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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

defis croqueurs de mots

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots
défi 150 croqueurs de mots : quand on n'a que l'amour

Faites parler ce vieux couple d’amoureux,

En vers, en prose, à votre convenance

Le temps est passé

Il nous fallut attendre

Cinquante ans pour qu’un jour,

Sans crier gare tu reviennes vers moi.

Je t’ai reconnu tout de suite à tes yeux

Non, non, pas à tes yeux mais à ton regard

Tu m’avais dit : je t’aime… des dizaines de fois

Et pourtant un matin tu n’étais plus là

Parti ? Lassé ? Je ne l’ai jamais su

Et je n’ai pas voulu le savoir

Malgré mon cœur déchiré

Malgré ma douleur de t’avoir perdu !

Mais ce matin dans notre petit chemin

Tous les deux enlacés,

Regardant dans la même direction,

Tu m’as murmuré à l’oreille :

Caroline je t’aime et t’ai toujours aimée.

Tu peux ne pas me croire,

Mais c’est la vérité.

Mon cœur a bondi.

Ces mots retrouvés !

Cette douce voix grave,

Et ce baiser sur ma joue !

Je peux mourir maintenant

Je t’ai tant aimé et tu viens de m’avouer

Que pas une journée n’est passée

Sans que tu aies pensé à moi

Mais pourquoi avoir attendu si longtemps ?

Mon amour, ma raison de vivre

Et surtout de survivre pendant cinquante ans !

Tu voilà près de moi, ta joue contre la mienne

Toujours aussi douce, peut-être un peu plus chaude

Tout à coup, sur ce petit chemin qui fût le nôtre,

Peu importe le pourquoi des choses,

Nous avons de nouveau vingt ans.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Je vous propose :

1. un nom d’oiseau : mésange

2. un nom de président de la Vème république : Pompidou

3. une position du kama-sutra : Andromaque au galop, la pieuvre

4. une injure : salaud

5. le nom latin d’une plante : Aloysia triphylla, citriodora

6. l’intitulé en italien d’une recette de pâtes : pâtes à la carbonara

7. un Etat parmi les cinquante que comptent les Etats-Unis : Louisiane

8. un titre de roman d’Agatha Christie : l’homme au complet marron

9. un instrument de musique : trompette

10. prénoms démodés : Eulalie et Clitandre

Entre amis

Nous étions attablés, Eulalie, Clitandre et moi Wilson devant la mer, et nous nous apprêtions

à vivre un moment délicieux : savourer comme toujours, les pâtes à la carbonara cuites avec

amour par Denis le cuisinier.

Ce repas bien entendu ne pouvait exister sans l’incontournable musicien de talent qui allait nous

émouvoir avec sa merveilleuse interprétation à la trompette de grands succès classiques.

L’homme au complet marron que nous connaissions un peu mais sans savoir son nom,

accompagnait ce soir le virtuose d’une petite musique douce jouée au piano.

Tout à coup nous vîmes Eulalie devenir toute pâle et inquiets nous nous sommes précipités

vers elle.

— Que t’arrive-t-il ma mésange ? Lui demandai-je, en lui caressant les cheveux.

— Je ne sais pas mais je suis allergique à certaines plantes et je crois que celle derrière

moi doit faire partie de celles-là. Quel est son nom s’il vous plait, demanda-t-elle au serveur

qui s’était approché.

— Je ne sais pas mademoiselle, mais je crois que c’est une Aloysia triphylla, ou alors une Citriodora ? Je ne connais pas désolé.

— Moi si ! C’est de la verveine et voilà c’est pour cela que je ne me sens pas bien. On va se

mettre ailleurs s’il vous plait les amis. Ouf je me sens nettement mieux c’est idiot ces

allergies !

— Tu te sens peut-être mieux lui dis-je mais tu n’es quand même pas prête de t’exercer à l’Andromaque au galop ou à la pieuvre !

Salaud ! Tu es un monstre de te moquer !

— Dites les amis demain on ira au Centre Pompidou, il y a une expo sur la Louisiane

— Super idée, d’accord !

Le trompettiste se mit à jouer et nous nous tûmes, immédiatement subjugués comme toujours.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Jeu 148 (croqueurs de mots) l’Océan

Pèlerinage

Il nous fallut une heure pour retrouver le chemin qui montait en haut de la falaise. Les enfants n’avaient jamais vu la mer. Alors Corine une amie, et moi qui suis veuve, avons décidé de les emmener une journée au bord de l’Atlantique. Une fois là-haut, bousculés par un vent terrible, nous avons essayé de respirer. Je disais aux gosses : fermez la bouche sinon vous allez vous étouffer !

Mon amie ne cessait de tourner sur elle-même, elle riait aux éclats de voir sa jupe se gonfler puis se rabattre sur ses mollets comme un parachute criait-elle, je vais m’envoler !

Tout le monde s’amusait mais un de mes gamins, la petite dernière plomba l’ambiance en nous disant en pleurant : c’est d’ici que Papa est tombé ?

Nous nous sommes regardées Corine et moi et n’avons su quoi répondre.

Mathieu son frère lui murmura : chut, tais- toi il t’entend !

— Mais je ne dis rien de mal je veux savoir si c’est ici que papa est tombé sans le faire exprès.

Heureusement que la gamine a précisé sans le faire exprès sinon je commençais à culpabiliser ! Que savait-elle de cette histoire et qui lui en avait parlé ?

Je regardais Corine qui se mit à rougir.

— Bon d’accord c’est moi qui leur ai dit, tu ne vas pas garder ce secret toute ta vie ! Tu n’y es pour rien si ton mari a perdu l’équilibre, tiens les enfants, c’était un jour de grand vent comme aujourd’hui, alors on va redescendre avant de s’envoler comme votre Papa !

Nous redescendîmes en silence, la journée était fichue. Mais pourquoi avais-je eu cette idée de faire venir les enfants ici, justement où leur père faisant le malin avait couru jusqu’au bord de la falaise croyant s’arrêter à temps et avait glissé et chuté.

Corine qui n’en ratait pas une leur dit :

— Bon maintenant que vous savez ce qui s’est passé on va aller voir où on l’a ramassé d’accord ?

Pour une première sortie à la mer c’était réussi.

Cette histoire nous est arrivée il y a trente ans.

Aujourd’hui, Corine n’est plus et mes enfants sont dispersés dans toute la France. Alors chaque année je viens seule. J’ai de plus en plus de mal à grimper en haut de cette fichue falaise, mais je le fais pour Pierre.

Ensuite je redescends moi aussi et m’assoie là où on l’a récupéré. Je regarde l’océan, et je lui dis : tu l’as vu tomber toi, pourquoi ne l’as-tu pas retenu ?

Mes enfants disent que je perds la raison. Possible. Mais si perdre la raison c’est parler à l’océan, je veux bien être folle….

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi 147 des croqueurs de mots :

“Ohé matelots, matelots naviguent sur les flots”

Les matelots n’ont pas le choix du capitaine

Sont-ils à la fête ? Ou complotent-ils ? Après avoir observé leur manège : Dites-moi, avec le style qui vous convient le mieux, ce que vous en pensez.

Le capitaine

Cinq hommes portant pour tout bagage

Un uniforme de marins

Se sont regroupés près du bastingage

L’un d’eux semble plus disert :

Oh les gars !il ne sera pas dit

Qu’un homme venu de la ville

Un capitaine de pacotille

Un marin de salon

Entrainera les matelots !

C’est bien beau d’avoir du galon

Mais il faut connaitre la mer

Et là il veut nous faire naviguer à vue

Une tempête arrive

Et il ne veut pas céder !

Foutons- le à l’eau

Pour qu’il connaisse

Enfin la mer !

Allez les gars : un! Deux ! Trois !

Et le capitaine tout frais émoulu

Des grandes écoles

Dans l’eau se débattit

Sous les rires et les moqueries

De ses matelots.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Très chers patients, notre amie Enriqueta a l’honneur de nous inviter

A l’hôpital des Croqueurs où nous serons tous malades le Lundi 20 Avril :

Elle voudrait qu’on lui raconte une histoire de malade

Ou de médecin ou de pharmacien ou d’hôpital ou de médicament… ou un mélange.

UN TOUT PETIT RIEN

La maladie me fait si peur

Elle tue le bonheur

Quand elle nous tombe dessus.

Pourquoi moi je me le demande ?

J’attends.

Les bruits de machines les voix étouffées,

Et moi.

La vie, la mort autour de moi

Faites qu’elle ne s’arrête pas

Qu’elle m’épargne !

Qui n’a pas vécu cette angoisse,

Cette attente,

Ce grand moment de solitude,

Qui nous prépare à une chose

Que nous ne connaissons pas.

Dont nous n’avons même aucune idée,

Ne pourra comprendre ces quelques mots

Griffonnés à la hâte pour tromper

La peur envahissante au fur et à mesure

Que les minutes s’égrènent !

Les mains moites, les aisselles humides

Nous attendons fragiles et vulnérables

Assis sur le bord des fesses

Le corps en détresse.

Une voix m’a dit : attendez quelques instants

Nous viendrons vous donner les résultats

Allez vous installer dans la salle d’attente.

Ca fait des minutes que j’attends,

Presque une heure que je suis là,

Diminuée, tremblante.

Je n’ose regarder autour de moi

Des malades perfusés, des lits médicalisés

Je suis vraiment dans un couloir d’hôpital.

Et cette télévision haut perchée

Qui diffuse un feuilleton insipide

Que personne n’écoute ni ne regarde.

Trop haute pour ceux qui sont assis

Et inutile pour les alités.

Mon dieu, je ne crois pas en toi !

Mais fais que vite sur mon sort

Je sois fixée

Surtout que l’on ne vienne pas me dire

D’une voix musicale : un tout petit rien

Madame, ce n’est qu’un tout petit rien.

Pourvu que cette phrase reste derrière

Ces portes blindées ! et que souriante

Une dame en blanc me murmure :

Tout va bien madame.

En attendant, personne ne vient

Et j’ai peur !

Un homme tousse, une femme se mouche

Une autre toute pâle essaie de retrouver son souffle,

Essaie simplement de survivre

Encore un peu, couverte de tuyaux,

de perfusion et le souffle court.

J’écris, je tremble, le buste raide

Je frissonne de froid ? Non,

Je pue l’angoisse et la peur, je le sens

Cette attente est inhumaine.

Une heure est passée, je suis toujours là

Un autre malade est arrivé dans le couloir

Il traîne sa bouteille d’oxygène, il est livide,

Il marche avec une canne.

Peut-être bientôt ferai-je partie de ceux-là ?

Je rejoindrai peut-être cette horde de malades en partance

Désabusés mais pleins d’espoir …

D’un peu de vie….

Madame D ? Voilà vos résultats

Nous vous conseillons d’aller voir votre médecin

Devant la terreur que doit refléter mon visage

La dame en blanc ajoute :

Oh ! ce n’est pas grave, un petit rien

Un tout petit rien, mais il vous expliquera

Bonne journée madame !

Comment puis-je passer une bonne journée ?

Il va me falloir attendre encore ?

Je vais lire les résultats puisque je les ai là…

Dans une grande enveloppe bleu ciel

Je lis en marchant vers la voiture

Je ne comprends pas un mot !

Pourtant c’est de moi qu’il est question ?

De mon corps ? Je baisse les bras,

Je souris vaillamment à celui qui m’accompagne :

On m’a dit qu’il n’y avait qu’un tout petit rien.

Nous attendrons de savoir ce qu’est, ce petit rien…

Sûrement rien

Sinon ils me l’auraient dit hein ?

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi n° 42 :

Le portrait de mon maître ou de ma maîtresse

"On dit souvent des animaux de compagnie

qu'il ne leur manque que la parole...

Pour ce défi, laissons-les s'exprimer et dépeindre leur quotidien,

en dressant le portrait de leur maître ou maîtresse adoré(e)

(Ne mettez surtout pas de côté vos petits travers )"

Ils sont gentils

Il est adorable, si je vous assure

Mais alors quelle mère poule !

Je ne peux faire deux pas dans le jardin

Sans qu’il ouvre la porte et me regarde

Aussitôt je me sens épiée et forcément

En colère je rentre.

Il s’excuse presque le bougre !

Pourquoi rentres-tu ?

Je voulais seulement savoir où tu étais ?

Je peste et monte à toute allure

Me réfugier au premier étage

Je boude, je me love sur son lit

Et j’attends l’heure du repas.

Il m’appelle, une fois, deux fois,

annxieux, sa voix est pleine d’inquiétude.

Isis ne répond pas ?dit-il à Elle,

Troublé et perturbé !

Alors Elle monte voir où je suis

Et là je m’étire langoureusement

Me frotte contre ses jambes

Et sa main me caresse

Je les aime tous les deux.

Mais qu’est-ce qu’ils peuvent être agaçants

A me surveiller tout le temps !

Je n’ai plus aucune liberté

Alors je dors et m’empâte….

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots
défi 140 (croqueurs de mots)

La chanson du vieil homme

Le vieux assis sur un banc

La tête contre le mur

Recouvert de glycines

Fredonnait doucement :

« Parlez-moi d’amour

Redites-moi des choses tendres »

La petite, émerveillée

Posa son panier

Plein de légumes frais,

Sortit de sa poche

Une pièce de monnaie

« Tenez monsieur »

Voilà cent sous

Continuez à chanter

C’est si beau

Ce que vous fredonnez !

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi n°139 Résistance

Vous vous souvenez des paroles de la chanson “Résiste” de France Gall

“Résiste! Prouve que tu existes, cherche ton bonheur partout,

Va, refuse ce monde égoïste! Résiste!

Suis ton coeur qui insiste, ce monde n’est pas le tien,

Viens, bats-toi, signe et persiste. Résiste!”

A vous d’écrire sur ce thème

J’essaie, pourquoi pas ?

Je fus une écolière moyenne

Je fus une employée de bureau moyenne

Mais une chose est sûre et perdure

Au piège des profiteurs de tout poil

Jamais ne me suis laissée piégée

Aux compliments, puis plus tard

Au serment de fidélité

Puis encore aux flatteries

Non justifiées je n’avais

Et n’ai toujours eu qu’une devise :

Résister à la tentation de baisser les bras

Devant la société qui s’écartèle

Résister aux appels discrets

D’hommes et de femmes en mal de tendresse

Résister à mes pulsions

Résister à mes passions

Mais ….

Pourrais-je résister encore longtemps

Aux heures qui passent ?

Pourrais encore longtemps

Résister aux blessures du temps

Qui broient et cassent

Mes envies, mes espoirs

Et ma vie…

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi 137 (croqueurs de mots)

Thème retrouvailles

Raconter en prose en vers des retrouvailles qu’elles soient voulues ou même imaginaires avec :

Soit une personne (ancien ami, amour passé, proche, connaissances)*soit un objet, un lieu, une perception visuelle olfactive, auditive.


Retrouvailles

Nous sommes nés la même année

Et pendant longtemps,

Il ne fut guère qu’un ami lointain.

La vie nous avait séparés.

Et nous avions chacun une pensée

Pour l’autre…mais sans s’attarder.

Nous eûmes vingt ans.

Et une coïncidence sans doute

Nous mit face à face un jour d’été

Nous nous aimâmes,

Nous nous fîmes des serments

Toujours les mêmes

Des je t’aime pour toujours

Des je t’aimerai jusqu’à ma mort…

La vie nous a de nouveau séparés.

Les ans ont passé à une vitesse folle

Nos souvenirs enfuis

Ou du moins enfouis

Nous n’y pensions plus…

Ou si rarement !

Et puis un jour faisant mon marché

Le long du Cours de Vincennes

Je l’aperçus. Mon cœur cogna

Je devins toute pâle.

Mon regard ne le lâchait pas

Il se retourna et me vit.

Lu aussi me reconnaissait

Je l’ai vu dans ses yeux.

Mais il n’était pas seul

Et lâchement

Il a pressé le bras de sa compagne.

Et en fuyant m’a bousculée

Me fixant comme jamais !

Des mots simplement des mots

Je t’aime toujours.

Et il a de nouveau disparu.

J’ai quatre- vingt- huit ans

Et entendre cette déclaration

M’a émue plus que de raison

J’ai pleuré come une jeune fille

Qui vient de perdre

Encore une fois

Son premier amour.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots
défi136 (croqueurs de mots) "vétements

C'est un vêtement que vous aimez, que vous continuez à porter malgré le temps qui passe ou que vous avez gardé bien que vous ne le portiez plus ou que vous avez perdu et qui vous manque cruellement. Racontez ou illustrez ce lien particulier avec ce vêtement

Que ferais-je sans toi ?

Tu es ce que j’ai de plus cher

Dans tous les sens du terme !

J’avais eu la folie de tomber amoureuse de toi

Et j’étais entrée dans le magasin

Rougissante comme une jeune mariée.

Madame, auriez-vous ma taille

Pour cette chose magnifique.

Sûrement, attendez je prends votre tour de taille

Puis votre tour de poitrine

Ah très important votre tour de hanche !

J’allais oublier.

Elle me tournait, me retournait, me tâtait

Pour enfin me dire :

Vos seins sont trop petits,

Il faut les mettre en valeur

Votre taille est trop épaisse,

Il va falloir jouer sur les coutures

Vos cuisses sont un peu minces

Mais vos fesses sont belles,

Il n’y a rien à changer.

Je devais avoir l’air tellement niais

Qu’elle me regarda d’un air étonné :

Mais madame vous pensez bien

Qu’une combinaison en lamé rose argenté

Se doit de vous aller comme un gant

Vous en êtes consciente je pense ?

Je revins le lendemain et l’enfilais

Elle me tombait idéalement !

Pas un faux pli, pas une couture apparente

De la belle ouvrage !

Oh merci madame, c’est ma cousine qui va être heureuse

Comment ça votre cousine ?

C’est un cadeau que je lui fais elle va être ravie !

J’entendis un grand bruit :

La vendeuse était tombée derrière son comptoir.

Je n’ai toujours pas compris

Alors superstitieuse je me suis dit

Qu’elle allait porter malheur à ma parente ;

Donc, depuis c’est moi qui la porte

Le matin au réveil je l’enfile,

Le soir je la garde pour dormir

Elle est élimée maintenant un peu partout

Son rose cuivré a pâli

Mais je ne m’en lasse pas.

Elle est ma seconde peau….

Ça fait vingt ans que je ne la quitte

Que vraiment pour la passer à la machine

Et ce jour-là je me sens nue….

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