Raconter une belle histoire qui va mettre en scène trois personnages : Jules, Jeanne et son éternelle cane
Un personnage de petite taille qui semble assez agité
Un lieu : une mare près de l’église
Un objet : une pendule
Jeanne et Jules
Regardant sans arrêt la pendule qu’il avait volé à sa grand-mère, Jules, trépignait près de la mare aux canards du village. Il avait repéré une cane toute blanche et il voulait absolument lui donner du pain rassis avant la sortie de la messe. Le problème est que le pauvre gosse était plus petit que la moyenne, c’était un nain. Et ses bras n’étaient pas assez longs pour attraper la cane même si elle venait près du bord.
De plus les cloches se mirent à sonner la fin des vêpres, doux Jésus, si sa mère le trouve là pataugeant dans les grandes herbes, il va encore se faire disputer. D’emblée dès qu’il pensa à la punition éventuelle, il se mit à hocher la tête de droite à gauche, secouer les épaules. Ses tics le reprenaient.
Le pauvre déjà handicapé par sa taille le voilà maintenant bien ennuyé car les amies de sa mère l’interpellent et lui demande pourquoi il est si nerveux.
C’est parce que je veux donner du pain à la jolie cane blanche de Maman, et elle n’en veut pas.
La dame se retourne vers Jeanne, l’air affligé : ma pauvre Jeanne, vous n’avez vraiment pas eu de chance avec ce gamin.
Jules, rageur, ayant enfin réussi à donner son pain donna un grand coup de poing dans les fesses de la bigote qui hurla, outrée !
Jeanne pouffa en s’excusant : ben oui hein, il est petit il ne se rend pas compte où il frappe.
Elle prit la main du gamin et ils rentrèrent chez eux, heureux d’être ensemble. Avec sa mère il n’avait pas le complexe de sa taille. Il faut dire qu’elle-même était naine….