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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

defis croqueurs de mots

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi n° 117 " Duos "


1 Choisir l’un des binômes ci-dessous  :

Alain Delon et Louis XIV
Amélie Nothomb et Picasso
Général de Gaulle et Muriel Robin
Denis Diderot et Simone de Beauvoir
Brigitte Bardot et Rudyard Kipling
Molière et Florence Foresti
Napoléon et Mystinguette


2 Choisir ensuite un lieu de rencontre ci- dessous  :

 Au pied de la Tour Eiffel
Lors d’une Croisière
Au Jardin des plantes
Au bois de Boulogne
Dégustation aux Hospices de Beaune
Dans une allée de la forêt des Dhuis
Dans les jardins de l’Elysée lors de la réception du 14 Juillet

Ecrivez ce qu'ils peuvent bien se raconter ...
affinités, désaccords  sous la forme qui vous plaira .... 

 

J’ai choisi Alain Delon et Louis XIV Au bois de Boulogne

 

 

— Promenons-nous dans les bois  pendant que le loup n’y est  pas !

— Que vous  êtes sot mon pauvre ami !

— Allons  allons,  rions !  il fait si beau ce matin mon prince !

— Je ne suis  pas  prince mais roi, combien de fois devrais-je vous  le répéter  et ne l’oubliez pas, nous avons  horreur des erreurs !

— Mais nous le savons cher  maître, nous le savons !

— Alors tenez-vous derrière  moi, il ne  manquerait plus que  mes vassaux vous prennent  pour le roi !

— Mais nous sommes  le  roi, cher Louis ! Vous  n’êtes qu’une  pâle imitation.

Ecoutez la foule dans ce bois de Boulogne réputé pour  n’y voir que des  gens  bien nés, écoutez ce que crient  vos « amis » : Alain, Alain, Alain ! Au pouvoir !  Jamais cher  Louis, je n’ai entendu acclamer de la sorte  votre  prénom.

— Venez rentrons, ils sont trop lourds, ils ne savent pas reconnaitre  un roi d’un pâle  gredin de cirque que vous  êtes  mon cher Alain. Vos pieds sentent encore la bouse et  vous ne savez  pas  marcher avec vos bottines  sans les  crotter. Il ne s’agit  pourtant que de feuilles  mortes  mais  c’est plus fort que vous, à vouloir me rattraper  vous allez  glisser ah ah !

— Ne vous fâchez  pas mon prince,  nous savons aussi nous faire discret, nous attendons  notre  heure.  

 

Fin

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

 

Défi 116 croqueurs de mots

 

hopper05.jpg 

 

 

 

Tableau d’Edward Hopper, faire parler ces personnages à votre guise, MAIS....

En acrostiche s'il vous plaît

Votre page formée avec « Croqueurs de Mots » !

 

 

 LA DISPUTE

 

Chérie, tu veux bien m’écouter quelques instants ?

Roland, quand cesseras-tu de vouloir absolument me raconter ton journal !...

Oh ! Je voulais simplement te dire que Julie était décédée.

 Quoi ?  Julie ? Celle que tu voyais régulièrement soi-disant  pour ton travail ? 

 Uniquement pour le travail en effet et tu le sais très bien… 

 

Elle est morte de quoi ?  De faire trop la fête ?
 

Une maladie foudroyante annonce le  journal sans donner plus de détails..
 

Roland, je pense vraiment que tu en étais amoureux mais  je m’en fichais!

Surement pas, ma douce, tu sais bien que je n’aime que toi......

 

 

Dis-moi, tu te fiches de moi  là ?  

En fait, je me fiche finalement de ce que tu peux penser de moi...  


Mais tu es odieux ! Et tu te moques de moi sur un ton Roland !

Oublie-moi et replonge- toi vite dans ta musique!

Tu sais quoi ? c'est souvent comme cela que les couples se séparent.

Se  séparer ?  Tiens voilà une idée intéressante, je sors respirer un peu.

                                                                       

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

  Prenez votre livre de chevet

ou le premier livre qui passe à votre portée.

 Suivez le tableau ci-dessous pour récolter dix mots et ratatam

 

page N°

mot N°

12

3         ET

15

8         ETAIT

20

5        HOMMES

35

11     EN

38

10    MOURIR

45

6      DE

53

7     PARTIR

67

24     ARBRES

78

DERNIER      DONC

DERNIERE

1     PARIS

 

Ecrivez  le texte de votre défi en utilisant ces dix mots choisis au hasard

 

J’ai choisi  comme livre : la main coupée de Blaise Cendrars

 

PAS FACILLE D’ETRE UNE FEMME !

 

Comme toutes les semaines  je me rendais à Paris, montrer mon bilan au grand état-major.

J’étais employée dans une entreprise futuriste, composée de  dix  hommes et une femme. La femme étant  dans ce milieu considérée comme  une pauvre  petite incapable de gérer les comptes !

Mon travail consistait simplement à recenser les arbres  dans ma région, enveillant à ce qu’ils soient remplacés  très vite dès que l’un d’eux  tombait foudroyé  par la foudre.

C’est ainsi que devaient  mourir  les arbres : tués par le ciel.

 Un décret le stipulait d’une façon vraiment sans  conteste  possible, du n’importe quoi vraiment !

Donc, cette semaine, je devais  compter les  peupliers, la semaine  prochaine ce seront les  châtaigniers, etc.

J’avais du boulot  pour  des années, je n’étais pas prête de partir ailleurs !

Tant mieux, mais  malgré tout  je pensais  qu’on se fichait de  moi. Un homme aurait très bien pu y aller à ma  place.

Le  machisme de cette entreprise était connu  mais  personnellement  ça m’était égal. J’étais un homme.  Je me déguisais en femme pour  pouvoir faire ma thèse sur le  comportement  des hommes quand ils étaient majoritaires dans un lieu de travail ou de loisirs. J’étais gâté ici je dois  l’admettre !

— Poussez –vous Monsieur, vous  voyez bien que  je suis chargée, vous pourriez  m’aider  à monter  ma valise dans ce  fichu train non ?

Ça  marche à tous les coups, ricanai-je ….

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

 

Imaginez que vous avez eu un drôle de cadeau, pour noël ou les étrennes, peu importe. Une lampe vieillotte et poussiéreuse que vous vous êtes mis à frotter ... dans l'intention d'en tirer le meilleur prix en la revendant.

Imaginez que vous avez réveillé alors le génie de la lampe d'Aladin et qu'il vous a fait cadeau de trois vœux ... en s'installant sur votre fauteuil favori, bien décidé à profiter de la vie humaine, aussi imparfaite soit-elle.

A votre tour de formuler vos trois vœux en nous contant votre rencontre avec ce visiteur, dans un court texte de la forme de votre choix.

A moins que vous ne préfériez dresser une courte liste de résolutions (pas plus de dix mais ce peut-être moins, par exemple trois résolutions).

 

Miracle ?

J’étais seule au grenier et il me prit fantaisie de  m’occuper de rangement. J’avais ramené de chez un voisin une vieille  lampe  usée,  poussiéreuse mais qui m’avait vraiment intriguée. Alors,  gentiment il me l’avait offerte en me précisant  qu’elle était unique. J’avais souri, grande  âme,  pour ne  pas  le vexer,  mais ne croyant en rien à ces sornettes de grand-mère.

— Bonjour Sophie…

— Qui est là ? 

— Moi, le génie de la lampe d’Aladin, fais trois vœux ma belle et  dépêche-toi tu n’es pas  seule à attendre  mon bon vouloir.

J’avais entendu cela dans ma  petite enfance  mais  me retournant vivement, je m’aperçus que je ne rêvais pas. Une chose  sans  forme, sans  vêtements,  mais  sans visage non plus était installée dans le fauteuil de  ma grand-mère, mon préféré.

— Vite  j’attends ! Fais comme si je n’étais pas là, puisque tu parais gênée,  et dis vite. Tu as droit à trois vœux, vas-y.

Je réfléchissais et me disais que finalement  pourquoi pas ?  Il n’y avait rien d’idiot  à se parler seule. C’est ainsi que  je voyais  le moment,  j’occultais tout à fait ce « truc » assis et faisant  bouger en plus  le fauteuil.

Voilà, puisque vous allez  pouvoir  les exaucer mes vœux je vous  préviens vous allez avoir du travail.

— Je suis là pour ça …

Je

-- -  Je souhaiterais que mon mari disparaisse de ma vie, je ne  le supporte  plus et  il me trompe avec  la boulangère.

 

 

- Je souhaiterais que tous ceux qui crèvent de faim puissent se nourrir

 

- Je souhaiterais que les guerres de tous pays cessent immédiatement…

Stop !!! Arrête !!! Tu as énoncé tes trois vœux.

— Et que comptez-vous faire ? Vous croyez  qu’ils sont réalisés ?  Demandai-je d’une toute petite voix sans me retourner.

— Pauvre folle, tu ne crois quand  même  plus à ces conneries !

Je fis un bond, et là je le vis: hilare, plié de rire, et  Monsieur le Juge, je vous  jure qu’à cet instant je n’ai plus su ce que  je faisais, je lui ai lancé  la  lampe violemment et il est tombé.

On m’a dit qu’il était mort, vous voyez bien que  le génie de  la lampe d’Aladin, ce n’est  pas que des  mensonges  la  preuve ! Mon premier vœu a été  exaucé, ça  vous  surprend aussi  n’est-ce pas ? 

Le  pauvre juge  haussa  les épaules et appelant  un garde marmonna : si seulement  ses deux autres vœux avaient  pu l’être aussi !

Fin

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi n° 113 (croqueurs de mots)

"   Par le bout du nez  "

Laissez vous mener.....en partant d'ici :

" Le nez...."

Ecrivez la suite ... sans vous enrhumer !

 

Le nez au vent

 

Le nez au vent,

Mon chien sentait les herbes folles

Qui dansaient dans les champs

Remplaçant les blés coupés.

Le nez au vent,

Il tirait sur sa laisse

Impatient d’être libre et de se rouler

Ventre  au soleil sur les  éteules.

Se tourner d’un côté puis de l’autre

En extase de bien –être.

Le nez au vent je le suivais,

M’écorchant les chevilles

Mais moi aussi, le nez au vent.

Je marchais rêveur et tranquille

Loin des bruits de la ville

Et  heureux… de me laisser mener

Par le bout du nez

 

Par … mon chien.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

    le sujet :

 Lors d'un jeu, vous avez gagné   : une soirée dans  le phare  des Sanguinaires, avec le gardien, repas compris.

Mais (bien sûr il y a un "mais "; ce serait trop facile !

Mais, disais-je, lorsque vous arrivez au pied du phare, pas de gardien : la porte est  grande ouverte et  n'écoutant que votre courage, vous entrez ..Racontez  votre soirée surprise : gaie, triste, épouvantable, comique, terrifiante, ennuyeuse. .C’est vous qui voyez !

 

Fantasme d’adolescente

 

Je m’arrêtais en bas de  la jetée, complètement hirsute et décoiffée par un vent qui ne m’avait pas  lâchée depuis  ma maison de  pécheur louée à l’année  près des dunes. . Ce  phare, placé complètement au bout d’un pont branlant en bois  m’avait déjà énervée. Mes hauts  talons que j’avais ressortis pour  la circonstance  se coinçaient dans les lattes disjointes et  je râlais toute seule.
Fallait-il que je sois  maso pour avoir répondu oui à ce fou de Gontran, organisateur d’un jeu débile auquel j’avais participé et pire  gagné,  une soirée avec le gardien du phare des Sanguinaires.

Sous  prétexte que nous étions allés  à la  maternelle ensemble, il s’était senti obligé de  m’associer  à cette  soirée spéciale et il me l’avait avoué ensuite, m’avait fait gagner en trafiquant les billets ! 

Dans le dépliant  qu’il m’avait donné, il était précisé qu’il fallait arriver à la nuit. Ça,  c’était son côté  un peu  dément   et  surtout être  vêtus  tous d’une  grande  cape noire. Nous approchions d’halloween et je pense que c’était  un piège qu’il nous tendait pour nous appâter.  

Quand  je me trouvai enfin devant  le phare, la  porte était ouverte. Jusque-là rien d’anormal car  le gardien nous attendait. Je dis nous,   mais  je commençais  vraiment à me poser des  questions.  Pas une lumière, pas un autre  être humain aux alentours, et la nuit sans lune était impressionnante. Des bruits bizarres provenaient de  l’intérieur, alors  courageusement, restant sur  le  pas de porte, je  demandai d’une voix forte : il y a quelqu’un ?  Je me décidais à entrer.

Et puis zut, il y a  toujours un gardien dans un phare, donc  il suffisait  qu’il m’entende et  que je me  présente. Surtout que j’avais gagné  un repas avec lui.

Un grand type  brun,  maigre, portant des lunettes et surtout une grande redingote noire  vint enfin à ma rencontre.
— Vous désirez  mademoiselle ? 

Sans répondre  je lui montrai mon invitation. Il sembla perplexe.

— Qui vous a donné cela ? 

— L’organisateur du jeu : un gardien pour tous, pourquoi ? 

— Il a dit que c’était à mon phare que vous deviez venir ? 

— Evidemment, vous ne croyez pas que j’aurai s fait tout ce chemin dans la  nuit si je n’avais  pas eu une bonne raison !

Je m’énervais et  en même temps  j’angoissais. Dans quelle galère  je m’étais encore engagée. C’est tout moi !

— Suivez-moi, dit l’homme  à la cape noire.

J’obtempérai et  je montai derrière lui les  marches en perdant complètement mon souffle.

— Dites-moi, mon ami a parlé d’un dîner ?  On va  jusqu’où là ? 

— Mais tout en haut,  ma jolie demoiselle, sinon cela servirait à quoi de venir dans un phare ? 

Bien sûr, c’était de bon sens.

— C’est encore haut ? 

— Quelques mètres  trois tout au plus  ….

Enfin nous  voilà sur une  plate-forme  bordée  d’une petite rambarde. 

— Ne vous  penchez  surtout pas,  c’est dangereux.  Voilà c’est là que  j’habite et que je veille…

Je me retournai vers lui. Il n’avait  pas  été si proche de moi depuis notre ascension. C’est qu’il était beau le bougre !

— Nous devons dîner ensemble  lui rappelai-je, vous vous souvenez, j’ai gagné, ajoutai-je en souriant.

Il ne m’écoutait pas c’était flagrant. Il me fixait et à la lueur  blafarde  d’une  lampe tempête qui bougeait  au gré du vent, il m’embrassa.

— Mais que faites-vous, arrêtez, vous  êtes  fou !

— C’est vous qui êtes folle de vous aventurer  ici. Vous ne savez pas comment s’appelle ce phare ?

— A vrai dire si mais tout cela est n’est que foutaises !

Je n’eus  pas  le temps d’en dire  plus. Il se rua  sur moi, me coucha sur  le sol trempé et  me mordit  violement  le cou.  Je sentis mes forces  m’abandonner et  prête à m’évanouir je me surpris à lui demander de continuer  à aspirer  mon sang.  J’étais à lui, sa chose. Comme je me sentais bien, je dérivais  et  toujours ce vent qui geignait.  Soudain, un grand cri me fit bondir :

—  Danielle ! Viens vite, le repas est servi, tu ne vas  pas rester à te balancer dans ce transat  devant la  piscine! Zut  à la fin, on est toujours en train de t’attendre ! On est en vacances et ce soir on doit  monter  voir le  phare, il parait que la vue d’en haut est superbe. 

— Oui j’en viens…

Devant l’air ahuri de ma  mère, je me demandai ce que j’avais pu dire de si extraordinaire quand je vis  Louis  hocher  la tête, d’un air navré.

— Toujours en train de rêver ma  pauvre Danielle,  j’espère que c’est au prince charmant au moins !

Louis est mon grand  frère, il a  vingt ans et  moi quinze, son meilleur ami c’est Gontran, beau comme un dieu !

 

MC

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

  Ce n'est qu'un au-revoir,

un adieu, ou carrément la rupture définitive...

Ecrivez votre plus belle " lettre d'adieu "

  en poésie, injures, ou bien pathos ?

(sans en faire un roman)

                                                                  ADIEU

 

 Je ne peux envisager que tu ne sois plus là

Je ne peux comprendre que je ne te verrai plus

Et pourtant, la vie passe tellement vite ici- bas

Que je sens que demain dans mon cœur perdu,

Je n’aurai plus que les larmes de mes yeux

Pour te dire combien je t’aimais

 Quand nous étions deux !

 

La maladie s’est acharnée et ne t’a plus lâchée

On a tout essayé, tu as été entourée,

Dorlotée choyée

Aimée, puis crucifiée, puis encore … vaincue

Terriblement, douloureusement, vaincue.

Je ne te verrai plus, c’est une certitude

Devant moi, alors, je déplie un tapis de solitude

 

Je te parlerai mon amour, je te le jure

Tu seras dans mes pensées.

 Mon dieu que c’est dur !

Ce passage à vide où tu n’es plus,

 Mais où tu es encore là

Tu n’as jamais été si près de moi, dans moi

Je sens ta main me serrer,

 Ta bouche me chercher

Je t’appelle et tu ne répondras plus jamais

 

Va mon ange, va ne me regarde pas

Mes yeux se mouillent et mes larmes coulent

Pleurer me libère, mais je vais rester cool

Rien que pour toi ma douce amie

Ma sœur, pleurer n’était pas nous

Il ne faut pas que cela devienne moi

 

Adieu ma mie, adieu mon amour

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

LA TOILE SE DEVOILE"

 

 

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 À partir de cette toile du peintre BALTHUS, donnez libre cours à votre imagination, racontez votre histoire en prose ou en poésie, en utilisant un ou plusieurs éléments ou personnages du tableau, en démarrant ou terminant votre texte  par cette scène, en cherchant à retranscrire ce qu'a voulu exprimer le peintre...

Les choix sont multiples, ouverts et libres.

 

La canicule 

 

Il faisait une chaleur étouffante dans cette pièce sobre et reposante. C’est  là que nous venions ma mère et moi, chaque après-midi pendant les vacances scolaires, après avoir fait chacune une  petite sieste dans nos chambres respectives.

C’est là donc que nous venions toutes les deux pour y lire, peindre ou simplement nous  parler, rire et nous détendre.

Maman trouva ce jour-là qu’il faisait trop chaud. Il est vrai que je m’étais dénudée, ne gardant sur moi qu’une légère chemise en lin et sans manches.

Je me suis agenouillée sur le sol encore frais et un livre d’images sur une chaise, j’’essayais de ne  pas fermer les yeux tellement  j’étais anéantie de chaleur.

Ma mère, malgré cela, droite dans ses vêtements  incongrus pour la saison — un pull et un jean, de ce temps  ma  pauvre mère !— pensait naïvement qu’en tirant les  double-rideaux nous nous sentirions mieux et de meilleure humeur.

Elle avait raison mais en attendant je priais pour qu’elle fasse vite et qu’elle cesse de regarder  dehors la main sur  ce rideau de malheur !

Elle avait dû voir entrer mon père. Lui aussi devait  être  mal.

On a appelé cette  période  la canicule. Je ne souhaite à personne de souffrir comme nous en avons souffert ! Et encore, nous avions  la chance d’avoir un double-rideaux !

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

 

Vous écrivez un petit texte (prose, poème, comme ça vous chante) en utilisant les titres des chansons de  Tino Rosso. Il est permis d’utiliser des mots de liaison pour la cohérence du texte

 

 

Cher Tino

 

Marinella, reviens !

J’attendrai  près de la petite église

A Capri.

Tant qu’il y aura des étoiles,

Sous les ponts de Paris

J’attendrai.

La vie commence à 60 ans

Après toi je n’aurai plus d’amour

Reviens !

C’est un chagrin d’amour

Marinella !

J’attendrai….

Mais reviens !

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

 Refait au rigolo

Les célèbres glaneuses de Millet

A vous de le faire parler...

Poème, prose, drôle, même sérieux, selon votre cœur


defi-102.jpg

 

 

Et patati et patata.

 

— Eh ! Les filles, je vais fumer une clope !

— Ben voyons, tu as vu comment elle agit ? Elle ne se fait pas suer, nous aussi nous aimerions bien faire une  pause.

— Tu sais quoi ? Elle s’est assise sur une branche pourrie du pommier, ça me fait peur !

— Oh ! Tu es trop bonne ! Tu crois qu’elle se préoccupe de nous en ce moment ?  D’ailleurs elle a emmené ses glanes, et ça tu vois ce n’est vraiment pas sympa.

— Ah ! Tu as raison. Parlons d’autre chose, elle m’énerve.

— Tu as prévu quoi ce soir à souper ?

— Une soupe aux choux.

— Tu  la digères bien toi ?  Moi j’en ai pour une nuit et le lendemain matin, rien que de me pencher dans ce maudit champ, me joue des tours.

— De quel genre ?

— Envie de vomir…

— Dis-moi tu ne serais  pas enceinte ?

— Mais non idiote, rompus comme nous sommes  Jules et moi le soir, crois-moi on n’a vraiment pas envie de  la gaudriole !

— Ouf ! Tu me rassures car déjà l’autre qui prend son temps pour aller fumer, si toi aussi tu me  lâches à cause de tes nausées, j’en serais  quitte pour  me taper le champ toute seule !

 

*****

— Alors les filles  je ne vous ai pas trop manqué ?

— Mais non ma chérie, tu as raison de faire des  pauses, on n’est pas des bêtes !

— La garce ! Tu as vu elle se fiche de nous en plus !

— Mais non, elle est jeune  tout simplement et elle a raison d’être moins soumise que nous.

— Allez  la gamine au boulot  maintenant !

 

Fin

 

 

 

 

 

 

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