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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

defis croqueurs de mots

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

À partir de phrases de chansons, n’importe lesquelles, d’un ou de plusieurs chanteurs, sur l’automne ou le thème de votre choix, assemblez ces phrases pour en faire un texte cohérent.

 

 

L’automne et l’amour

 

A la faveur de l'automne, revient cette douce mélancolie et je me souviens des jours heureux et je pleure.

C'est la fin de l’été, la feuille d'automne emportée par le vent en rondes monotones tombant, tourbillonnant, et je pleure.

Je voudrais tant que tu te souviennes, les feuilles mortes qu’on ramasse à la pelle, toi, tes allures de garçonne rompiez un peu la monotonie de mes journées de mes nuits.

On m'avait prévenu voici la vérité nue manquerait. Plus que le mauvais temps, rivé devant le téléphone J'attends que tu daignes m'appeler que tu te décides enfin.

Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là.  Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci, c'était l'automne, un automne où il faisait beau.

Et pourtant ! pourtant !

Je suis venu te dire que je m’en vais.  Tes sanglots longs n’y pourront rien changer.

Moi qui suis à l’automne de ma vie, on oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse.  Alors pars, ne te retourne pas. Pars et surtout reviens-moi.

Voilà, c’est fini…..

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Décrivez un de vos défauts ou atouts physiques ou de personnalité en utilisant le plus possible d'adjectifs en gras dans l'extrait de la tirade du nez de Cyrano de Bergerac ci-dessous. Vous pouvez aussi utiliser d'autres adjectifs.

Extrait de la tirade du nez de Cyrano de Bergerac :

Agressif: Moi, Monsieur, si j'avais un tel nez,
Il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse ! 
Amical: Mais il doit tremper dans votre tasse !
Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap! 
Descriptif:  C'est un roc ! . .. c'est un pic ! . . . c'est un cap !
Que dis-je, c'est un cap ?. .. C'est une péninsule ! 
Curieux:  De quoi sert cette oblongue capsule ?
D'écritoire, Monsieur, ou de boite à ciseaux ? 
Gracieux:  Aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? 
Truculent:  Ça, Monsieur, lorsque vous pétunez,
La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ? 
Prévenant:  Gardez-vous, votre tête entrainée
Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! 
Tendre:  Faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! 
Pédant: L'animal seul, Monsieur, qu'Aristophane
Appelle Hippocampelephantocamelos
Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d'os ! 
Cavalier:  Quoi, l'ami, ce croc est à la mode ?
Pour pendre son chapeau, c'est vraiment très commode! 
Emphatique: Aucun vent ne peut, nez magistral,
T'enrhumer tout entier, excepté le mistral ! 
Dramatique :  C'est la Mer Rouge quand il saigne ! 
Admiratif:  Pour un parfumeur, quelle enseigne ! 
Lyrique:  Est-ce une conque, êtes-vous un triton ? 
Naïf:  Ce monument, quand le visite-t-on ?
Respectueux: Souffrez, Monsieur, qu'on vous salue,
C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue! 
Campagnard:  He, ardé ! C'est-y un nez ? Nanain !
C'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain ! 
Militaire:  Pointez contre cavalerie !
Pratique:  Voulez-vous le mettre en loterie ?
Assurément, Monsieur, ce sera le gros lot !

Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
« Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! »

 

Bonjour Laure,

Je réponds à ton mail du 14 octobre.

Mais c’est un véritable descriptif de ce que tu penses de moi, c’est dramatique !

Depuis quand me juges-tu agressif ?  Moi qui suis on ne peut plus tendre ? la crème des hommes ?

Bien sûr, je sais aussi être distant, voire complètement en dehors de la conversation que tu as avec tes copines.

Mais je vais te dire une chose, il n’y a pas plus gracieux que moi, ou alors je suis naïf et je crois bêtement que je le suis !

L’autre jour, j’ai voulu ramasser le sac de ma voisine, car je suis aussi ne t’en déplaise prévenant., eh bien elle aussi avait un reproche à me faire, elle a osé dire que j’étais pédant ! alors que je suis d’une modestie, tous mes collègues te le diront ! elle a même ajouté qu’elle était très surprise que je l’aide car pour elle je ne suis qu’un prétentieux emphatique !  Suffisant et surtout imbu de ma petite personne. Ca m’apprendra à vouloir aider les gens !

Bon passons à autre chose tu m’affirmes également que je ne suis pas gracieux, que je ne fais aucun effort, mais tu te rends compte à quel point tu te trompes !

Je suis toujours curieux de tout ce que tu fais, je suis à l’écoute, tu me le dis toi-même que je suis un tendre, et surtout respectueux vis – à vis des gens, il faudrait savoir !

Je crois que notre liaison va se terminer là, car je ne suis pas lyrique moi, je suis un campagnard tout simple, sans idées toutes faites sur les autres.

Ton mail m’a fait mal mais au fond je le trouve truculent comme moi !

Bon en même temps on ne va pas faire dans le mélo, je ne suis pas adepte des comédies dramatiques, alors reprends contact avec ton ancienne liaison, ton militaire ! et oublies-moi

Bon vent

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Imaginons que nous ne sommes que vers la fin de septembre 2019.

Pour celles et ceux qui mesurent le temps en années scolaires, Elle vient de commencer et vous avez des rêves voire des projets plein la tête. Essayons de faire abstraction du vécu de ces deux dernières années pour écrire un texte de quelques lignes en prose ou en vers (libres ou pas) dans lequel nous nous projetons dans cet avenir proche. Rêvons un peu, beaucoup, passionnément !

 

Un rêve réalisé

 

Nous étions en septembre 2019 et depuis quatre années, ma femme refusait de prendre un chat, le nôtre étant parti de vieillesse en 2015. J’avais beau la supplier, lui dire combien cela me manquait, elle restait intraitable.

Des arguments, elle m’en trouvait chaque fois :

 J’ai trop souffert quand il est parti,

On voit que ce n’est pas toi qui l’a emmené se faire euthanasier,

 Nous en avons déjà eu trois, ça suffit maintenant je veux la paix,

 Je veux dormir tranquille sans être réveillée par une bestiole qui viendrait me lécher les cheveux à quatre heures du matin,

J’ai donné

Etc…

Et puis en ce matin triste et sombre du vingt et un septembre 2019, l’automne était à la porte et franchement je ne me sentais pas très bien : anxieux, stressé, les ans sans doute mais aussi cela faisait juste quatre ans jour pour jour que notre chat n’était plus.

Je buvais mon café debout devant la fenêtre, maudissant cette pluie qui n’en finissait pas quand ma femme me tapa sur l’épaule.

Je me retournai vivement et essuyai mes yeux pleins de larmes. Elle me regarda comme si elle me découvrait.
— Zut tu ne vas pas bien ? Moi qui avais une bonne nouvelle à t’annoncer !

— Dis toujours

— Demain nous allons au village voisin, une dame se sépare de ses chatons. Elle les donne et j’ai pensé que ce serait chouette de penser enfin à remplacer notre …

Rien ne pouvait me faire plus plaisir, je la pris dans mes bras et lui embrassai les cheveux. Elle rit gauchement en me disant : ah non tu ne vas t’y mettre toi aussi, le nouveau venu se chargera de me faire des baisers dans les cheveux !

Et c’est ainsi que cette décision prise en 2019 nous a sauvés de l’hébétude dans laquelle un certain virus nous a mis. Heureusement, ce petit chat réclamait des caresses, des jeux, et il était si mignon ! Nous passions notre temps à nous occuper de lui et le temps passait vite.

Mes amis disaient qu’ils étaient confinés chez eux, pour leur travail ou tout simplement parce qu’ils ne pouvaient pas se distraire. Mais nous ? nous étions pris à plein temps et cette petite boule de poils nous avait fait accepter le confinement à peu près correctement.

Nous pensons parfois que si nous n’avions pas eu cette « bestiole » nous nous serions fait suer !! et de plus mes angoisses et mon stress n’auraient fait que me rendre encore plus malade.

Merci ma femme pour ce cadeau.

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

« Refaire le monde sur le zinc,  à l'aide de ces 15 expressions en verlan, texte en français bien sûr, incluant ces 15 expressions....!!!

 

Auch = chaud,  Beubard = barbe  Cheum = moche Gueudin = dingue Joibour = bourgeois Keum = mec

 Laisse béton = laisse tomber  Meuf = femme Nawak = n'importe quoi Péta = taper  Résoi = soirée

 Teillebout = bouteille Veugra = grave Yeuve = vieux  Zeyo = oseille

 

Romain s’éclate

Romain, la vingtaine, blond filasse était cheum et qui plus est un peu gueudin.

Ses parents, des joibourg de la ville, essayaient de lui trouver une meuf dans les résoi qu’ils organisaient chaque samedi dans leur magnifique villa de Joigny.

Il est vrai  qu’ils avaient pas mal de zeyo. Le père un yeuve de soixante ans se la pétait veugra depuis qu’il avait été élu adjoint au maire.

Dans ces soirées, il pouvait se passer nawak : un soir, Romain qui rêvait de se laisser pousser la beubard en parla à Justine, la fille du notaire qui s’enquiquinait elle aussi dans ces mondanités.

Elle le regarda stupéfaite : la beubard ? laisse béton, tu crois que tu en as besoin pour avoir l’air d’un keum ? et puis ça donne auch ! et puis ça ne fait pas soigné ! déjà que tu es limite !

Très vexé, il se jura intérieurement de ne plus jamais assister à ce genre de réunions de bobos.

Il préférait dix fois plus se peta une teillebout du petit vin de bourgogne à la cave, discrètement pendant que les autres crevaient de auch dans leur vestons trop serrés.

C’est ainsi que l’on vit Romain, de plus en plus souvent trainer dans les rues, la teillebout à la main et chantant la Marseillaise avant que les flics ne l’arrêtent.

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Je souhaite, à partir de la liste de mots composés ci-dessous :

– Boîte à musique

– Brosse à dents

– Chambre à coucher

– Couteau à huîtres

– Cuillère à soupe

– Fer à repasser

– Lampe à huile

– Machine à laver

– Moulin à café

– Salle à manger

– Stylo à bille

– Vernis à ongles

vous voir choisir deux noms communs pour obtenir un nouveau nom composé fantaisiste et de m’en donner la définition, tout aussi fantaisiste. Une, deux propositions, voire plus, seront appréciées !  
Exemple :
Cuillère à gazon.      
La cuillère à gazon permet de ramasser le gazon qui a été coupé.  

 

Couteau à dents : sert à se récurer les dents là où la brosse ne passe pas

 

Moulin à laver : une espèce de machine  avec un moteur qui brasse le linge et épargne le mal de bras à la ménagère de plus de cinquante ans

 

Cuillère à café : c’est la dose que l’on met habituellement dans la tasse avant d’y ajouter l’eau bouillante.

 

Chambre à repasser : pièce où toujours la même ménagère de plus de cinquante ans  repasse et plie son linge en regardant la télé avant d’aller s’allonger sur le lit en cas de fatigue.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

« Ecrivez un texte avec 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10 insérés dans cet ordre dans votre récit »

 

Le petit garçon

 

Un deux trois, j’irai chez Papi !

Quatre cinq six 

Lui cueillir ses cerises

Sept huit neuf

J’les mettrai dans l’panier à oeufs

 

— Maman, qu’est- ce que je peux trouver pour le chiffre 10 ?

— Tu sais quoi, Phiphi, si tu pouvais trouver autre chose comme chanson cela nous ferait des vacances ! cela fait dix fois que l’on te demande d’aller chanter ailleurs. C’est vraiment crispant je t’assure.

— Mais Maman, c’est Mamie qui me l’a apprise et elle aime bien quand je lui chante.

— Eh bien si Mamie aime va lui chanter dans sa chambre.

— Je ne peux pas, c’est trop loin, tu sais bien qu’elle est en maison de retraite.

— Oui je sais mon cœur, je suis désolée, je ne voulais pas dire cela, mais j’ai du mal à réaliser qu’elle ne vit plus avec nous.

— C’est quand même bien vous qui l’avez envoyée là-bas, il me semble. Ce n’est pas bien m’ont dit mes copains. Chez eux, leur Mamie fait partie de la famille, mange à table et regarde la télé avec eux. En plus le mercredi, elle les amuse, les emmène au parc et tout. Moi avec cette histoire je suis toujours tout seul.

La mère ne répondit pas et intérieurement pestait. Il n’avait pas tort ce gamin. C’est vrai que du haut de ces dix ans, il avait vraiment des raisonnements d’adulte. Elle n’osait pas lui dire pourquoi ils se sont séparés de Mamie, il ne comprendrait pas. A  soixante-dix ans, elle était complètement hors du temps, elle perdait la tête, faisait bêtise sur bêtise et la jeune femme travaillait dans un supermarché. Elle ne pouvait assumer disait-elle. Elle n’en pouvait plus de tout nettoyer derrière sa belle-mère et c’est, contraints et malheureux qu’ils durent prendre cette difficile décision. Phiphi était furieux et triste et à son âge, il n’était pas facile de lui expliquer. Alors quand il chantait ainsi, la mère se donnait mauvaise conscience et c’est aussi pour cela qu’elle le faisait taire.

La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille.

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

défi 250  Croqueurs de mots : couleur

Il vous faudra donc écrire un texte autour d’une couleur pour la faire deviner sans jamais la nommer.

 

La dame

 

Cette jeune femme faisait partie de celles qui passait dans la rue comme si elle était dans son salon, la démarche altière elle ne regardait personne. Elle ne marchait pas, elle semblait glisser.

Bien sûr nous la regardions tous. Nous étions une dizaine de jeunes gens garçons et filles qui nous réunissions sur la place du village pour papoter, boire un verre ou même parfois danser. Cette femme ne nous regardait pas, mais laissait derrière elle un parfum que l'on n'a jamais oublié.

Ce qui la différenciait des autres c’étaient ses vêtements. Pas une journée avec la même tenue : pantalon, jupe courte, jupe longue, escarpins, baskets, ou bottes. Mais une chose était certaine, elle ne pouvait faire une faute de goût étant donné que tout ce qu'elle portait était de la même couleur depuis l'enterrement de son mari. Ces yeux pleins de tristesse nous faisaient mal au cœur. Nous aurions tellement aimé qu’elle nous parle, du moins qu’elle nous sourit. Comment une femme si jolie, pouvait être si sombre de regard, de cheveux et surtout de vêtements ?

Pas une note de couleur autre que celle qu'elle avait décidé depuis un an de porter quel que soit le temps qu'il faisait. Son mari n'aurait pas aimé cela, il l'aimait toute en couleur, joyeuse, colorée, bronzée.

Tout cela était terminé. Elle n'avait plus le gout à rien alors le matin avant de sortir elle prenait son sac qu'elle portait à l'épaule et enfilait son manteau 3/4 et cela suffisait.

Elle avait renoncé au chapeau car elle pensait que ça faisait deuil et un peu de déguisement. Elle préférait relever ses cheveux qu'elle avait très foncés les attachait à l'arrière ce qui lui faisait le visage encore plus dur.

Personne ne savait son nom on l'appelait la dame comme on aurait dit la religieuse ou la boulangère. Parfois nos parents intrigués, nous demandaient qui était cette dame : vous dites qu'elle est toujours habillée pareil, mais c'est- à- dire ?  Expliquez- vous !

Nous étions bien incapables de déterminer ce qu'elle représentait pour nous. En fait elle se fondait dans le paysage, mais on ne saura jamais pourquoi, si jeune, elle préférait s'habiller aussi sombre que la nuit tombée !  Il est vrai que nous étions tellement jeunes nous n'avions pas compris que cette femme en réalité était en deuil.

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

C’est un jour férié qui sera à l’honneur, comme le lundi de PAQUES(jour où j’ai écrit ce défi)

ou celui de PENTECOTE (à venir). Je ne veux pas entendre parler de PAQUES ou de PENTECOTE mais de ce qu’on fait de ces lundis fériés qui ne sont pas que des jours de fête religieuse ou de commémoration laïque, mais des jours où beaucoup de français ne travaillent pas.

 

Et si je m’occupais de moi ?

Toute la semaine j’étais heureuse car nous allions avoir un long week-end de trois jours, le premier de l’année.

Le lundi a toujours été mon jour préféré car en fait je reste seule à la maison.  Je fais plein de projets : Me réserver un créneau pour moi.

Ce jour-là, je m'occupe de moi, je fais tout ce que je n'ai pas le temps de faire en remettant toujours au lendemain.

Alors je me prends en mains : je me fais couler un bain, j’y mets mes huiles essentielles, et je me détends.

Je me mets de la crème, je m'épile les jambes éventuellement ! Bah disons que je fais un petit peu tout et n'importe quoi mais je le fais principalement ces lundis fériés.

L’important pour moi c’est d’avoir une journée de plus ou je suis toute seule.

Voilà c'est aussi simple que cela.  M'occuper de moi.  Je me lave les cheveux bien sûr parfois je me fais une teinture. Ensuite je m'assois gentiment dans le canapé je mets la télévision et là je me passe un film que je me suis enregistré souvent il y a longtemps, et que j'ai envie de regarder de nouveau. Je reconnais que cela n'a pas beaucoup d'intérêt mais enfin disons que moi j'aime ces jours-là, j'aime ce jour où tout le monde part à la campagne, à la mer ou ailleurs.  

Souvent je me fais un plateau repas. Et je grignote en écoutant mes chanteurs préférés.  Je ne me lasse pas de Brel, ou Ferré, ou Guichard, peu importe mais je choisis un chanteur dont les chansons ont des paroles !

Je m’accorde une petite sieste et avec un bon livre pour terminer ce petit intermède. Les enfants et leur père vont bientôt rentrer de leur balade. Je vais quand même passer une jupe et un tee-shirt.

Je regarde le calendrier. Chouette, il y a encore un autre lundi bientôt !

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi 248 (croqueurs de mots)

 

On m'a demandé d'indiquer les dix mots que j'affectionne. Les dix mots qui ont pour moi une signification particulière. Quand j'ai voulu les rassembler, j'ai préféré ne pas trop réfléchir. Il fallait qu'ils viennent spontanément. Je les livre en désordre, car il ne peut y avoir entre eux de hiérarchie.

COMPASSION - MERE - TERRE - MUTATION - LUMIERE - CENTRE - SOURCE - VOIX - REGARD - ECOUTE.

Vous écrirez un texte avec ces dix mots ou si vous le souhaitez, avec vos dix mots préférés.

Paulo

Le printemps montrait enfin le bout de son nez après des jours de pluie, de bruine et de froid. Paulo, le gamin de ma voisine commençait à faire n’importe quoi. Pourtant sa MERE était à l’ECOUTE et lui cédait tous ses caprices. Et il n’en manquait pas !

Son passe-temps favori était de guetter les oiseaux qui commençaient à se décarcasser pour construire leur nid. Il ne les perdait pas du REGARD et dès qu’ils descendaient sur la TERRE chercher quelques brindilles laissées par le vent, il sortait sa fronde et visait.

Mon mari, s’il l’apercevait sortait en criant et apeuré par le son de sa VOIX, le petit déguerpissait.

Il est vrai que nous avons tout essayé. Tout d’abord cette pauvre femme élevait seule son fils, le mari étant parti vers d’autres amours alors au début nous éprouvions de la COMPASSION et nous la plaignions.

Et puis un jour, nous avons discuté de tout et de rien dans la salle d’attente du CENTRE médical de la ville. Effectivement, sa vie n’avait pas été toujours facile.  Elle avait essayé de fuir son village car à l’école Paulo se battait régulièrement avec ses petits camarades et quand elle fut appelée pour « discuter » et faire la LUMIERE sur le comportement du gosse (c’est textuellement ce que la prof lui avait dit au téléphone), elle prit une grande décision ; elle allait demander sa MUTATION dans une grande ville, au moins personne ne remonterait à la SOURCE pour savoir d’où ils venaient et pourquoi.

Hélas, ses demandes avaient été rejetées. Elle n’avait pas assez d’ancienneté et elle devait encore faire ses preuves.

C’est pour cela qu’elle avait fini par louer une petite maison avec un jardin où Paulo pourrait se détendre et jouer.
Elle le regardait sortir sa fronde et se demandait si elle avait fait le bon choix. C’était un enfant terrible et méchant. Il ressemblait à son père, trouvait-elle comme excuse quand je lui faisais remarquer combien il était cruel.

 

De là à en conclure qu’il les battait, il n’y avait qu’un pas. Je ne lui en ai jamais parlé mais depuis cette petite discussion, je lui ai proposé de l’aider en gardant ce gamin les mercredis et surtout l’aider à reprendre confiance en la société.
Je crois avoir réussi, maintenant, il laisse les oiseaux tranquilles mais… il a trouvé une autre cible : moi !!! Il m’en fait voir de toutes les couleurs, pauvre gosse, mais il est si mignon quand il ne fait pas de bêtises, ou quand il mange mes gâteaux en s’extasiant : comme ils sont bons Mamie Jeanne !  Ça me réconforte, on pourra en faire quelqu’un de bien c’est sûr !

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

Voici un portrait à partir duquel vous raconterez une anecdote,

Vous devez impérativement utiliser les verbes suivants. Barguigner, renauder, vermiller, écuisser, musser.

 

Le gentil grand-père.

 

Chaque fois que Sonia allait chez sa grand-mère, elle restait plusieurs minutes devant un portrait accroché dans le couloir.  Depuis sa petite enfance, elle entendait parler de cet homme, un saint, disait Maria, sa femme.

Mais Sonia avait entendu sa mère dire que ce père était autoritaire et il fallait l’entendre renauder pour tout et rien.  Un de ses amis avait eu plus de chance que lui sur le marché et avait fait une bonne affaire ? Aussitôt il essayait de barguigner pour l’avoir à un prix moindre. C’était son caractère mais à côté de cela tous ceux qui l’avaient connu vantait son courage : il fallait le voir écuisser sans relâche jusqu’à la tombée de la nuit quand un vieux pommier faisait de l’ombre à son atelier. Sa plus grande joie était d’emmener son fils dans la forêt. Là, il n’avait de cesse d’apercevoir le vieux sanglier solitaire vermiller la terre jusqu’à trouver quelques truffes. Quand il les avait, il partait en courant musser sa provision dans un trou connu de lui seul.

Mais cet homme un peu bourru, pouvait avec délicatesse prendre son petit-fils dans les bras, lui donner le biberon ou mieux, terminer l’ouvrage de tricot de la grand-mère qui ne voyait plus grand-chose.  Il était douceur et attention. C’est d’ailleurs dans ces moments privilégiés, qu’un peintre, ami de la famille avait fait ce portrait si touchant.

Sonia ne se lassait pas de voir son fils dans les bras du papy dormant si sereinement bercé par le doux bruit des aiguilles à tricoter.  Quel beau souvenir !  Ce tableau, a une vraie valeur familiale et personne ne voudra jamais s’en séparer.

 

 

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