  REJOINDRE

 

 

                                            Elle marche à petits pas sans se presser

Toute sa vie défile derrière ses paupières.

Là, elle revoit les petits

Là, c’est son amour d’enfance

Qui la salue du bout de sa canne

Là encore son mari qui avant elle est parti,

Qui lui tend la main et lui sourit.

Oh ! Elle ne pleure pas

Elle survit doucement

En économisant ses gestes

Sa tête dodeline sans cesse

Ce qui fait dire aux gamins :

Elle est folle la maîtresse

Elle parle toute seule

 Et ne nous reconnaît plus.

Pourtant, elle aurait pu si elle l’avait voulu

                                               Les appeler par leur prénom

Pensez- donc comme elle en a élevés

De ces petits garnements !

Du plus petit au premier !

C’est l’institutrice du village

Que cet après-midi on enterre,

C’est pour cela qu’elle marche à petits pas

Les yeux clos déjà loin,

Elle va le saluer et lui dire

Ne t’inquiète pas je vais venir

Cela ne tardera pas

Laisse-moi une petite place

Là où nous causions, tu te souviens ?

Entre les Lefèvre et les Martin

Nous nous asseyions sur la tombe

Et nous nous disions en riant :

Ce n’est pas demain que nous serons là- dedans

                                                        J’avais vingt ans tu en avais douze,

Et pourtant ! Toi tu es venu, seul.

Mais je suis là, je t’accompagne

Et comme avant

Je te prendrai la main

Pour que nous n’ayons pas peur

Des feux follets et des démons

Attends-moi mon ami

Mon frère, et souris. Je suis heureuse

                                                       De te rejoindre bientôt

Tu me manques déjà

Je sens que je te rejoins

J’entends comme ils disent

La musique qui m’appelle

J’arrive…

fin

 

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Publié le par marie chevalier

vaches.jpg

 Cette photo a été prise le 6 juillet à 10h54, vous, vous êtes passés par là, à 11h02, en un instantané, en vers, prose, photo*, dessin*, peinture*, montrez-nous précisément ce que vous, vous avez vu et peut-être entendu … (vous n'êtes nullement obligés de prendre cette photo au premier degré.)

 Il ne faut pas rêver

 Ce pré,  je le connaissais  par cœur, c’est  là que  je venais  parfois chercher des pissenlits pour mes lapins quand  il n’y avait pas de vaches. Ce  jour-là, je fus surprise de  voir des traces de  terre partout comme si ce pré avait été  labouré. Pourtant  ce matin encore, quand  je revenais de  la  messe, vers 10h54 ce dimanche 6 juillet, elles avaient beuglé  en me  voyant sur la route. Je leur avais  même dit : allons  les filles  ne courrez  pas comme ça  vers moi, je n’ai rien à vous donner !

Et  là, alors que je revenais sur mes  pas, ayant oublié mon missel sur mon banc, vers 11h passés de deux minutes, je suis formelle car  je regarde toujours  l’heure, puisque  le clocher est visible de toutes les routes du village, donc  je disais  qu’environ 8 minutes plus tard … plus de vaches !

Un comble car franchement, elles avaient disparu. Comment cela  pouvait-il se  produire ?  Pourquoi avait-elle quitté l’enclos ?  car  elles s’étaient sauvées, cela  ne  pouvait  être autrement  , le fil de fer  barbelé était à terre et  des traces de  boue maculaient  la  petite route  goudronnée qui passait juste devant.

Et puis  la  mémoire  me revint. Pendant qu’elles arrivaient vers  moi en galopant, une déflagration s’était fait entendre. Sur  le coup j’ai pensé que  c’était encore une carrière qu’ils faisaient sauter  pour construire  l’autoroute. Ils n’arrêtaient  pas de nous faire sursauter  avec leurs  pétards, enfin leurs  bombes devrait-on dire !

Mais cela  ne  me disait  pas où étaient allées ces pauvres bêtes effrayées. Je devrais  les apercevoir, elles n’avaient  pas  pu faire des  kilomètres comme ça  dans  la  nature sans que quelqu’un réagisse. Je me retournais  pour essayer de comprendre ou du moins apercevoir quelque chose ou un villageois quand  j’entendis  comme  un meuglement  plaintif, paraissant venir de très loin.

Je courais  vite vers l’endroit d’où cela  semblait  provenir et  là je m’arrêtais  net, foudroyée  par  la stupeur et  la  peur.

La  route  n’existait plus. Un trou énorme, d’une  profondeur incroyable la condamnait.

Je n’osais  m’approcher de  peur de tomber et  malgré tout, la curiosité  fut  la  plus forte. Avec mille  précautions  j’essayais de  ramper  au bord de ce trou ! Mais  là… je tombais.

Toutes  les vaches étaient là. Au fond  à des  centaines de  mètres. Sans une égratignure, pas une  patte  brisée. L’une d’elle  m’interpella : viens  Séraphine, viens  si tu savais  comme on est bien ici, il y a des champs entiers d’herbe verte, des fruits  pour toi, des  légumes, des  lapins, des chats, des chiens  mais  pas un seul être humain.  Un paradis  pour  vaches tu sais !

Mais moi que vais-je faire  ici ? 

Nous traire et nous te ferons du bon lait.

Certes,  pensais-je en essayant  de trouver quand  même  une sortie, mais  je ne survivrais surement pas  longtemps sans  mes  gouttes pour ma tension, essayais-je de  leur dire.

Je fus réveillée  par une détonation. Des cris dans  la rue me firent  me  lever en vitesse et ouvrir  mes volets.

— Séraphine viens  vite, nos vaches se sont dispersées dans  la  pâture du père  Jaron, il va encore sortir son fusil et  nous en blesser  une ! Ce sont ces satanés  travaux qui leur font  peur ! On commence  à en avoir  marre. Et toi, tu ronfles  pendant ce temps ?  Ça ne te réveille  pas ? 

— Non en fait, cela me fait faire des cauchemars, mais  je dors…

(Enfin je crois que j’ai rêvé tout  cela. Si non je suis bonne  pour  l’hospice !!!)

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes textes divers

thème

"Ce matin, comme tous les matins, je prends mon journal habituel (nom du journal), je le déplie et je découvre alors avec surprise que mon portrait se trouve en première page (...)"

 

JE M’AIME 

 

Comme chaque matin je descends  vers le centre-ville et  me dirige  d’un pas tranquille vers  le marchand de  journaux. Bien sûr  je regarde  les jolies  boutiques bien décorées et  qui m’attirent irrésistiblement. J’aime  me regarder dans les glaces de leurs vitrines et  me replacer une  mèche folle. En fait  je m’aime…  je n’en ai pas honte, je suis  plutôt bien fait et les filles se retournent facilement sur  moi quand  je  fais  mon jogging  sur  la  plage.

Là, pour l’instant, je vais acheter mon quotidien : le courrier  picard. Je n’ai trouvé que ce  journal sur ce  lieu de vacances qui me  raconte tous  les  potins  des alentours et de la région et qui malgré tout, n’hésite pas  à faire des pages sur  ce qui se  passe dans  le monde.
Moi, je ne regarde en fait que les  petites annonces car je suis à la recherche  d’une petite voiture d’occasion.

— Bonjour  mademoiselle,

— Bonjour  monsieur, le Courrier comme d’habitude ?

— Bien sûr et bonne  journée !

— Vous de  même 

 

C’est ainsi tous  les  matins et ce pendant  les  28 jours de  mes vacances, je plie le quotidien sans  le regarder , j’adore  m’assoir sur un banc, près de  la  mer et l’ouvrir. C’est mon plaisir.  Me voilà bien installé, j’allonge  les  jambes et  je le déplie. Je pousse un petit cri de stupeur : ma  photo est en première  page ! Quel émoi ! Qu’est-ce que cela veut dire ?

Avidement je  lis : Cet  homme est recherché …  voir la suite  page  3

 

— Merde il faut que je tourne  la  page !

 

Et  là, fébrilement, je découvre une histoire à vous faire dresser les cheveux  sur  la  tête.  Je lis à voix haute, tellement je suis troublé.

Ce jeune homme, grand, brun, d’allure sportive,  est recherché  dans tout le canton. A  l’heure où nous imprimons  nous  n’avons que sa  photo mais il est clair que cet homme a des démêlés sérieux avec la justice, alors si vous  le rencontrez, merci de  prévenir  la gendarmerie, et celle-ci nous a conseillé d’indiquer qu’il pouvait  être dangereux.

 

Je reste  assis, livide et essayant de comprendre. C’est une  mauvaise  plaisanterie,  des potes à moi sans doute qui ont  fait ce communiqué à la  presse ! Hélas, quatre hommes s’approchent de moi, j’avais remarqué leur présence à la sortie du magasin de journaux,   et  sans me  laisser le temps de  dire un mot, me soulèvent  en me demandant de  rester calme.

 

— Où m’emmenez-vous ? 

— A la  police, vous vous  y attendiez  non ?  Après ce que vous avez fait !

— Mais  lâchez-moi et d’abord qui êtes-vous ? 

— Les serveurs  de  de l’Auberge  du Port, où vous avez tout cassé après avoir  massacré  le  patron hier soir, nous avons  ramassé ta photo sur le trottoir, pas de chance hein ? 

— Mais vous devez vous tromper, ce n’est  pas possible !

 

Ils  m’emmenèrent de force à la  gendarmerie et là encore, je fuis  molesté  et  traité  comme un criminel.

On me  débarrassa de mes bagues, de  ma  chaîne de cou et  de mes  lacets, quelle honte ! et on me mit en cellule  en attendant  des instructions.

Je demandai à parler à un avocat, mais  ils faisaient tous semblant de  ne  pas  m’entendre. Un vrai cauchemar !

 

Enfin, une jeune femme entra dans  le commissariat et  on me fit venir.

Elle me regarda longuement.

 

— Alors  mademoiselle  c’est bien lui ?   

— Non monsieur, je ne  le reconnais  pas du tout et  pourtant je suis  physionomiste.

— Mais alors ?  On fait quoi ?  demanda  un jeune  policier qui  me retenait par  le bras

— Vous  êtes sûre  mademoiselle ? 

— Parfaitement sûre, le jeune homme qui a tabassé mon père était bien plus  petit, plus blond, et surtout  il lui manquait  un doigt.

 

Les flics avaient  l’air très ennuyé quand soudain je me souviens.

— Attendez, je sais ce qu’il s’est  passé! Hier soir  je me  promenais sur  la digue, près  de l’Auberge  du Port  et  deux hommes  m’ont demandé du feu. J’ai sorti mon briquet  et une  photo de moi est tombée de  mon étui à cigarettes. C’est comme  ça je pense  que celle-ci a été  retrouvée et envoyée au journal.
— Mais pourquoi avoir une  photo de vous dans  un étui à cigarettes ? 

— Tout simplement  parce que  j’aime  mon visage et  ma silhouette et  que j’adore  faire des  photos de  moi.

— Bon allez signer votre déposition et  ne trainez  plus dans  les parages, me  prévint  l’officier de police, en ébauchant un sourire.

 

La demoiselle  me regardait et sortit derrière  moi.  Elle  me rattrapa  et  s’excusa  pour tout ce dérangement  et  me dit  qu’effectivement  j’étais beau gars.

e me redressai comme un paon et  lui répondit : Je sais, mademoiselle,  moi aussi je me trouve  beau, je m’aime  mais promis  je ne  laisserai plus trainer de  photo de moi dans mon étui à cigarettes !

 

 Fin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes romans


320.jpg

 

 

 

 

 

 

Il s'agit de  mon cinquième roman après   les Jeannette, Une folie ordinaire, Les marques de la vie et Des vies saccagées.


 

L'histoire :

Eva et Sonia sont jumelles. Leur mère est morte  en les  mettant au monde et elles ont été  élevées par leur grand-mère  Maryvonne. 
Elles ne connaissent pas leur père qui est  parti loin d'elles au décès de sa femme... .
Entourées de la tendresse de leur  Mamie, elles ont peu souffert de cet abandon et sont devenues de  jolies  jeunes filles gaies et aimant  rire et s'amuser.
C'est  malheureusement à cette époque que le destin bascule et  les sépare.
Des hommes entrent en " scène " et elles vont terriblement souffrir sous le regard de Maryvonne qui, malgré son amour  ne peut  pas  beaucoup les  aider.

 

Extrait 1 :

… - Pourquoi garder tout l'argent de notre père à la banque ? Nous avons maintenant chacune notre appartement, et il reste encore largement de quoi nous payer une petite maison de week-end pas trop éloignée de Paris. Qu'en penses-tu ? Tiens samedi on ira voir quelques agences immobilières. Ce serait bien le diable si l'on ne trouvait pas quelque chose dans nos prix et sympa, non ? Qu'en penses-tu ? …

 

Extrait 2 :
… Ce samedi matin, à peine terminé le mariage à la mairie du 18ème arrondissement, ils partirent tous à Rocquencourt. Eva et Sonia avaient tout préparé la semaine précédente et une cinquantaine d'habitants qui avaient été invités les attendaient devant la grille de leur maison. Dans le jardin, elles avaient dressé et bâché des tables et là, elles furent heureuses de constater que les invités les avaient découvertes et fleuries. Tous les gens que les filles avaient invités étaient là, du plombier au notaire en passant par le cantonnier et le boulanger…

 

Extrait 3 :
… Maryvonne se remettait à peine de cet évènement que jamais elle n'aurait pu imaginer même dans ses pires cauchemars. Julien avait beau être gentil et prévenant, elle s'en voulait comme si elle était responsable personnellement.
- Je les ai peut-être mal élevées ?
- Je n'ai peut-être pas su ? …

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #jeudi en poésie

le thème : presse écrite, radio, télévision, internet: 

 

 

LE VIRTUEL NE TUE PAS

 

Qu’elles se nomment

Grisette

Ciboulette

Coquillette

Bidouillette

Frisette

Ou Blanchette,

Elles sont toutes là.

Espérant le prince

Qui passera

Ou passera pas ?

 

Les paris vont bon train

Il n’a  pas salué

Vous avez remarqué ?

Il l’ignore ?

Seraient-ils séparés ?

Pourtant ça avait l’air de marcher ?

Mais  non ! vous ne comprenez pas

Une autre est arrivée

 

Qui se nomme :

 

Rebecca

Ou Martha

Ou Clara,

Ou Atomica

Ou Jumacha

Ou …….. ?

 

    Ah oui ?

Elles aussi ?

Puisque je vous le dis !

 

Marinelle,

Arielle,

Fontelle,

Canelle,

Isabelle.

Ou….. ?

 

 

Laquelle de ces nouvelles

Aura droit ce soir

Aux mots doux susurrés

D’un doigt léger

Sur  les claviers de :

 

Jesuislà

Quefaisjelà ?

Pourquoipas ?

 

Ou de :

 

Homme seul

Hommelibre

Hommecultivé

Homme sincère

Ou ……. ?

 

 

Et si ce n’étaient que des leurres

Toutes ces  phrases, tous ces mots

Qui embaument le  cœur ?

Le soir quand  arrivent nos maux ?

Si nous pouvions nous passer

De tous ces fantasmes

Qui font rêver certes,

Mais nous laissent inertes

Plus  malheureux encore

Que  la veille et moins

Que demain.

Si……

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes poèmes

 

 

 

 

 

 

Il s'en va

 

 

Comme souvent vers d’autres cieux

Simplement parce qu’il en a assez

De ne pas savoir où il va.

Il s’en va, non pas par envie

Mais parce qu’il veut faire un trait

Il reviendra sans doute

Du moins je l’espère

Car le monde sans cet ami

Me semble bien amer

Vis ta vie mon ami

Ne te retourne pas

Mais si tu t’en vas...

Un jour ou l’autre

Reviens-moi

 

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier

Défi n°66 de la Communauté over blog des Croqueurs de Mots 

Le thème:

Enlacez vos lacets sans vous lasser!

De quoi s'agit-il? Partez d'un objet aussi anodin qu'un lacet, serpentez sur ses boucles et ses (in)sinuations, et laissez-le créer le nœud complexe d'un moment. Car, après tout, ce sont les objets les plus anodins qui nous sont les plus utiles, et qui nous ramènent parfois des souvenirs d'une époque, d'un instant, d'un autre objet chéri, d'un détournement d'utilisation, d'une pensée incongrue...  Amusez-vous, que ce soit en champs lexicaux, consonances, doubles sens, non-sens, sens cachés ou même assonances. Proposez vos proses ou posez vos poésies, l'essentiel étant que de lascifs lacets apparaissent et fassent le lien entre mon thème et votre création.

Il suffit parfois de presque rien.

Que je vous raconte

Il ne s’agit pas d’un conte :

Un soir,

Vers les vingt- trois heures,

Si si je tiens à être précis.

Donc un soir,  vous disais-je

Je rencontrai Nadège.

Elle n’était pas jolie

 

Mais devant ses yeux embués

De larmes  de douleur,

Je craquai et lui demandai :

Que s’est –il passé Mademoiselle ?

Un problème de souliers ?

Pas du tout me répondit-elle,

Un problème de  lacets.

J’en restai coi et sans voix :

Que me racontait-elle là ?

Que vous ont donc fait

Ces  pauvres lacets ?

Rien, monsieur, rien

Mais à cause d’eux,

Je me suis tordue le pied

Et vous êtes arrivé

Depuis le temps

que je vous attendais!

Mais  dans quel but ?

Celui que vous voudrez,

Mais il n’y a pas de fatalité

Si vous  êtes là c’est sûrement

Parce que nous étions faits

Pour nous rencontrer.

J’en fus  vraiment gêné

Et j’eus du mal à penser

Qu’une paire de lacets

Puisse changer le cours de ma vie.

C’est pourtant ce qu’il advint

Aujourd’hui Nadège et moi,

Oui vous avez  bien lu,

Nadège et moi, sommes mariés.

Tout cela  à cause d’une  paire de  lacets

Qui l’avaient fait chuter

Juste quand  je  passais….

Incroyable ? Certes …

Mais vrai !

 

 

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Publié le par marie chevalier

Défi n°65 " de fil en aiguille "

Prenez dans cet ordre:

du fil, une ou des pelote(s), du tissu, des perles, du coton,

un ou des bouton(s), , un ou des (s), un patron,

un peu d'imagination, un outil tranchant de votre choix

et une ou des aiguille(s)

Vous écrirez un texte sous la forme qui vous plaira

en utilisant l'outil tranchant

en respectant l'ordre des mots imposés (en gras)

qui n'a strictement rien à voir de près ou de loin

avec la couture ou le tricot !!

 

Souvenirs

 

Au fil des années, je me  préparais des  pelotes de souvenirs pour mes vieux jours. Je m’imaginais, une  paire de ciseaux à la  main, malmener un morceau de tissu trouvé chez ma mère dans son grenier. Vous savez, un joli tissu fait de dentelle et de perles qui brillaient dans le soleil, en joli coton naturellement. Je rassemblais deux pans en les pliant soigneusement ave un bouton de nacre trouvé  lui aussi dans cette  malle.

Au lieu de cela, les yeux dans le vague, regardant la mer, assise à ma terrasse, je sirotais un petit verre - devrais-je plutôt dire un à coudre ?  - d’une  petite liqueur faite maison par le  patron d’un bistrot que je connaissais.

Aussitôt je ressentais les bienfaits de ce breuvage comme des  petites aiguilles dans  ma gorge : un réel  plaisir.

Je crois que cet instant de bonheur, je l’enfouirai dans ma  pelote de  souvenirs.

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